Depuis quelques mois, la République Démocratique du Congo, en particulier la province du Nord Kivu, est affectée par des crises sécuritaires et humanitaires liées au conflit armé entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le Mouvement du 23 mars (M23), qui a un impact considérable sur certaines zones, notamment les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et récemment Masisi. Malgré une accalmie relative des hostilités à grande échelle au cours de la seconde moitié du mois de décembre 2022 et le retrait militaire du groupe de certaines zones contrôlées, notamment depuis les négociations régionaux des États d'Afrique de l'Est (EAS), les conflits ont continué à affecter les communautés et à provoquer de nouveaux déplacements dans la province (ETT # 108 et 109), notamment au cours du mois de janvier 2023.

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Depuis mars 2022, la République démocratique du Congo, en particulier dans sa province orientale du Nord-Kivu, est affectée par des crises politiques, sécuritaires et humanitaires liées aux conflits armés entre les structures militaires nationales de sécurité, notamment les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le Mouvement du 23 mars (M23). Ceci a conduit à diverses poches de tension dans plusieurs localités, dont certaines ont abouti au contrôle de localités et de territoires, notamment Rutshuru, par le M23. La situation sécuritaire volatile provoque des déplacements dans les zones marquées par la présence de groupes armés vers des communautés relativement calmes où les populations déplacées s'installent à la fois dans des centres collectifs, des sites et des villages d'accueil. Des vagues de retour dans certaines localités résultant d'une amélioration relative de la situation sécuritaire ont été observées dans le cadre de cette évaluation de crise menée par l'OIM du 11 au 20 mars 2023, en particulier dans les localités affectées par la crise. La DTM a identifié une population mobile de 904 829 individus au 20 mars 2023 et une population retournée estimée à 268 270 individus.

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Ce rapport présente les résultats des évaluations menées dans les différentes zones de déplacement et de retour entre le 17 et le 25 juin 2023. L'analyse de la crise de juin a permis à la DTM d'identifier un total de 838 947 personnes déplacées par la crise M23. La population déplacée comprend les personnes déplacées dans les sites spontanés et planifiés (470 021 ou 56%), les centres collectifs (38 538 ou 5%), et les personnes déplacées résidant dans les communautés d'accueil (330 388 ou 39%). Le nombre de déplacées de ce cycle d’évaluation est supérieur aux chiffres rapportés dans le dernier rapport, réalisé en mai, où 783 293 déplacés internes avaient été recensés, indiquant une tendance à la hausse.

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Ce rapport présente les résultats des évaluations menées dans les différentes zones de déplacement et de retour entre le 26 juin au 23 juillet 2023. L'évaluation de crise de fin juin à mi-juillet 2023 a permis à la DTM d'actualiser les données de déplacement, en identifiant un total de 613 073 personnes déplacées affectées par la crise du M23. Au total, 94 pour cent de ces déplacés sont localisés dans la province du Nord-Kivu, et six pour cent dans celle du Sud-Kivu, et se répartissent entre familles d'accueil (53%), sites spontanés (41%), centres collectifs (3%) et sites planifiés (3%). Ils ont aussi permis d'identifier un total de 742 899 retournés (134 984 ménages). La tendance au retour a augmenté au cours de ce cycle d'évaluation, avec 190 482 individus retournés en plus des 552 417 enregistrés lors de la dernière évaluation menée du 17 au 25 juin 2023.

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Depuis le début de la crise M23, l'OIM, par le biais de la DTM continue à mener une série d'évaluations rapides, y compris le suivi des situations d’urgence (EET/ERM), l'analyse des crises et enregistrement avec priorité de répondre aux besoins immédiats d'information en vue de comprendre la dynamique des déplacements et les besoins. Ce rapport présente les résultats des évaluations menées dans les différentes zones de déplacement et de retour entre le 24 septembre au 9 octobre 2023. Le suivi de la crise depuis fin septembre a permis à la DTM de mettre à jour les données de déplacement, identifiant un total de 824 381 personnes déplacées affectées par la crise du M2. Au total, 100 pour cent de ces personnes déplacées se trouvent dans la province du Nord-Kivu et sont réparties entre les familles d'accueil, les sites spontanés et les sites sous le mécanisme CCCM. Concernant les PDIs dans les familles d’accueil, le territoire de Masisi est le plus touché par les déplacements avec 39 pour cent des ces personnes déplacées, suivi de Rutshuru avec 30 pour cent, Lubero avec 13, et Walikale avec six pour cent. Le nombre de personnes déplacées dans ce cycle d'évaluation montre une nette augmentation de 233 595 individus (40%) par rapport aux données cumulées de l'évaluation d'août 2023, dont 590 786 personnes déplacées ont été signalées.

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Ce dataset présente les résultats des évaluations menées dans les différentes zones de déplacement et de retour entre le 23 juillet et 24 août 2023. Le suivi de la crise depuis la fin du mois d'août a permis à la DTM de mettre à jour les données de déplacement, identifiant un total de 590 786 personnes déplacées affectées par la crise du M23. Au total, 96 pour cent de ces déplacés sont localisés dans la province du Nord-Kivu, et quatre pour cent dans celle du Sud-Kivu, et se répartissent entre familles d'accueil (50%), sites spontanés (43%), sites planifiés (4%) et quatre centres collectifs (3%). Les résultats des évaluations des déplacements liés à la crise du M23 effectuées entre le 23 juillet et au 24 aout 2023 ont permis d'identifier un total de 818 266 retournés (151 695 ménages). La tendance au retour a augmenté de 10 pourcent au cours de ce cycle d'évaluation, avec 75 367 individus retournés en plus des 742 899 enregistrés lors de la dernière évaluation menée du 26 juin au 23 juillet 2023.

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