Internal displacement

Los movimientos migratorios mixtos de personas nicaragüenses hacia Costa Rica son una tendencia constante, intensificándose por factores políticos, económicos y sociales y que representan desafíos continuos para ambos países en la búsqueda de respuestas en materia de políticas migratorias, que incluyan soluciones en empleo, educación, acceso a servicios básicos, entre otros.

Durante Mayo de 2024, la Dirección General de Migración y Extranjería (DGME) de Costa Rica, registró un total 41.235 movimientos migratorios (46% ingresos y 54% egresos), lo que además representó, con respecto a abril, una disminución del 18% en ingresos y un aumento del 15% en egresos. Por otro lado, entre el 15 y el 31 de mayo, la OIM en Costa Rica registró 10.211 movimientos migratorios en dos puntos fronterizos no oficiales (41% ingresos y 59% egresos).

Entender la dinámica fronteriza de quienes la transitan es fundamental en la comprensión de las necesidades de población migrante y la formulación de propuestas para su atención. Ante estos desafíos, es esencial disponer de información actualizada sobre el perfil sociodemográfico, motivos de migración, necesidades y la dinámica de los movimientos migratorios de persona nicaragüenses en la frontera norte de Costa Rica.

The mixed migratory movements of Nicaraguan nationals to Costa Rica are a constant trend, intensifying due to political, economic and social factors and representing continuous challenges for both countries in the search for answers in terms of migration policies, which include solutions in employment, education, access to basic services, among others.

During May 2024, the General Directorate of Migration (DGME, by its Spanish acronym) of Costa Rica registered a total of 41,235 migratory movements (46% entries and 54% exits), which also represented, compared to April, a decrease of 18%. in entries and a 15% increase in exits. On the other hand, from May 15 and 31, IOM in Costa Rica registered 10,211 migratory movements at two unofficial border points (41% entries and 59% exits).

Understanding the border dynamics of those who cross it is fundamental in comprehending the needs of the migrant population and formulating proposals for their attention. Given these challenges, it is essential to have updated information on the sociodemographic profile, migration motives, needs, and dynamics of Nicaraguan migration movements at the northern border of Costa Rica.

Suite à la publication de la première édition du rapport PROGRESS 2023, la Matrice de suivi de déplacement (Displacement Tracking Matrix, en anglais (DTM)) de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a compilé une série de profils nationaux de déplacement basés sur les chiffres de la fin de l'année 2023. Ces profils offrent un aperçu des derniers chiffres de la fin de l'année 2023, s'alignant sur les objectifs définis par la task-force "Données pour des solutions au déplacement interne" (DSDI), (Data for Solutions to Internal Displacement Taskforce, en anglais (DSID).

Le profil fournit une vue d'ensemble des répartitions démographiques et géographiques des personnes déplacées de la République Centrafricaine à la fin de l'année 2023. Il se penche sur les principales zones d'origine et de déplacement des personnes déplacées, en mettant en exergue les facteurs qui influencent leur processus de prise de décision concernant la sélection des lieux de solution. En outre, le rapport examine les obstacles rencontrés par les personnes déplacées dans leur recherche de solutions durables.

Cette compilation souligne le rôle essentiel des données dans la résolution des problèmes de déplacement interne et met en lumière les efforts en cours pour tirer parti de solutions fondées sur des données grâce à des initiatives de collaboration telles que la DSDI (en anglais DSID).

The Oblast Profiles draw from data collected during Round 16 of IOM Ukraine’s General Population Survey (GPS), with an emphasis on demographics & displacement, the adoption of coping strategies to meet needs, employment & income, and housing. These granular insights, categorized by population group at the oblast level, aim to inform strategic, programmatic, and operational decision-making.

Following the release of the first edition of PROGRESS 2023 report, the Displacement Tracking Matrix (DTM) has compiled a series of National Displacement Profiles based on end of year 2023 figures. These profiles offer insights into the latest end-of-year 2023 figures, aligning with the objectives outlined by the Data for Solutions to Internal Displacement Taskforce (DSID).

The profile provides a comprehensive overview of the demographic breakdowns and geographical distribution of internally displaced persons (IDPs) in the Central African Republic as of the end of 2023. It delves into the primary areas of origin and displacement for IDPs, shedding light on the factors influencing their decision-making processes regarding the selection of solutions locations. Additionally, the report discusses the obstacles encountered by IDPs in their pursuit of durable solutions.

This compilation underscores the critical role of data in addressing internal displacement challenges and highlights the ongoing efforts to leverage data-driven solutions through collaborative initiatives like DSID.

