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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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Période couverte
Jan 01 2023
Dec 31 2023
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  • Other
  • Mobility Tracking

La migration irrégulière est un phénomène complexe, dynamique et fragmenté, et reste difficile à décrire pleinement. Il est essentiel de renforcer la compréhension des itinéraires migratoires, des tendances ainsi que des profils des migrants afin de protéger les migrants et de soutenir des politiques fondées sur des données probantes. La Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM) et le Projet sur les migrants disparus (Missing Migrants Project, MMP) de l'Organisation internationale pour les migrations collectent des données sur les départs, les arrivées, les décès et les disparitions de migrants le long des routes migratoires.

Ce document présente la reprise des migrations depuis les côtes de l'Afrique de l'Ouest vers les îles Canaries (Espagne). Cette route, déjà active en 2006, a connu un nombre croissant de mouvements en 2023. Les risques, décès et disparitions suite à des naufrages sont également en augmentation le long des côtes atlantiques.

Entre janvier et décembre 2023, 39 910 migrants ont atteint les îles Canaries de manière irrégulière après avoir traversé en bateau depuis les côtes de l'Afrique de l'Ouest, soit une augmentation de 155 pour cent par rapport à 2022 (15 682).

Néanmoins, les risques et dangers le long de la route ouest-africaine de l'Atlantique demeurent et 47 naufrages ont été enregistrés le long de cette route en 2023, entraînant la mort ou la disparition de 958 migrants.

Les données sur la route Atlantique d’Afrique de l'Ouest restent rares et incomplètes. Il n'existe actuellement aucune approche harmonisée de la collecte des données, sauf à l'arrivée aux îles Canaries. Des données supplémentaires sont collectées par l'OIM sur les profils des migrants arrivés et sur les navires interceptés. Il existe très peu de données sur le nombre réel de départs et de tentatives depuis les côtes ouest-africaines, tandis que les naufrages ne sont souvent pas signalés.

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dtmhaiti@iom.int
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French
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Haiti
Période couverte
Feb 07 2024
Feb 13 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été recueillies à la suite de diverses attaques armées survenues dans plusieurs quartiers de la capitale depuis le 05 février, dans les communes de Carrefour, Cité Soleil et Tabarre. Ce rapport est une mise à jour de celui publié le 11 février et d’autres mises à jour seront publiées selon l’évolution des déplacements. Un total de 9 901 personnes se sont déplacées suite à ces attaques dont 7 261 à la suite des attaques dans des quartiers limitrophes des communes de Cité Soleil et Tabarre ainsi que 2 640 à la suite de celles dans la commune de Carrefour. La plupart de ces personnes (90%) se sont réfugiées dans zones situées dans le département de l’Ouest et le reste sont partis en provinces, notamment vers les Nippes (5%) et le Centre (3%). La majorité (63%) se sont réfugiées dans des familles d’accueil et 37% dans 13 sites (tous situés dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince, dans le département de l’Ouest) dont 3 qui existaient déjà avant ces incidents et 10 nouvellement créés. 

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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English
Emplacement
Période couverte
Jan 01 2024
Jan 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  

​En janvier 2024, 3 021 235 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (87% de la population affectée) et 384 355 réfugiés (13% de la population affectée). Soixante-dix pour cent des individus (2 100 130 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (419 468 personnes), 10 pour cent au Niger (288 734 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (110 997 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En janvier, sont recensés 101 906 individus affectés dans ces quatre pays réunis (9 899 au Bénin, 38 497 en Côte d’Ivoire, 7 205 au Ghana et 46 305 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.​

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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English
Emplacement
Période couverte
Jan 01 2024
Jan 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations.

En janvier 2024, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 032 932 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (775 089 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (288 334 personnes), 9 pour cent au Niger (513 149 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 456 360 personnes). De façon générale, les nombres montrent augmentation de retournés de l’étranger (+4%) et une diminution de réfugiés (-9%) depuis décembre 2023 dans la région.

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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English
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Période couverte
Jan 01 2024
Jan 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.

