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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
May 02 2024
May 02 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été recueillies suite à une attaque armée survenue le 2 mai 2024 dans la commune de Delmas, plus précisément dans le quartier Cité Numéro 2. En conséquence de cet incident, les résidents de cinq sites situés dans les quartiers de Cité Numéro 2, Carrefour Pean et 2eme cité Saint Martin ont été contraints d'évacuer ces sites. Au total, 3 720 personnes ont été déplacées, comprenant à la fois les résidents de ces cinq sites et les résidents du quartier Cité Numéro 2. Les personnes déplacées internes (PDIs) se sont dirigées vers les communes de Port-au-Prince et Delmas. Parmi elles, 60% ont trouvé refuge auprès de familles d'accueil, tandis que 40% se sont installées dans neuf sites, comprenant trois nouveaux sites, cinq sites déjà existants et un site qui est une extension d'un site existant.

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DTM CAR, DTMRCA@iom.int
Langue
English
Période couverte
Apr 09 2024
Apr 15 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Site Assessment
  • Event Tracking

Ce tableau de bord donne un aperçu de l’évaluation rapide réalisée entre le 09 et le 15 avril 2024 dans la zone de Bakouma suite à l’arrivée de nouveaux déplacés internes ayant été contraints de fuir des villages subissant des attaques armées dans les quartiers de Gbolo, Longo, Denguilo et Fadama 1.  

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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Jan 01 2023
Mar 17 2024
Activité
  • Survey

La Matrice de suivi des déplacements (DTM, Displacement Tracking Matrix en anglais) est mise en œuvre en Haïti pour recueillir des données sur les déplacements forcés et les flux migratoires, ainsi que sur les profils et besoins des populations mobiles. Dans ce cadre, la DTM développe des produits d'information (notamment des rapports, tableaux de bord, des Atlas, cartes interactives et bases de données) compilant et analysant les données recueillies, afin d'orienter les opérations et stratégies des partenaires. Afin d'améliorer les produits de la DTM Haïti et continuer de mieux répondre aux besoins des partenaires, une enquête sur l’utilisation des produits d’information a été menée du 23 février au 17 mars 2024. Ce tableau de bord présente les principaux résultats de cette enquête, qui a recueilli les réponses de 65 partenaires.

Au cours de l’année 2023, la DTM a publié 73 produits d’information sur son portail (dtm.iom.int/haiti). Ils ont été téléchargés plus de 55 000 fois. Parmi les 65 partenaires ayant répondu à l’enquête, 95% des participants ont affirmé avoir connaissance du travail de la DTM en Haïti, parmi lesquels 97% utilisent les produits d’information de la DTM Haïti dans le cadre de leur travail. 

Les résultats de l’enquête indiquent que les produits les plus consultés étaient les tableaux de bord sur la situation de déplacement (lus au moins une fois en 2023 par 92% des partenaires), les tableaux de bord sur le suivi des urgences [ETT, Emergency Tracking Tool en anglais] (86%), et les rapports sur les profils et besoins multisectoriels des populations affectées (65%).

Ces 3 produits d’information étaient aussi les plus cités comme les plus pertinents dans le cadre du travail des partenaires : les tableaux de bord sur la situation de déplacement (78%), les tableaux de bord sur le suivi des urgences (75%) et les rapports sur les profils et besoins multisectoriels des populations affectées par les déplacements (52%). Les produits dont les participants sont les plus satisfaits sont les tableaux de bord sur les déplacements (87% sont satisfaits) et les tableaux de bord sur le suivi des urgences (79%).

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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Apr 25 2024
Apr 26 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été recueillies suite à une attaque armée survenue le 25 avril 2024 dans la commune de Delmas, plus précisément dans le quartier Cité Numéro 2. À la suite de cet incident, les personnes qui étaient hébergées dans trois sites situés dans les quartiers Cité Numéro 2 et Carrefour Pean ont évacué complètement ces sites, entraînant le déplacement de personnes déplacées internes (PDIs). Au total, 1 629 personnes se sont déplacées, dont des résidents de ces trois sites, ainsi que des résidents du quartier Cité Numéro 2. Les PDIs se sont dirigés vers les communes de Port-au-Prince et Delmas. Parmi eux, 29% ont trouvé refuge auprès de familles d'accueil, tandis que 71% se sont installés dans quatre sites, dont deux nouveaux sites et deux sites déjà existants. Des mises à jour seront publiées au fur et à mesure que les destinations des autres personnes seront identifiées.

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DTM Mali, DTMMali@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mali
Snapshot Date
Mar 31 2024
Activité
  • Registration
  • Biometric Registration

Le système d’enregistrement biométrique a été déployé dans la région de Ménaka depuis avril 2023. Ce système a permis d’enregistrer à la date du 31 mars 2024, 15 313 ménages déplacés, et de détecter 1 668 cas de doublons. Au sein de ces ménages, 13 791 individus présentant une situation de vulnérabilité ont été identifiés par les équipes DTM lors des enregistrements. La réponse humanitaire autour du système biométrique à Ménaka permet aux acteurs humanitaires d’optimiser les efforts et les moyens, afin de mieux répondre aux besoins des populations les plus vulnérables affectées par la crise.

