Dashboard/Fact Sheet

A total of 316 alerts were recorded in March 2024. Among these, 283 alerts (90%) were classified as events, while 33 (10%) related to movements. All alerts in Demsa, Lamurde, Girei, and Shelleng LGAs in Adamawa state were event-related. In Numan LGA, event alerts accounted for 96 per cent of reported alerts, while 4 per cent were movement alerts. Similarly, in Mayo-belwa LGA, event alerts comprised 95 per cent of alerts, while movement alerts constituted 5 per cent. In Guyuk LGA, 80 per cent of alerts were event-related, with the remaining 20 per cent credited to movement alerts. In Taraba state, Zing LGA reported 67 per cent of event-related alerts and 33 per cent are movement-related of cattle. Additionally, Lau LGA reported 67 per cent movement-related alerts and 33 per cent are event-related. Disaggregated ward-level data indicates that Kodompti and Demsa wards in Numan LGA and Demsa LGA of Adamawa state reported the highest percentage of events, each comprising 8 per cent of the total alerts.

This report is an overview of the data collected from 1 to 31 March 2024 at Mangochi FMP in Malawi along the border with Mozambique and Karonga FMP in Malawi along the border with the United Republic of Tanzania. The Flow Monitoring Registry (FMR) collects data at Flow Monitoring Points (FMPs) through direct observation and interviews with key informants, including staff working at transit stations, border patrol officers, local authorities, bus or taxi drivers and travellers themselves. The FMR gathers data on the number of travellers crossing FMPs, as well as the provenance, next destination, vulnerabilities and means of transport of travellers. 

Suite au conflit armé survenu en avril 2023 au Soudan, des milliers de personnes ont été contraints de quitter ce pays pour se réfugier au Tchad, principalement à l’Est. Ces ressortissants tchadiens vivant au Soudan depuis des nombreuses années ont été enregistrés par l’OIM dans 41 lieux de déplacement dans les provinces du Sila et du Ouaddaï. La majorité (61 %) des sites de déplacement se trouvent dans la sous-préfecture d'Adre et constituent 55 pour cent de la population totale des retournés dans les deux provinces.

En effet, l’objectif de cette évaluation était de mesurer les profils, les vulnérabilités, les infrastructures ainsi que les besoins des populations déplacées à la suite de cette crise, afin de mieux orienter les résultats vers la planification de solutions durables pour les personnes déplacées. Les données sont collectées à travers des entretiens avec des informateurs clés (autorités locales, chefs traditionnels, représentants des personnes déplacées et gestionnaires de sites) dans les villages et sites d’accueil des personnes déplacées, ainsi que par des observations directes dans ces localités.

Ainsi, ce tableau de bord présente les résultats d'évaluations menées du 03 janvier au 08 février 2024, dans 41 lieux de déplacement situés dans les provinces du Ouaddaï et Sila.

Depuis le 20 mars 2024, une montée des eaux a été constatée au lac Tanganyika, à la marée de Niangara et aux débordements des rivières Mulongwe, Kalimabenge, Kamvimvira et Kabimba dans la ville d’Uvira, communes de Kalundu, Mulongwe et Kavinvira de la zone de santé d’Uvira. Ces inondations ont affecté sept quartiers (Kalundu, Namianda, Kimanga, Rombe 1 & 2, Kasenga, Kanvinvira), entraînant la destruction de biens, notamment des habitations et des terres agricoles avoisinantes. Les résidents touchés ont été contraints de se réfugier dans des zones non touchées situées dans les quartiers de Kavinvira, Kasenga, Kakombe, Rombe 1, Kimanga, Nyamyanda, Kalundu et Kabimba des communes de Kavinvira, Mulongwe et Kalundu à Uvira. Un total de 6 861 Ménages de 34 358 Individus déplacés internes dont 6 530 Ménages de 32x594 individus en familles d’accueils et 331 ménages de 1 764 Personnes dans les centres collectifs. Plus de 2 800 maisons ont été inondées lors de cet événement. Les dégâts se sont étendus à 17 écoles primaires, 20 écoles secondaires, 7 écoles maternelles et 3 universités, ainsi qu’à 9 églises locales. De plus, plus de 800 robinets d’eau potable ne fonctionnent plus correctement. Les inondations ont également touché 5 marchés importants (le Marché de Frontière, le Marché Tumaini Africa, le Marché Kunzira, le marché Zaïrois et le Marché Maendeleo). Les ports de Kalundu et de Kasenga (Port de Gaby) ainsi que la plage Maendeleo ont été submergés par les eaux. Selon les estimations, plus de 120 hectares de terres agricoles ont été inondés.

