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Crisis Responses
Internal displacement
Domain host
displacement.iom.int
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DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
French
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Apr 10 2024
Apr 15 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de cinq informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non-gouvernementales (ONG), des organisations de la société civile (OSC) et des représentants des populations dans les lieux affectés.
Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations des localités de Tourou et de Magoumaz vers les localités de Mokolo Centre (quartiers de Tascha Haman-Gawar, Zimangayak-Ldamtsai, Ouro-Kessoum et Mendézé) et le site de Mikilik dans l’arrondissement de Mokolo, département du Mayo-Tsanaga.
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Mar 08 2024
Apr 09 2024
Activité
- Survey
- Flow Monitoring Survey
- Flow Monitoring
Depuis la fin du mois de février 2024, la situation sécuritaire s’est détériorée dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP), la capitale d’Haïti. En plus de créer des déplacements à l’intérieur de la ZMPP, l’insécurité généralisée poussent de plus en plus de personnes à quitter la capitale pour trouver refuge dans les provinces, en prenant les risques de passer par des routes contrôlées par des gangs. Afin de suivre ces mouvements vers les provinces et informer les stratégies de réponse adéquates, la DTM a lancé des collectes de données au niveau de plusieurs stations de bus les plus utilisées dans la capitale (voir la page 5 pour plus de détails sur la méthodologie). En un mois de mise en œuvre de cette activité (depuis le 08 mars), elle a permis d’observer les mouvements de 94 821 personnes quittant la ZMPP (voir les pages 3 et 4 pour plus de détails sur le profil de ces personnes). Ces personnes ont en majorité (58%) pris des moyens de transport se dirigeant vers les départements du Grand Sud (Grande’Anse, Sud, Nippes et Sud-Est). Il est à noter que cette région accueille déjà plus 116 000 personnes qui avaient en grande partie fui la ZMPP durant des mois passés (voir le rapport sur les déplacements dans le Grand Sud).
La moitié de flux se sont dirigés vers 3 communes de destination principale : Jérémie (dans la Grande’Anse), Les Cayes (Sud) et Léogâne (Ouest). Il convient de souligner que les provinces n’ont pas suffisamment d’infrastructures et les communautés hôtes n’ont pas de ressources suffisantes qui peuvent leur permettre de faire face à ces flux de déplacements massifs venant de la capitale.
Il convient de souligner qu’au début du mois de mars, lorsque la situation sécuritaire s’est empirée, ce sont les personnes qui étaient déjà déplacées internes (PDIs) qui ont été les premières à commencer à quitter la capitale. Au fil du temps, les personnes qui n’étaient pas de PDIs deviennent de plus en plus nombreuses à aussi quitter la capitale : au 10 mars, 86% des personnes quittant la ZMPP étaient des PDIs. Un mois plus tard, ce pourcentage a baissé à 60% alors que près de 40% sont des personnes qui n’avaient jamais fui leur résidence et qui décident de la quitter et chercher refuge en provinces. Ceci décrit encore plus la détérioration de la situation dans la capitale, vu que quitter la capitale pourrait être une décision relativement plus rapide à prendre pour une personne qui était déjà déplacée que pour celle qui était encore dans sa résidence et qui décide de la quitter pour chercher refuge en provinces.
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.
En mars 2024, il est dénombré un total de 4 035 261 individus affectés, y compris 520 060 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 789 822 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (354 725 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (212 211 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 184 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 18 279 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 34 012 réfugiés venus du Soudan (23 308 individus), de la RDC (6 425), du Sud Soudan (2 786 individus) et du Tchad (1 493 individus).
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En mars 2024, 3 046 874 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (87% de la population affectée) et 409 994 réfugiés (13% de la population affectée). Soixante-neuf pour cent des individus (2 100 686 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (419 534 personnes), 10 pour cent au Niger (289 051 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En mars, sont recensés 118 249 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 45 900 en Côte d’Ivoire, 7 142 au Ghana et 46 310 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.
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DTMDRC@iom.int
Emplacement
Democratic Republic of the Congo
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
Période couverte
Mar 14 2024 -Mar 29 2024
Les données sur les déplacements recueillies dans cette dix-septième analyse de crise montrent une diminution de nombre de personnes déplacées par rapport à la publication précédente. Le nombre de personnes déplacées est passé de 1,689,260 à 1,561,676 personnes au 29 mars 2024. Cette diminution de 8 pour cent est due à des affrontements qui se sont déroulés dans les villages déjà vidés de leurs populations du groupement de Kamuronza dans le territoire de Masisi et ceux du territoire de Nyiragongo. Bien que la majorité des personnes déplacées se trouvent dans des communautés d'accueil, les sites de déplacement continuent d'accueillir une proportion importante (41%) de personnes déplacées. Certains sites offrent des abris temporaires et une aide de base, mais la plupart ne parviennent pas à répondre adéquatement aux besoins des personnes touchées. Ces sites sont souvent surpeuplés et ont du mal à fournir des services essentiels tels que la sécurité, l’eau potable, la nourriture et les installations sanitaires, ce qui aggrave les difficultés des personnes déplacées. En conséquence, la vulnérabilité de ces personnes s’est accrue, en particulier pour celles déjà confrontées à des conditions de vie difficiles.
Population Groups
IDPs
Returnee (Previously Internally Displaced)
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Admin Area 4
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Apr 01 2024
Apr 04 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Site Assessment
Afin de continuellement informer les réponses humanitaires dans les sites de la ZMPP, le cluster CCCM et la DTM conduisent des collectes des données régulières dans ces sites pour mettre à jour les informations de base sur la situation de déplacement dans les sites.
