Internal displacement

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displacement.iom.int
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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
French
Emplacement
Période couverte
Oct 01 2023
Oct 31 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  ​

​En octobre 2023, 3 007 847 individus sont déplacés, y compris 2 643 282 personnes déplacées internes (88%  de la population affectée) et 364 565 réfugiés (12% de la population affectée). Soixante-dix pour cent des individus (2 098 917 personnes) se situaient au Burkina Faso, 15 pour cent résidaient au Mali (465 403 personnes), 9 pour cent au Niger (263 918 personnes) et 3 pour cent en Mauritanie (104 080 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En octobre, sont recensés 84 529 individus affectés dans ces quatre pays réunis (2 293 au Bénin, 28 736 en Côte d’Ivoire, 7 195 au Ghana et 46 305 au Togo) dont un total de 22 818 déplacés internes.​ D’autres estimations portent à 66 915 le nombre de réfugiés vivant dans ces quatre pays (13 499 au Bénin, 26 569 en Côte d’Ivoire, 3 326 au Ghana et 23 521 au Togo)

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
French
Emplacement
Période couverte
Oct 01 2023
Oct 31 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Site Assessment
  • Village Assessment

La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En octobre 2023, il est dénombré un total de 3 923 951 individus affectés, y compris 488 866 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 125 798 retournés anciennes PDI (54%), 513 037 retournés de l’étranger (13%) et 796 250 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (353 701 individus ou 44% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (211 963 individus ou 27% des réfugiés) et au Tchad (128 619 individus ou 16% des réfugiés). Néanmoins, 18 597 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 15 335 individus qui sont entrés en RCA traversant la frontière d’Am-Dafock. Le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 48 052 refugiés venus du Soudan (37 549 individus), de la RDC (6 411), du Sud Soudan (2 747 individus) et du Tchad (1 345).

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DTM Chad, DTMTchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
Sep 01 2023
Sep 30 2023
Activité
  • Survey
  • Flow Monitoring

Suite à la transmission des informations par les sentinelles aux points focaux des organisations pastorales (COPAFIB) et après la vérification de ces alertes, des actions sont entreprises par différents acteurs locaux afin d’apporter des solutions pour atténuer la situation conflictuelle indiquée par les « alertes événements ». De ce fait, aux types d’alertes correspondent des actions de résolution ou de prévention des conflits liées aux mouvements de transhumance. Ces actions constituent des réponses aux alertes. Ce rapport présente les principaux résultats de la collecte réalisée pendant le mois de septembre 2023 dans les provinces du Ouaddaï, Sila et Salamat.

Pendant la période de septembre 2023, aucune alerte « prévention » n’a été signalée dans les provinces couvertes. En effet, toutes les alertes répertoriées étaient liées à des événements. Ces événements ont entrainé des conséquences considérables dont la perte de 116 vies humaines et 80 personnes blessées.

Durant la période de cette collecte trois alertes de type événement ont été enregistrées dont des tensions intercommunautaires (34%), de conflit agro-pastoral (33%) et autre type de conflit (33%) survenus suite à des dégâts dans les champs alentours par groupes pastoraux (34%), vol des bétails (33%) et interdiction de l’utilisation des couloirs de transhumance officiel (33%). Par ailleurs, les acteurs impliqués dans ces conflits sont en grande partie des groupes pastoraux en transhumance, des agriculteurs et des éleveurs venus des environs mais aussi des groupes d’individus armés non étatique. Ainsi, parmi les conflits répertoriés, 33 pour cent ont été résolus avec l’implication des autorités locales et/ou nationales (100%) à travers notamment la médiation sociale et l’assistance de la communauté avoisinant l’événement.
 

