24 лютого 2022 року в Україні розпочався широкомасштабний збройний конфлікт, який спричинив безпрецедентну гуманітарну кризу, що охопила всі області країни. У період з 9 по 16 березня Міжнародною організацією з міграції (МОМ) було проведено швидке репрезентативне оцінювання загального населення України для збору початкової інформації стосовно внутрішнього переміщення та його потоків, а також для оцінки місцевих потреб. Допоки триває запровадження Матриці відстеження переміщень, це оцінювання загального населення слугуватиме як первинне джерело для виявлення сфер із високими гуманітарними потребами та визначення цільових заходів реагування для надання допомоги населенню, що постраждало від конфлікту. Географічне охоплення цього оцінювання покриває всю територію України, всі п’ять макрорегіонів (захід, схід, північ, центр, південь та місто Київ), за винятком Кримського півострова. Імовірнісна вибірка, що забезпечує репрезентативність на рівні макрорегіону, була сформована шляхом набору випадкових телефонних номерів, завдяки чому було опитано 2 000 респондентів віком понад 18 років із використанням методу автоматизованого телефонного опитування (CATI). Особи, які наразі перебувають за межами України, під опитування не потрапили. Розрахунки населення включають припущення про те, що діти подорожують разом зі своїми дорослими опікунами. Оцінка спирається на дані про населення України ЮНФПА, які гуманітарна спільнота розглядає як базове значення для чисельності населення.

Цей звіт також доступний англійською мовою. 

Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains de populations. Les informations sont collectées à travers des entretiens avec des informateurs clés ou des observations directes. Ce tableau de bord présente un résumé des informations sur les mouvements de personnes survenus dans la période du 10 janvier au 21 février 2022 dans la province du Lac. 

Depuis le début de l’année 2022, plusieurs incidents sécuritaires ont été observés dans la province occasionnant ainsi un grand nombre de déplacements. Au total 14 130 personnes (3 814 ménages) ont été affectées par des déplacements durant cette période. Il est à noter que souvent ces personnes sont déjà dans une situation de déplacement avant de se déplacer à nouveau. La plupart des personnes se sont déplacées suite aux attaques armées (54%) ou préventivement par peur (44%). Une grande majorité des personnes (85%) se sont déplacées à l'intérieur de leurs sous-préfectures. Cela signifie que lors de leur déplacement, ces personnes n’ont pas quitté leur sous-préfecture d’origine. Les besoins en nourriture, abris, articles non alimentaires et eau sont souvent les plus immédiats après le déplacement de ces populations.  

The objective of the Emergency Tracking Tool (ETT) is to collect information on large and sudden population movements. This dashboard provides information on movements which occurred on 26 february, 14, 17 and 20 March 2022, in four sites in the Lake Province.​

​On 26 February 2022, due to increasing insecurity in their place of residence, 408 households (1576 individuals) preventively left the village of Koubaya (sous-prefecture of Ngouboua, department of Kaya) and took refuge in the site of Kaya Boulla, sous-prefecture of Liwa, department of Fouli.​

​On 14 March 2022, 217 households (850 individuals) preventively left the village of Dlakayarom (sous-prefecture of Liwa) and moved to the Tchoukou ngaram site, located in the same sous-prefecture.​

​On 17 March 2022, following an attack carried out on 9 March 2022 in the village of Daoularam by non-state armed groups, 500 households (1,786 individuals) left the village of Tchoukou tchouloum (Bagasola sous-prefecture) and took refuge in the Dilerom karounga site (same sous-prefecture).​

​Due to the increasing kidnappings conducted by non-state armed groups on 20 March 2022, 86 households (300 individuals) made up of IDPs left the village of Kolla, located in the Ngouboua sous-prefecture, and took refuge in the Ngouboua koura 2 site (same sous-prefecture).​

Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains de populations. Ce tableau de bord présente les informations sur les mouvements de personnes survenus le 26 février le 14, 17 et 20 mars 2022, dans quatre sites de la province du Lac. ​

Le 26 février 2022, en raison de l’insécurité croissante dans le lieu de provenance, 408 ménages (1576 individus) ont quitté d'une manière préventive le village de Koubaya (sous-préfecture de Ngouboua, département de Kaya) et se sont réfugiés dans le site de Kaya boulla (sous-préfecture de Liwa, département de Fouli).​

Le 14 mars 2022, d’une manière préventive, 217 ménages (850 individus) ont quitté le village de Dlakayarom (sous-préfecture de Liwa) et se sont installés dans le site de Tchoukou ngaram, situé dans la même sous-préfecture.​

Le 17 mars 2022, suite à une attaque survenue le 09 mars dans le village de Daoularam par des groupes armés non étatiques, 500 ménages (1786 individus) ont quitté le village de Tchoukou tchouloum (sous-préfecture de Bagasola) et se sont réfugiés dans le site de Dilerom karounga (même sous-préfecture).​

En raison de la multiplication des enlèvements perpétrés par des groupes armés non étatiques en date du 20 mars 2022, 86 ménages (300 individus) constitués des PDI ont quitté le village de Kolla, localisé dans la sous-préfecture de Ngouboua pour se réfugier dans le site de Ngouboua koura 2 (même sous-préfecture).

