Internal displacement

Following the increase in localized displacement due to fires, DTM Sudan released the following report summarizing DTM updates on displacement due to fire incidents across Sudan, from 29 April to 07 May 2024.

DTM field teams reported seven fire incidents across North Darfur (2), South Darfur (2), East Darfur (2), West Kordofan (1), and Gedaref state (1). Some fires were reportedly caused by increased temperatures and drier climate conditions, while others were due to household accidents.

Highlights 

• Fires displaced an estimated 1,900 individuals (approximately 380 households) between 29 April and 07 May 2024.
• Over 355 houses were partially damaged or destroyed by the fires. 
• The fires resulted in localized displacement: the majority of displaced households sought shelter with host communities within the same locations.

The War in Ukraine has caused massive displacement, with about 3.7 million people forced to flee their homes, land, and families. Most of them want to go back to where they came from, underlining the pressing need for a recovery and transition strategy that links humanitarian and development efforts, addresses the immediate needs of the communities affected by displacement, and prepares them for their collective future. Aware of this necessity and in line with the global action on internal displacement, the Ukrainian government, the UN, and partners are implementing a comprehensive recovery and transition plan that prioritises data-based approaches and participation so that the displaced people and their host communities can shape and achieve lasting solutions to their displacement.

This research report examines the views of the displaced and their hosts to understand their experiences, hopes, and preferences for durable solutions. It provides useful insights to inform the creation of a 'Joint Analytical Framework' in Ukraine to track progress towards solutions pathways and guide future policies and programs.

Afin de mieux comprendre les mouvements et tendances migratoires dans un espace géographique donné, l’Organisation Internationale pour
les Migrations (OIM), à travers la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix (DTM), en anglais), met en oeuvre l’activité de suivi des flux de populations (Flow Monitoring (FM), en anglais). Le suivi des flux est composé de deux outils : l’inventaire des flux (Flow Monitoring Registry (FMR), en anglais) et les enquêtes individuelles (Flow Monitoring Survey (FMS), en anglais). Le suivi des flux a pour objectif de recueillir des données sur le nombre et les caractéristiques des personnes en déplacement dans des zones à forte mobilité, à travers des points (postes) de suivi (Flow Monitoring Points (FMP), en anglais) installés dans ces zones. Cette activité facilite la compréhension des mouvements migratoires et permet de préparer des stratégies et des réponses appropriées dans un contexte migratoire mixte motivé par des facteurs concomitants tels que les conflits et les raisons économiques. Le conflit armé sévissant au Soudan depuis mi-avril 2023, continue d’occasionner le déplacement de milliers de personnes en provenance du Soudan vers la République Centrafricaine (RCA), l’OIM en coordination avec la Commission Nationale pour les Refugies (CNR), poursuit depuis le 9 Février 2024 ses activités de Flow Monitoring Survey (FMS) et le Flow Monitoring Registry (FMR) au niveau du point d’entrée de Am-dafock, situé dans la préfecture de Vakaga à la frontière entre la RCA et le Soudan. Cette activité consiste à inventorier le nombre de personnes entrant de part et d'autre de la frontière, définir leurs profils, motivations, destinations et intentions futures. L’activité est conduite par des partenaires opérationnels de la DTM.
Ce tableau de bord présente des analyses basées sur les informations collectées entre le 09 février au 02 Avril 2024 sur un échantillon des
populations migrantes ayant franchi le point d’entrée d’Am-dafock lors cette période.

La Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM, en anglais) est un outil de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) permettant de faire le suivi des déplacements et des mouvements de populations et d’avoir une meilleure compréhension de leurs besoins ainsi que de leurs profils, intentions et accès aux services. L’objectif de la DTM est de capturer et d’analyser, de manière régulière et à différents niveaux, les données relatives aux flux de populations et de disséminer ces données auprès des autorités et de la communauté humanitaire. Dans ce cadre, la DTM développe et partage divers produits d'information (rapports, analyses, tableaux de bord...) compilant et représentant les données recueillies, de manière à en faciliter la compréhension. Dans le souci de maintenir ses produits d’information en accord avec les besoins de la communauté humanitaire en termes d’analyses, la DTM en République centrafricaine a conduit une enquête en ligne sur l’utilisation et la qualité perçue de ses publications. Vingt partenaires ont donné des réponses à cette enquête. Le présent « Dashboard » en résume l’essentiel.