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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Nov 17 2023
Nov 21 2023
Activité
  • Survey
  • Flow Monitoring Survey
  • Depuis le début des affrontements au Soudan, plus de 542 000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad. L’OIM estime que plus de 98 513 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que ce nombre passe à 150 000 d’ici fin mars 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour.
  • En coordination avec la CNARR et les organisations humanitaires, l’OIM a déjà enregistré 88 604 retournés et 241 ressortissants de pays (Soudan du Sud, Niger, Ethiopie, République Centrafricaine, Burkina Faso, Sierra Leone, Ouganda et Nigéria) dans 36 localités dans trois provinces.
  • La plupart des retournés sont installés spontanément près de la frontière avec le Soudan et ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles non alimentaires, de soutien sanitaire et de protection.
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Oct 12 2023
Nov 10 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Site Assessment
  • Baseline Assessment
  • Village Assessment

Ce rapport présente les résultats clés des évaluations sur la situation de déplacement dans le département de l'Ouest, notamment dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP).

Au total, 146 584 personnes sont en situation de déplacement interne dans ce département, dont 139 853 dans la ZMPP. Ceci représente une augmentation de 7% des PDI dans la ZMPP. D'autre part, la proportion des PDIs dans les sites continue d'augmenter, comparée à celle dans les familles d'accueil : au cours du round 3, sur le total des PDIs 38% étaient dans des sites; ce pourcentage est passé à 45% lors du round 4 et maintenant à 58% lors ce round 5.

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iomabidjan@iom.int
Langue
French
Emplacement
Côte d’Ivoire
Période couverte
Aug 14 2023
Sep 13 2023
Activité
  • Displacement Solutions

Les populations du nord de la Côte d’Ivoire sont confrontées à des conditions de vie souvent difficiles, marquées par des défis multiples et interdépendants: arrivée croissante de populations fuyant la crise sahélienne, insécurité grandissante et manque de services sociaux de base de qualité et d’opportunités socio-économiques. En outre, les tensions communautaires sous-jacentes dues à l’accès et à la gestion des ressources naturelles, qui sont affectées par les effets négatifs du changement climatique, mettent en péril la coexistence pacifique entre les populations du nord. La détérioration de  la situation sécuritaire et la recrudescence des attaques de groupes armés non-étatiques au Burkina Faso ont entrainé un afflux sans précédent de ressortissants burkinabés en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2023. Les populations hôtes dans les régions du Tchologo et du Bounkani, étant parmi les plus pauvres du pays, ont du mal à absorber ce flux croissant de populations déplacées. Pour faire face à ce défi, le gouvernement a construit un centre de transit dans chacune des deux régions pour accueillir les réfugiés et les migrants du Burkina Faso. Dans la région du Bounkani en particulier, il a été rapporté qu’un grand nombre de personnes déplacées viennent du Burkina Faso avec leur bétail, augmentant ainsi la pression sur les ressources naturelles déjà rares et intensifiant potentiellement la dynamique des tensions entre les communautés. Selon une évaluation menée par le Conseil National de Sécurité, certaines personnes déplacées ont fait part de leur volonté de continuer leur migration vers le sud de la région du Bounkani. Dans ce contexte, et pour soutenir le gouvernement et les acteurs de développement à mieux programmer leurs interventions futures en matière d’accès aux services et moyens de subsistance, de cohésion sociale et de résilience dans les régions impactées par le déplacement, l’OIM a déployé l’indice de solution et de mobilité (Solutions and Mobility Index (SMI), en anlgais) dans la région du Bounkani. L’objectif du ISM est d’identifier les poches de stabilité et de fragilité pour favoriser la création de stratégies efficaces et le développement de projets spécifiques aux localités pour renforcer la résilience des populations de façon durable.

 

Ce rapport présente les résultats du premier round de l’indice de solution et de mobilité dans la région du Bounkani en Côte d’Ivoire. Les données utilisées pour calculer le ISM ont été collectées entre les mois d’août et de septembre 2023.

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DTM Cameroun, DTMCameroon@iom.int
Langue
French
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Aug 01 2023
Aug 31 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Site Assessment

Ce tableau de bord présente un bref aperçu de la situation de déplacement ainsi que les besoins humanitaires.

Depuis 2014, le Cameroun est l’objet d’attaques perpétrées par des groupes armés. Les attaques et les menaces récurrentes continuent de provoquer des déplacements de populations vivant dans la région de l’Extrême-Nord. Du fait de sa situation géographique et culturelle, et notamment sa proximité avec le Nigéria et le Tchad, la région a subi des dégâts matériels et humains importants.