Entre le 28 Mars et le 3 Avril 2022, la DTM a identifié 3 846 personnes affectées, dont 496 personnes déplacées, par les pluies torrentielles, vents violents, Glissement de terrain et innondations dans les provinces de Ngozi, Bujumbura Mairie et Cibitoke.

Entre les 19 et 27 mars 2022, suite aux restrictions de mouvements dans le nord du Tchad édictées par les autorités locales, 252 migrants se sont retrouvés bloqués à 45 kilomètres au nord de la ville de Faya (Province du Borkou). Les données collectées à travers les enregistrements de ces 252 personnes, ont indiqué qu'elles sont de nationalités tchadienne (92%) et soudanaise (8%) et qu'elles venaient en majorité des provinces Wadi Fira (39%) et Ouaddaï (11%) au Tchad. Trente-six mineurs ont également été identifiés et enregistrés par L’Organisation internationale pour les migrations (OIM). l'OIM leur a distribué 252 kits contenant de la nourriture, des nattes et du charbon, mais il existe toujours un besoin urgent d'assistance en matière de nourriture, de soins de santé et de transport. ​

Selon les autorités locales, en plus de ces 252 migrants enregistrés, environ 148 autres ont été bloqués dans la même localité le 29 mars 2022 après les assistances et enregistrements conduits par l'OIM.

Between March 19 and 27, 2022, as a result of movement restrictions in northern Chad issued by local authorities, 252 migrants were stranded 45 kilometers north of the town of Faya (Borkou Province).  Data collected from the registration of these 252 people indicated that they are Chadian (92%) and Sudanese (8%) nationals and that they came mostly from the Wadi Fira (39%) and Ouaddaï (11%) provinces in Chad. Thirty-six minors were also identified and registered by the International Organization for Migration (IOM). IOM distributed 252 kits containing food, mats, and charcoal, but there is still an urgent need for assistance in food, health care, and transportation. ​

According to local authorities, as well as the 252 registered migrants, about 148 additional migrants were stranded in the same locality on 29 March 2022 after IOM-led registration and assistance distribution took place.

Afin de mieux comprendre les mouvements et tendances migratoires, l’OIM, à travers la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM), met en œuvre l’activité de Suivi des flux de populations (Flow Monitoring, FM). 

Le suivi des flux, qui est mis en œuvre en étroite collaboration avec les autorités et des partenaires nationaux et locaux, est composé de deux outils: l’enregistrement des flux (Flow Monitoring Registry, FMR), qui recueille des données clés sur l’ampleur, la provenance, la destination et les modalités des flux de mobilité, et les enquêtes individuelles (Flow Monitoring Survey, FMS), conduites auprès des voyageurs afin d’obtenir des informations sur les profils, parcours migratoires, et intentions des migrants. Le suivi des flux de populations récolte ainsi des données sur les flux et tendances migratoires, les profils des voyageurs et les parcours et intentions des migrants, afin de fournir une meilleure compréhension des mobilités. 

Au Mali, la DTM recueille des données au niveau de 7 Points de suivi des flux (Flow Monitoring Points, FMP), répartis dans 6 régions afin d’obtenir une meilleure compréhension de l’ampleur, des tendances, des caractéristiques socio-démographiques et des parcours des flux de voyageurs traversant ces différents points.

Ce rapport présente les données recueillies dans le cadre des activités d’enregistrement des flux durant le mois de février 2022.

The first security incidents by NSAGs were reported on 04 January 2022. Recently new attacks by the NSAGs have been reported in the following localities in Mueda district, Mocimboa do Rovuma and Naida. The attacks occured from 24 March in Mocimboa do rovuma and Naida. Five large IDP arrival movements have been recorded in Nonge, Nanhala, Chilindi, Lyanda and Mueda sede. An estimated 621 individuals have arrived from the 29 to 30 March 2022 from Mocimboa do rovuma and Naida. From the total individuals reported 40 have been identified with vulnerabilities: 27 elderly individuals, 5 pregnant women, 5 people with disabilities and 3 unaccompained children.

During the reporting period (23 to 29 March 2022), a total of 72 movements were recorded - 61 arrivals (3,309 individuals), 9 departures (760 individuals) and 2 returns (100 individuals). The largest arrival movements were recorded in Mueda (1,760 individuals), Nangade (536 individuals), Ancuabe (505 individuals), Cidade de Pemba (174 individuals) and Metuge (134 individuals). The largest departure was observed in Ancuabe (723 individuals). The return was observed in Montepuez (100 individuals). Of the total population, 50 per cent of the mobile groups were displaced for the first time, and 50 per cent of reported to having been displaced more than once prior to this movement.