La DTM a identifié 43 794 personnes affectées dont 326 personnes déplacées par les inondations, les pluies torrentielles et les glissements de terrain dans les provinces de Bubanza, Kirundo et Ruyigi.

La transhumance est une pratique très répandue en Afrique y compris en République centrafricaine (RCA). Des éleveurs de diverses origines se déplacent régulièrement pour leur survie et celle de leurs troupeaux dans un contexte marqué par des défis incluant de manière non exhaustive les variations climatiques importantes, des tensions avec les communautés sédentaires et l’environnement sécuritaire délétère. Dans le contexte centrafricain en particulier, la transhumance est marquée par des pics de tensions entre différents groupes d’éleveurs transhumants d’une part, entre groupes armés et éleveurs transhumants d’autre part et entre éleveurs transhumants et populations sédentaires au point de générer des déplacements internes à l’échelle nationale. Ces conflits sont liés au repli des groupes armés au niveau des axes, y compris sur les couloirs de transhumance, à la méconnaissance des couloirs de transhumance traditionnels par certains nouveaux transhumants, au manque de maîtrise des limites des zones agricoles situés à proximité des couloirs (balisage insuffisamment marqué) et enfin à l’insuffisance de points d’eau dédiés aux transhumants ou à leur bétail.

C’est dans ce contexte que l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), grâce aux financements du Centre de Crise et de Soutien (CCS) du ministère français des affaires étrangères, a redéployé son outil de suivi de la transhumance1 dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, dans le but de réaliser entre autres activités, une enquête sur la perception de la transhumance auprès des communautés affectées. Cette enquête, réalisée entre le 07 et le 16 décembre 2022 a pour objectif de mieux comprendre les caractéristiques de la transhumance dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, les conflits qu’elle induit et les mécanismes existants pour prévenir ces conflits et favoriser la cohésion communautaire. De plus, à travers le déploiement de ce même outil, l’OIM a actualisé la cartographie des couloirs de transhumance dans la préfecture de la Bamingui-Bangoran, en y conduisant un exercice de cartographie participative et une collecte des coordonnées géographiques des localités situées le long des couloirs de transhumance. Ce rapport est destiné à informer la prise de décision des acteurs humanitaires et de développement impliqués dans la gestion de la transhumance en RCA pour une meilleure connaissance et prévention des conflits liés à la transhumance dans la préfecture de Bamingui-Bangoran.

Ce rapport propose dans un premier temps un aperçu des caractéristiques de la transhumance dans la préfecture de Bamingui Bangoran puis aborde les conflits opposant transhumants et populations locales, les risques de protection encourus par les catégories vulnérables de la population, les impacts de la transhumance sur les marchés et la population locale ainsi que les mécanismes mis en place pour la résolution des conflits et les pistes pour les renforcer

Since 2014, the International Organization for Migration’s (IOM) Displacement Tracking Matrix (DTM) unit in Iraq has collected information on internally displaced persons (IDPs) and returnees using a network of key informants across the country.1 Master List data are collected continuously and reported on a quarterly basis. Data for this round were collected from 1 October to 31 December 2022.

IDP and return locations (Yobe State).

IDP and return locations (Taraba State).

IDP and return locations (Gombe State).

IDP and return locations (Borno State).

IDP and return locations (Bauchi State).

IDP and return locations (Adamawa State)

IDP comparison at the location in A0. Change in the number of IDPs compared to Round 43.