Ce rapport présente la situation au 04 avril 2024. Au total 87 sites sont actifs dans la ZMPP accueillant 89 007 PDIs, cela représente 0.3% de plus comparé à la dernière mise à jour du 27 mars.
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Emplacement
Haiti
Activité
- Mobility Tracking
- Site Assessment
Période couverte
Apr 01 2024 -Apr 04 2024
Ce dataset inclut les données sur les Populations Déplacées Internes résidant dans des sites dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP) à la date du 04 avril 2024. Au total, 89 007 PDIs (21 531 ménages) sont accueillies dans 87 sites dans la ZMPP, soit 0.3% de plus qu'au 22 mars 2024. Sur les 87 sites, 34 sont des écoles.
Population Groups
IDPs
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Admin Area 4
Admin Area 5
Site
Site or Location
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Full Coverage
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Mar 08 2024
Mar 27 2024
Activité
- Survey
- Flow Monitoring Survey
- Flow Monitoring
Depuis quelques semaines, les attaques armées se sont intensifiées dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP), la capitale d’Haïti. En plus de créer des déplacements à l’intérieur de la ZMPP, les attaques et l’insécurité généralisée poussent de plus en plus de personnes à quitter la capitale pour trouver refuge dans les provinces, en prenant les risques de passer par des routes contrôlées par des gangs. Afin de suivre ces mouvements vers les provinces et informer les stratégies de réponse adéquates, la DTM a lancé des collectes de données au niveau de plusieurs stations de bus les plus utilisées dans la capitale (voir la page 5 pour plus de détails sur la méthodologie). Depuis le début de cette activité, le 08 mars, jusqu’au 27 mars, cette activité a permis d’observer les mouvements de 53 125 personnes quittant la ZMPP (voir les pages 3 et 4 pour plus de détails sur le profil de ces personnes). Ces personnes ont en majorité (61%) pris des moyens de transport se dirigeant vers les départements du Grand Sud (Grande’Anse, Sud, Nippes et Sud-Est). Il est à noter que cette région accueille déjà plus 116 000 personnes qui avaient en grande partie fui la ZMPP durant des mois passés (voir le rapport sur les déplacements dans le Grand Sud).
Il convient de souligner que les provinces n’ont pas suffisamment d’infrastructures et les communautés hôtes n’ont pas de ressources suffisantes qui peuvent leur permettre de faire face à ces flux de déplacements massifs venant de la capitale.
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DTM DRC, iomdrcdtm@iom.int
Langue
English
Emplacement
Democratic Republic of the Congo
Période couverte
Mar 07 2024
Mar 16 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
Suite à l’escalade des hostilités entre le groupe armé M23 et les Forces armées congolaises (FARDC) et leurs alliés à la fin du mois de janvier 2024, une importante crise de déplacement s’est développée dans la région orientale de la République démocratique du Congo (RDC), en particulier dans la province du Nord-Kivu. De nombreuses personnes et familles ont été déracinées de leurs communautés, cherchant la sécurité et un abri dans diverses zones en raison de la détérioration des conditions de sécurité. L’intensification du conflit a contraint les ménages à abandonnerleursrésidences, ce qui a entraîné des déplacements massifs de leurslieux d’origine vers des communautés d’accueil, des sites établis, des centres collectifs et des sites nouvellement créés.. En réponse à ces mouvements de population, en particulier vers les sites existants ou nouvellement établis, la matrice de suivi des déplacements (DTM) a effectué des enregistrements pour maintenir les données à jour, collecter des informations sur les nouveaux sites, informer régulièrement les parties prenantes sur l’évolution des déplacements, et fournir des données en vue d’une éventuelle assistance humanitaire.
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DTMmauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Dec 11 2023
Jan 31 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Village Assessment
La mobilité pastorale ou transhumance est une tradition de longue date en Mauritanie, par laquelle des éleveurs, parfois des familles entières, y compris les enfants, se déplacent à la recherche d’eau et de pâturages. En conséquence, le calendrier et les itinéraires de transhumances se font en concordance des pluies, ainsi que de la distribution de l’eau et des pâturages, qui varient d’une saison à l’autre. Compte tenu des conditions environnementales difficiles en Mauritanie et des répercussions sur les productions végétales et animales, y compris sur la sécurité alimentaire des populations, et dans le contexte actuel d’aléas climatiques, économiques et sécuritaires croissants, on constate que les systèmes de mobilité pastorale connaissent des évolutions importantes sous les effets combinés du changement climatique, de la pression démographique, de la baisse de la fertilité des sols et de l’insécurité.
Dans le cadre du projet «Renforcement des capacités nationales et locales en matière de préparation et réponse aux catastrophes dans les zones frontalières et de transhumance couloirs dans la région du Hodh Ech Chargui en Mauritanie » financé par la Protection civile et aide humanitaire de l’Union européenne (ECHO) et mis en œuvre par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au niveau de la Wilaya du Hodh Charghi et plus précisément dans les moughataas de Bassiknou et d’Adel Bagrou, plusieurs activités sont mises en place y compris des activités de collecte de données sur la migration et le changement climatique.
L’objectif de la collecte de données est d’informer sur les mouvements de transhumance passant dans les moughataas d’Adel Bagrou et de Bassikounou durant la période post-hivernale (après avoir effectué le même exercice en période pré-hivernale) mais également de voir l’impact du changement climatique sur les mouvements de transhumance. Spécifiquement, il s’agit :
•D’estimer la taille des troupeaux passant par les principaux points de passage dans les moughataas ciblées par le projet
•De déterminer le profil des personnes accompagnant ces mouvements de transhumance
•De mesurer la santé des troupeaux en transhumance
•D'obtenir des informations sur la perception des transhumants sur le changement climatique et les mouvements de transhumance
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