En janvier 2024, il est dénombré un total de 3 937 845 individus affectés, y compris 512 805 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 125 798 retournés anciennes PDI (54%), 513 037 retournés de l’étranger (13%) et 786 205 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (354 139 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (211 774 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (133 495 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 18 279 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 32 442 réfugiés venus du Soudan (21 816 individus), de la RDC (6 411), du Sud Soudan (2 726 individus) et du Tchad (1 489 individus).

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dtmhaiti@iom.int
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Haiti
Période couverte
Feb 07 2024
Feb 11 2024
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  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été recueillies à la suite de diverses attaques armées survenues dans plusieurs quartiers de la capitale depuis le 05 février, dans les communes de Carrefour, Cité Soleil et Tabarre. Un total de 2 686 personnes se sont déplacées suite à ces attaques dont 1 819 à la suite d’attaques dans la commune de Carrefour et 867 à la suite de celles dans des quartiers limitrophes des communes de Cité Soleil et Tabarre. La majorité de populations déplacées (94%) se sont réfugiées dans des familles d’accueil et 6% dans deux sites (100 personnes sur le site Place Clercine, dans la commune de Tabarre, qui existait déjà avant ces incidents et 380 personnes y était déjà hébergées. Ainsi environ 480 personnes sont désormais dans ce site. Par ailleurs 54 personnes se sont réfugiées dans un site nouvellement créé dans l’école Ramoth de Marin dans la commune de Croix-Des-Bouquets).

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DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
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Burundi
Période couverte
Jan 01 2018
Dec 31 2023
Activité
  • Other

Depuis 2018, le changement climatique et les catastrophes, en particulier les pluies torrentielles, les inondations et les vents violents survenus au Burundi ont affecté 646 018 personnes dont 145 183 personnes déplacées. Les principales provinces touchées au cours cette période ont été Bujumbura Rural (133 127 personnes affectées), Ngozi (113 686 personnes affectées) et Kirundo (107 377 personnes affectées).Ces catastrophes ont causé un impact humain grave, détruit de nombreuses maisons, infrastructures et champs de culture dans le pays.

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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English
Emplacement
Période couverte
Dec 01 2023
Dec 31 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  

​En décembre 2023, 3 011 292 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (88% de la population affectée) et 374 412 réfugiés (12% de la population affectée). Soixante-dix pour cent des individus (2 100 130 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (419 468 personnes), 10 pour cent au Niger (287 258 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (104 324 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En décembre, sont recensés 100 112 individus affectés dans ces quatre pays réunis (9 899 au Bénin, 36 729 en Côte d’Ivoire, 7 179 au Ghana et 46 305 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.​

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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English
Emplacement
Période couverte
Dec 01 2023
Dec 31 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations.

En décembre 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 067 507 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (774 927 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (288 334 personnes), 9 pour cent au Niger (524 511 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 479 735 personnes). De façon générale, les nombres montrent une diminution de PDI (-2%) mais une augmentation de retournés et de réfugiés depuis décembre 2022 dans la région. Les PDI ont augmenté au Cameroun (+18) et au Niger (+4%), mais ils ont diminué au Nigéria (-6%).

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dtmhaiti@iom.int
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Haiti
Période couverte
Jan 27 2024
Feb 02 2024
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  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été recueillies à la suite des attaques armées dans les quartiers de Pernier et ses environs dans la commune de Pétion Ville, dans le quartier de Drouillard dans la commune de Cité Soleil et le quartier de Wharf de la Saline dans celle de Port-au-Prince. Les attaques à Pernier et Drouillard ont débuté le 30 janvier 2024 et à Wharf de la Saline le 27 janvier. Ce rapport est une mise à jour de celui publié le 31 janvier et d’autres mises à jour seront publiées selon l’évolution des déplacements. Un total de 4 327 personnes sont déjà déplacées suite à ces attaques dont 2 411 suite aux attaques à Pernier, 1 239 suite à celles à Wharf de la Saline ainsi que 677 à Drouillard. La majorité de populations déplacées (60%) se sont réfugiées dans des familles d’accueil et 40% dans des sites (1 731 personnes dans 6 sites dont 4 sites existants avant ces incidents et 2 nouveaux sites créés à la suite de ceux-ci)