La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle de ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques et un sentiment de désillusions quant au futur; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; et des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groups armés non étatiques. La crise a engendré, en 2021, la mort de 5 000 personnes 2020 (au 31 décembre) et conduit à des déplacements de populations significatifs dans les quatre pays touches par la crise. Au 28 mars 2022, 2 492 342 individus étaient déplacés par la crise, y compris 2 293 076 Personnes déplacées internes (92% de la population affectée) et 199 266 réfugiés (8%). Soixante-quatorze pour cent de la population déplacée (1 839 023 personnes) au Burkina Faso, 15 pour cent au Mali (375 083), 8 pour cent au Niger (201 823) et 3 pour cent en Mauritanie
(76 413).

The Central Sahel area, and in particular the Liptako Gourma region, which borders Burkina Faso, Mali and Niger, is affected by a complex crisis involving growing competition over dwindling resources; climatic variability; demographic pressure; high levels of poverty; disaffection and a lack of livelihood opportunities; communal tensions; the absence of state institutions and basic services; and violence related to organized crime and Non-State Armed Groups. The crisis has led to the death of an estimated 5,000 people in 2021 (as of 31 December) and triggered significant displacement of populations in the four affected countries. As of 28 March 2022, 2,492,342 individuals have been displaced, including 2,293,076 Internally Displaced Persons (92% of the displaced population) and 199,266 Refugees (8% of the displaced population). Seventy-four per cent of the displaced population (1,839,023 individuals) were located in Burkina Faso, while 15 per cent resided in Mali (375,083 individuals), 8 per cent in Niger (201,823 individuals) and 3 per cent in Mauritania (76,413 individuals).

Cette fiche d’information présente les résultats clés tirés des opérations d’enregistrement effectuées du 25 février au 31 mars 2022 dans quatre sites sous la coordination de l’OIM Il s’agit principalement des sites déplacement de BIBWE, de KIHIMBA, de BWERU et de KITSO dans le territoire de Masisi, province du Nord Kivu Des équipes d’enquêteurs de l’OIM se sont rendues dans lesdits sites de déplacement afin de vérifier hutte par hutte la présence des ménages déplacés Dans chaque hutte habitée, les enquêteurs ont procédé à l’enregistrement des ménages Ce travail a été fait sur le terrain en collaboration avec les comités des déplacés et la Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) au Nord Kivu.

L’évaluation rapide de l’OIM (Emergency Tracking Tool, ETT) est un outil mis en place dans le but de collecter des informations sur les mouvements importants et soudains de populations. Ces informations sont collectées à la suite de visites sur le terrain et/ou d’entretiens téléphoniques avec les informateurs clés des sites de déplacement ou des communautés d’accueil. D’autres informations sont ensuite recueillies et analysées à partir des outils d’évaluation rapide multisectorielle (ERM). Ce rapport présente les résultats des évaluations menées au 10 mars 2022 dans le territoire de Nyirangongo et Rhutshuru.

Ce document propose une analyse de 3 782 enquêtes individuelles menées entre Octobre et Décembre 2021 auprès de voyageurs transitant par les sept points de suivi de flux populations (FMP) : d'Arlit, de Séguédine et Madama, de Magaria, de Dan Barto, de Dan Issa et de Tahoua. Ces enquêtes font partie des activités de suivi des flux mises en œuvre par l'OIM via la matrice de suivi des déplacements (DTM). L'objectif de ces activités est de collecter des informations sur le nombre et les profils des populations mobiles aux points de transit stratégiques situés dans les zones à forte mobilités. Les enquêtes sont menées quotidiennement avec un échantillon de personnes choisies au hasard et observé aux points de transit.

The DTM Emergency Event Tracking (EET) is deployed to track sudden displacement and population movements, provide more frequent updates on the scale of displacement, and quantify the affected population when needed. As a subcomponent of the new Mobility Tracking methodology in Sudan (Round Three), and activated on a need basis, EET utilises a broad network of key informants to capture best estimates of the affected population presence per location – a useful tool for humanitarian response planning and design.

La Guinee est un pays qui temoigne de flux migratoires importants, tant comme pays d'origine de migrants que comme pays de destination de migrants a la recherche d'opportunités économiques. Le suivi des flux de populations (Flow Monitoring, FM) est un exercice qui vise à identifier les zones de forte mobilité interne et transfrontalière à fin de mieux comprendre les caractéristiques des flux migratoires. Ce rapport présente les données obtenues pendant le mois de février 2022 au niveau des FMP de Boundoufourdou dans la préfecture de Koundara au Nord du pays et de Nafadji et Kourémalé, tous deux situés dans la préfecture de Siguiri au Nord-Est de la Guinée. Ces données sont collectées lors de l’enregistrement des flux observés traversant les FMP guinéens au cours du mois.  ​

Since 24 February 2022, increasing numbers of refugees and third-country nationals entering the Republic of Moldova have been registered amid the war in Ukraine. As of 17 March, Moldovan authorities have reported 350,938 arrivals from Ukraine, of whom 317,581 are Ukrainian refugees and 33,357 third-country nationals (TCNs).

This report is based on a survey of displacement patterns, needs and intentions commissioned by the International Organization for Migration (IOM) in partnership with UN Women. Face-to-face surveys were conducted by trained enumerators from CBS-AXA Research at entry, exit, transit points and accommodation centres with Ukrainian refugees and third-country nationals. Data were collected and stored through a mobile application.
This report presents a short analysis based on the 1,777 interviews conducted between 9 and 17 March 2022, out of which 1,683 were interviewed at four Moldovan border crossing points – Otaci and Palanca (at entry), and Leuseni and Giurgiulesti (at exit) – as well as in three transit locations – MoldExpo, the Ukrainian Consulate, and a bus station in Chisinau, the capital city. Additionally, 94 interviews were conducted in temporary placement centres and private accommodations, using an extended questionnaire based on Displacement Tracking Matrix tool.

As part of the second phase of the Libyan national COVID-19 vaccination campaign led by the Libyan National Centre for Disease Control (NCDC), IOM conducted awareness raising sessions on COVID-19 vaccines with a total of 481 adult migrants (95 females and 386 males) in three locations, Triq al Sika detention centre and community settings in two municipalities during the reporting period (20 - 26 Mar 2022).