Over the reporting period, a total of 15,885 movements were  observed at five Flow Monitoring Points (FMPs) through random interviews with travelers. These locations were chosen strategically as major transit points for monitoring movements in and out of Nakivale refugee settlement and from the border between Uganda and the Democratic Republic of Congo through Nyakabande Transit Center. In the reporting period (19 February, 2024 - 19 March, 2024) the majority of movements from Nakivale settlement were outgoing flows at 59% against incoming flows (at 41%). Forty-four per cent of the observed movements were refugees at the five FMPs.

The means of transport commonly  used was   foot at 37%). Other means used included; motor bike & bike (28%), taxi or car (23%), truck (8%), bus (2%) and others (2%). Most of the flows were due to economic reasons at 29%). Other reasons for the movements included; family reasons (15%) and return (14%). Most of the movements were observed at the Nakivale check point FMP representing 52%) followed by Busanza at 18%), Bunagana (17%), Rugaaga (8%) and Nyakabande transit centre (5%).

Vulnerabilities among the travelers was mostly registered among  children under five at 6%), pregnant and/lactating mother at 6%) and the elderly (at 1%).

Out of the 4,531 movements driven by economic reasons, 60% were  business related activities such as one-off market transactions, sales/purchases, meetings, and business trips. 29% of the movements were regular daily or weekly travel for work or livelihood activities (including commuting and mining). Additionally, 10% of the movements were motivated by job opportunities, while the remaining 1% fell into other categories.

• Depuis le début des affrontements au Soudan, plus de 700 000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad. L’OIM estime que plus de 164 422 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que ce nombre passe à 204 000 d’ici fin aout 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour et à la suspension actuelle du corridor humanitaire entre Adré et le Darfour.

• En tant qu'agence principale pour la réponse aux retournés, l'OIM collabore avec un éventail de partenaires opérationnels, notamment le gouvernement du Tchad, le HCR, OCHA, la FLM, PUI, l'UNICEF, MSF, l'UNFPA, LMI, le CICR, l'IRC, ACTED, la Croix-Rouge tchadienne, HELP-Tchad, ATURAD, Concern Worldwide, COOPI, INTERSOS et PAM.

• En coordination avec la CNARR et les organisations humanitaires, l'OIM a déjà enregistré plus de 101 347 retournes et 365 ressortissants de pays tiers (Soudan du Sud, Niger, Éthiopie, République centrafricaine, Burkina Faso, Sierra Leone, Nigéria et Ouganda) dans 38 localités de trois provinces.

• La plupart des retournés sont installés spontanément près de la frontière avec le Soudan et ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles non alimentaires, de soutien sanitaire et de protection.

• L’OIM soutient la relocalisation des retournés d’Adre vers la communauté de retournés nouvellement développée de Tongori, dans la province du Ouaddaï, où elle leur offre des abris, une assistance WASH, NFI et une assistance en matière de protection/MHPSS. Plus de 13 000 personnes ont jusqu’à présent été relocalisées. L'OIM développe également le site de Deguessa, dans la province de Sila, avec une assistance en matière d'abris, de WASH et de protection/MHPSS au profit de plus de 25 000 retournés.

• L'OIM se coordonne avec les autorités locales et les représentations diplomatiques pour le retour volontaire dans leur pays d'origine des ressortissants de pays comme l'Éthiopie, le Soudan du Sud, le Nigéria, le Niger et le Cameroun, vivant auparavant au Soudan et déplacés vers l'est du Tchad.