The Central Sahel area, and in particular the Liptako Gourma region, which borders Burkina Faso, Mali and Niger, is affected by a complex crisis involving growing competition over dwindling resources; climatic variability; demographic pressure; high levels of poverty; disaffection and a lack of livelihood opportunities; communal tensions; the absence of state institutions and basic services; and violence related to organized crime and non-state armed groups. The crisis has triggered significant displacement of populations in the concerned countries and is affecting neighbouring countries such as Mauritania and the coastal countries.

As of April 2024, 3,135,099 individuals have been displaced, including 2,636,880 internally displaced persons (84% of the displaced population) and 498,219 refugees (16% of the displaced population). Sixty-seven per cent of the displaced populations (2,100,990 individuals) were located in Burkina Faso, while 14 per cent resided in Mali (442,363 individuals), 11 per cent in Niger (352,553 individuals) and 4 per cent in Mauritania (119,354 individuals). The crisis’ recent spill over to coastal countries, namely Côte d’Ivoire, Ghana, Togo and Benin, shows growing number of refugees coming from the Central Sahel and populations internally displaced. As of April, 119,839 individuals were affected by displacement within the four countries (18,897 in Benin, 47,392 in Côte d’Ivoire, 7,238 in Ghana and 46,312 in Togo) of which 30,372 were internally displaced.

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  

​En avril 2024, 3 135 099 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (84% de la population affectée) et 498 219 réfugiés (16% de la population affectée). Soixante-sept pour cent des individus (2 100 990 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (442 363 personnes), 11 pour cent au Niger (352 553 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En avril, sont recensés 119 839 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 47 392 en Côte d’Ivoire, 7 238 au Ghana et 46 312 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.​

The Central African Republic (CAR), which has experienced continuous volatility for the past two decades, has been riddled by a crisis which ignited in 2012 with a violent takeover of power and has developed into a complex protracted state of permanent insecurity and fragility which has spilled over into neighbouring countries. The crisis is characterized by power struggles amongst elites, the absence of state institutions and public investment, religious and ethnic tensions and disputes for the control of key resources. Moreover, the crisis in Sudan, which started in April 2023, is affecting the eastern part of the CAR witnessing arrivals of displaced populations. As of April 2024, 4,033,831 individuals were affected, including 521,857 internally displaced persons (13% of the displaced population), 2,196,858 returnees former IDPs (54%), 528,521 returnees from abroad (13%) and 786,595 refugees (20%). In the CAR, the largest displaced population consists of former IDP returnees. Refugees from the CAR are primarily hosted by Cameroon (353,153 individuals, or 47% of the refugees), the Democratic Republic of the Congo (DRC) (212,437 individuals, or 28% of the refugees) and Chad (134,184 individuals, or 18% of the refugees). Nonetheless, 15,150 refugees from the Central African Republic are still living in Sudan (2% of the refugees). Since the beginning of the Sudan crisis, a total of 41,795 individuals have entered the CAR. Indeed, the country is home for refugees from neighbouring countries, hosting a total of 35,197 refugees coming from Sudan (24,466 individuals), the DRC (6,440 individuals), South Soudan (2,792 individuals) and Chad (1,499 individuals).

The crisis currently affecting the Lake Chad Basin states results from a complex combination of factors, including conflict with non-state armed groups, extreme poverty, underdevelopment and a changing climate, which together have triggered significant displacement of populations. As of April 2024, Cameroon, Chad, Niger and Nigeria were hosting an estimated 6,089,049 affected individuals made up of internally displaced persons (IDPs), returnees (former IDPs and returnees from abroad) and refugees (both in- and out-of-camp). Thirteen per cent of the affected population (775,827  individuals) were located in Cameroon, while 5 per cent resided in Chad (296,654 individuals), 9 per cent in Niger (559,212 individuals) and finally, 74 per cent in Nigeria (4,457,356 individuals). Overall, the numbers show increases in IDPs (+1%) and returnees from abroad (+5%), and a decrease in refugees (-2%) since December 2023.