Following the release of the first edition of PROGRESS 2023 report, the Displacement Tracking Matrix (DTM) carried out focus group discussions to understand the nuances of the effects of displacement from the perspectives of individuals who were displaced, had returned or were part of communities which hosted IDPs. The focus group discussions served as a forum to share viewpoints that are not often captured by traditional data collection exercises, including affected communities' perceptions of cultural and gendered effects of displacement in their communities. The discussions were conducted in local languages and translated by IOM DTM staff.

This report presents a deeper country-specific dive into the findings of the qualitative analysis of six focus group discussions conducted between 1 and 15 August 2023 in Kaga-Bandoro, with 69 representatives of IDPs, host community, and returnees. Half of the respondents were female. Some 72 per cent of respondents were between the age of 18 and 59, and the remaining 28 per cent was equally distributed between those under the age of 17 and those older than 60 years.

Du 1er au 2 juin, la situation sécuritaire et de santé  dans la region s’est détériorée suite aux attaques des ADF dans les environs de l’agglomération de Cantine dans le groupement d’Aloya Mambembe du territoire de Beni. Les populations des villages du groupement de Mambembe ont été contraints aux déplacements préventifs vers les villages dans l’aire de santé d’Aloya. Ces ménages déplacés ont été reçus dans les familles d’accueil. Les besoins humanitaires sont considérables dans l'ensemble des zones touchées. De plus, en date du 4 avril 2024, une forte pluie accompagnée de vents violents a eu des répercussions sur l’aire de santé d’Aloya, dans la zone de santé de Mabalako. Plusieurs toitures des maisons et écoles emportées (cinq salles de classe de l’Institut Madiwe, 18 maisons d’habitation au quartier Mavwe), et l’enclos du stade de football Kayindondya ont été impactés. Cette situation a contraint les 18 ménages touchés à trouver refuge dans les villages et les ménages de proximité.

Depuis le début du mois d’avril 2024, la zone de santé Mabalako a été cible des attaques du groupe armé ADF (Forces Démocratiques Alliées). Plusieurs pertes en vies humaines et des dégâts multiples ont été enregistrés. Dans la soirée du 18 avril 2024, il y avait des nouvelles attaques des ADF sur la population de l’aire de santé Linzo. La communauté hôte et les personnes déplacées, qui étaient venues de l’aire de santé Mangodomu et de Kudukudu dans la zone de santé de Mabalako et qui sont déjà installées dans l’aire de santé de Linzo, ont été contraint de se déplacer vers les villages considérés plus en sécurité dans l’aire de santé Buhumbani, dans les villages Kyanzaba et Bingo à Mangada.

Ce type de violence récurrente dans la zone ont conduit à la dégradation de la situation sécuritaire, d’accès des acteurs humanitaires dans plusieurs localités, et la détérioration des moyens de subsistance. Cela a aggravé les conséquences humanitaires pour de nombreuses personnes vulnérables et des populations en déplacement préventif et secondaire en besoins fondamentaux dans la zone de santé de Mabalako.

La partie Grand-Nord de la province du Nord-Kivu, en particulier le territoire de Beni, est confrontée à une crise humanitaire aggravée par la persistance du conflit armé. Les attaques récurrentes du groupe armé ADF contre la population civile auraient entraîné des pertes considérables en vies humaines et des destructions de biens dans la zone de santé de Mabalako. Le 3 avril 2024, la zone de santé de Mangodomu en particulier a été la cible d'attaques ADF. Les membres de la communauté locale de Mangodomu et de ses environs, ainsi que les personnes déplacées qui résidaient déjà dans des familles d'accueil dans la zone, ont été contraints de fuir. Un grand nombre d'entre eux ont trouvé refuge dans les localités de Mangina centre, district de Masembembe, Bilombe, Beu et le village de Mununze dans la zone de santé de Mabalako, à l'ouest du territoire de Beni.  La situation dans la zone est caractérisée par une détérioration de l'accès aux moyens de subsistance tant pour les déplacés que pour les populations hôtes, une dégradation des conditions de vie et des préoccupations croissantes en matière de protection.

On 29 and 30 June 2024,  armed bandits attacked the communities of Sabaru, Tukurwa in Zurmi ward of Zurmi local government area (LGA) and Magezawa in Galadima Dan Galadima ward in Kaura Namoda local government area (LGA) of Zamfara State and the community Idon ruwa in Tidibale ward of Isa local government area (LGA) of Sokoto State. Ten casualties/injuries were reported. The attack affected 1, 133 individuals in 227 households. The affected individuals included 634 children, 281 women and 218 men.

Of all the needs identified, food and security were the most prevalent. Other needs included shelter and non-food items (NFI).

Following these events, DTM (Displacement Tracking Matrix) field staff conducted rapid assessments to inform the humanitarian community and Government/partners, and to enable a targeted response.