• Nearly 700,000 people have crossed into Chad since the onset of the crisis in Sudan. IOM estimates that more than 164,422 among them are Chadian returnees and expects this number to rise to 204,000 by the end of August 2024, due to ongoing conflict in Darfur and the current suspension of the humanitarian corridor between Adré and Darfur.

• IOM, as the lead agency for the returnee response, collaborates with a range of operational partners including the Government of Chad, UNHCR, OCHA, LWF, PUI, UNICEF, MSF, UNFPA, LMI, ICRC, IRC, ACTED, the Chadian Red Cross, HELP-Tchad, ATURAD, Concern Worldwide, COOPI, INTERSOS, and WFP.

• In coordination with CNARR and humanitarian organizations, IOM has registered 101,347 returnees and identified 365 third-country nationals (from South Sudan, Niger, Ethiopia, the Central African Republic, Burkina Faso, Sierra Leone, Nigeria, and Uganda) in 38 localities in three provinces.

• Most of the returnees currently live in spontaneous locations near the border and are in urgent need of food, water, sanitation and hygiene, shelter, household items, health, and protection.

• IOM is relocating returnees from Adre to the newly developed returnee community of Tongori, Ouaddaï province, where it offers them shelters, WASH, NFI, and Protection/MHPSS assistance. Over 13,000 individuals have so far been relocated. IOM is also developing the site of Deguessa, Sila province, with shelter, WASH, and Protection/MHPSS assistance for the benefit of over 25,000 returnees.

• IOM is coordinating with local authorities and diplomatic representations for the voluntary return to their home countries of third-country nationals (TCNs) from countries including Ethiopia, South Sudan, Nigeria, Niger, and Cameroon previously living in Sudan and displaced to eastern Chad.

•Nearly 700,000 people have crossed into Chad since the onset of the crisis in Sudan. IOM estimates that more than 164,422 among them are Chadian returnees and expects this number to rise to 204,000 by the end of August 2024, due to ongoing conflict in Darfur and the current suspension of the humanitarian corridor between Adré and Darfur.

• IOM, as the lead agency for the returnee response, collaborates with a range of operational partners including the Government of Chad, UNHCR, OCHA, LWF, PUI, UNICEF, MSF, UNFPA, LMI, ICRC, IRC, ACTED, the Chadian Red Cross, HELP-Tchad, ATURAD, Concern Worldwide, COOPI, INTERSOS, and WFP.

• In coordination with CNARR and humanitarian organizations, IOM has registered 110,958 returnees and identified 365 third-country nationals (from South Sudan, Niger, Ethiopia, the Central African Republic, Burkina Faso, Sierra Leone, Nigeria, and Uganda) in 38 localities in three provinces.

• Most of the returnees currently live in spontaneous locations near the border and are in urgent need of food, water, sanitation and hygiene, shelter, household items, health, and protection.

• IOM is relocating returnees from Adre to the newly developed returnee community of Tongori, Ouaddaï province, where it offers them shelters, WASH, NFI, and Protection/MHPSS assistance. Over 13,000 individuals have so far been relocated. IOM is also developing the site of Deguessa, Sila province, with shelter, WASH, and Protection/MHPSS assistance for the benefit of over 25,000 returnees.

• IOM is coordinating with local authorities and diplomatic representations for the voluntary return to their home countries of third-country nationals (TCNs) from countries including Ethiopia, South Sudan, Nigeria, Niger, and Cameroon previously living in Sudan and displaced to eastern Chad.

In February 2024, the TTT early warning tool captured 139 alerts in Faskari and Kaita LGAs of Katsina State, and Kachia and Kaura LGAs of Kaduna State. The triangulated alerts included events (26%) and massive/sudden movements (74%) during the period.

In February 2024, the TTT early warning tool captured 126 alerts in Batsari, Dan Musa, Jibia and Kankara LGAs of Katsina State. The triangulated alerts included events (12%) and massive/sudden movements (88%) during the period.