En réponse, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) déploie, depuis novembre 2015, la Matrice  de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix- DTM, en anglais), un outil qui collecte des données sur les tendances de déplacement ainsi que les besoins humanitaires multisectoriels des personnes affectées par les crises. Ces informations sont analysées et partagées avec la communauté  humanitaire afin d’orienter les programmes de réponse ou des évaluations sectorielles plus approfondies.

La  collecte de données a été conduite entre le 18 et le 29 août 2023 auprès de 5 801 ménages dans les six départements  (Diamaré, Logone-Et-Chari,  Mayo-Danay, Mayo-Kani, Mayo Sava et Mayo-Tsanaga) de la région de l’Extrême-Nord suivant un questionnaire élaboré par l’OIM, OCHA et les différents secteurs, l’aperçu des besoins a été obtenu à la suite des analyses des données conjointes faite avec les chefs de file de chaque secteur.

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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Nov 15 2023
Nov 16 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Après le décès d’un chef de gang dans la commune de Soleil, des attaques armées y sont survenues, conduisant aux déplacements d’environ 248 ménages constitués de plus de 1 000 personnes. Ces attaques sont toujours en cours au moment de l’élaboration de ce rapport et d’autres déplacements de populations peuvent survenir, auquel cas, la DTM publiera des rapports de mise à jour. La quasi-totalité de personnes déplacées se sont dirigées vers des familles d’accueil, notamment vers la commune de Delmas.

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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Nov 08 2023
Nov 16 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Le 5 novembre 2023 28 ressortissants tchadiens 26 hommes, 2 femmes) ont été collectivement expulsés de la Libye et sont arrivés dans la ville d’ Ounianga Kébir le 7 novembre 2023 La plupart des personnes expulsées sont originaires de Guéra W adi Fira Ouaddaï et Batha Ces derniers ont affirmé avoir été emprisonnés en Libye pendant une période allant de un à sept mois à Benghazi, Djidabya et Kouffra avant d'être expulsés. De ce fait une équipe de l’Organisation Internationale pour les migrations ( a mené une évaluation à Ounianga Kébir le 8 novembre 2023 afin d’enregistrer ces personnes expulsées. Ainsi, le même jour, ces derniers ont reçu de l’assistance en nourriture en articles non alimentaires (notamment des couvertures et des nattes), des soins de santé et du transport vers leurs localités d’origine.

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DTM Chad, DTMTchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Jun 01 2023
Aug 31 2023
Activité
  • Survey
  • Flow Monitoring

L’enquête détaillée a pour objectif de mieux comprendre les mouvements de transhumance, notamment les rôles des transhumants, les principales sources d'informations utilisées pour s'informer sur la proximité de pâturage, la raison du mouvement des éleveurs, les itinéraires empruntés, le niveau d’éducation des transhumants et le changement de route au cours du mouvement mais aussi l'état des pâturages, entre autres Ce rapport présente les principaux résultats de la collecte réalisée pendant les mois de juin à août 2023 à l’est du Tchad, principalement dans les provinces du Ouaddaï, Sila et Salamat. 


Lors de cette collecte, 615 transhumants ont été interrogés Selon les données collectées, 76 pour cent des transhumants ont plus de 10 ans d'expérience dans le rôle de chef de troupeaux Seuls 2 pour cent ont occupé ce rôle entre 2 et moins de 3 ans Une vaste majorité 98 des transhumants ont indiqué qu’ils sont propriétaires ou co propriétaires de leurs troupeaux Plus de la moitié des personnes interrogées ont signalé que le bouche à oreille est le principal moyen utilisé comme source d’information pour l’obtention des informations sur le pâturage de proximité Ainsi, le bouche à oreille leur permet de s’informer rapidement sur la situation pastorale, de façon fiable L’éclaireur présente la deuxième source d’information 47 et l’intermédiaire est mentionné en troisième lieu 21 Les résultats de l'enquête ont montré que 60 pour cent des transhumants n’ont suivi aucun cursus d’enseignement, contre 39 pour cent qui ont reçu une éducation coranique et 1 pour cent une éducation primaire La quasi totalité des transhumants sont des hommes dont la tranche d'âge est comprise entre 36 et 59 ans.