RDC – Suivi des mobilités Round 4 Atlas (Avril 2024)

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DTM DRC, iomdrcdtm@iom.int
Language
English
Period Covered
Mar 01 2024
May 31 2024
Activity
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

Compte tenu de la nécessité de disposer d'informations précises et agréées par les autorités, l'OIM, par le biais de la matrice de suivi des déplacements (DTM), a mené des évaluations de suivi de la mobilité (Mobility Tracking - MT en anglais) depuis 2018. Ces exercices sont mis en oeuvre en RDC dans le but de fournir des estimations sur la présence, le nombre de groupes de population affectés (PDI, personnes retournées), les raisons du déplacement, la durée du déplacement et les besoins spécifiques dans des lieux définis. Les données pour l'exercice MT sont collectées sur une base semestrielle par des équipes d'enquêteurs formés, par le biais d'entretiens avec des informateurs clés et d'observations directes au niveau des villages. Au cours de ce processus, l'OIM s'assure de la participation des représentants du gouvernement pendant la collecte des données afin de promouvoir et de renforcer les capacités dans l'éventualité d'un transfert. Les données de l'OIM sont ensuite présentées et validées par la Commission de mouvement de population (CMP) de la province.

Les statistiques synthétiques présentées dans ce rapport sont obtenues à partir du cycle de MT le plus récent pour chaque province, qui s'est déroulé entre mars et mai 2024, afin de produire une vue d'ensemble de la situation du déplacement dans la région de l'est de la RDC. Les chiffres concernant les individus déplacés en raison de la crise du M23 sont extraits de la dernière analyse de la crise du M23.

Dans les quatre provinces de l'Est de la RDC, l'Ituri, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Tanganyika, DTM a identifié 5 647 465 personnes déplacées et 3 525 590 personnes retournées, présentes dans 71 pour cent des villages évalués. DTM estime que la plus grande proportion (45%) de personnes déplacées (2 561 136 individus) est installée au Nord-Kivu, suivie par 25 pour cent (1 395 604) en Sud-Kivu, 24 pour cent (1 360 577) au Ituri et 6 pour cent (330,148) au Tanganyika. Les raisons de déplacement les plus fréquemment rapportées par les populations déplacées résidant dans des familles d'accueil sont les attaques de groupes armés (87%), les conflits intercommunautaires (10%) et les catastrophes naturelles (3%). Il est estimé que 2-026 086 personnes ont été déplacées par la crise du M23 au moment de la dernière analyse de crise de la DTM.