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DTMmauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Jan 01 2024
Feb 29 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Village Assessment

La Mauritanie est un pays particulièrement vulnérable aux risques de catastrophes telles que les sécheresses et les inondations. Dans le contexte du changement climatique, le pays a connu ces dernières années des événements environnementaux extrêmes se matérialisant par des sécheresses prolongées, des inondations et des feux de brousses ravageant d’importantes surfaces de terres agricoles.

Face à cette situation et à une menace toujours présente, il est devenu urgent de prévenir ces catastrophes et de renforcer la capacité des différents acteurs intervenant dans la réduction des risques de catastrophe et la gestion des catastrophes à faire face aux menaces. C’est dans ce cadre que dans le projet visant la réduction des risques de catastrophes, financé par la protection civile et l’aide humanitaire de l’Union Européenne, un réseau d’informateurs clés (au niveau communautaire) et un système d’alertes précoces sur les risques de catastrophes ont été mis en place au niveau de dix villages de la moughataa  (département) de Bassikounou et de dix autres dans la moughataa de Adel Bagrou. Ces informateurs clés remontent les informations (alertes météos, risques de sécheresses, etc.) vers un point focal des alertes qui se charge de vérifier la véracité et la pertinence de l’information avant d’en informer les services techniques compétents.

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DTMMauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Jan 01 2024
Jan 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Site Assessment
  • Baseline Assessment

La transhumance en Mauritanie, et en particulier dans la wilaya du Guidimaghaa, est une pratique ancestrale qui consiste à déplacer périodiquement des troupeaux de bétail sur de longues distances à la recherche de pâturages et d'eau.

Dans la wilaya du Guidimaghaa, située dans le sud-est de la Mauritanie, la transhumance est une activité vitale pour de nombreuses familles qui dépendent de l'élevage pour leur subsistance. Elle accueille des mouvements provenant des régions voisines, telles que la wilaya du Brakna ou d'autres régions de la Mauritanie où les conditions de pâturage sont défavorables à certaines périodes de l'année. Il est également possible que des troupeaux proviennent de régions plus éloignées, voire d'autres pays comme le Sénégal ou le Mali.

Cependant avec les aléas climatiques, les routes sont souvent changées, entrainant des modifications sur les couloirs empruntés qui par conséquents peuvent amener des conflits principalement entre agriculteurs et éleveurs mais aussi entre éleveurs transhumants et/ou éleveurs locaux.

L’OIM avec le financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF) met en œuvre un projet dénommé : « Soutenir les capacités locales et communautaires de prévention et de gestion des conflits et des catastrophes liées au changement climatique au Guidimaghaa. », avec pour objectif principal de soutenir et d'améliorer l'accès des populations du Guidimaghaa à des moyens de subsistance plus durables et de renforcer l'engagement inclusif des communautés et des autorités dans la prévention des catastrophes et des conflits liés au changement climatique.

C’est dans ce cadre que l’OIM déploie son outil de suivi de la transhumance (Transhumance Tracking Tool (TTT), en anglais). dans la wilaya du Guidimaghaa et plus précisément dans les moughataas de Khabou, Sélibaby, Ould Yenge et Wompou dans le but de collecter des données sur les mouvements en transhumance et les risques de catastrophe pour ainsi guider les actions du projet.

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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Mar 08 2024
Apr 09 2024
Activité
  • Survey
  • Flow Monitoring Survey
  • Flow Monitoring

Depuis la fin du mois de février 2024, la situation sécuritaire s’est détériorée dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP), la capitale d’Haïti. En plus de créer des déplacements à l’intérieur de la ZMPP, l’insécurité généralisée poussent de plus en plus de personnes à quitter la capitale pour trouver refuge dans les provinces, en prenant les risques de passer par des routes contrôlées par des gangs. Afin de suivre ces mouvements vers les provinces et informer les stratégies de réponse adéquates, la DTM a lancé des collectes de données au niveau de plusieurs stations de bus les plus utilisées dans la capitale (voir la page 5 pour plus de détails sur la méthodologie). En un mois de mise en œuvre de cette activité (depuis le 08 mars), elle a permis d’observer les mouvements de 94 821 personnes quittant la ZMPP (voir les pages 3 et 4 pour plus de détails sur le profil de ces personnes). Ces personnes ont en majorité (58%) pris des moyens de transport se dirigeant vers les départements du Grand Sud (Grande’Anse, Sud, Nippes et Sud-Est). Il est à noter que cette région accueille déjà plus 116 000 personnes qui avaient en grande partie fui la ZMPP durant des mois passés (voir le rapport sur les déplacements dans le Grand Sud).

La moitié de flux se sont dirigés vers 3 communes de destination principale : Jérémie (dans la Grande’Anse), Les Cayes (Sud) et Léogâne (Ouest). Il convient de souligner que les provinces n’ont pas suffisamment d’infrastructures et les communautés hôtes n’ont pas de ressources suffisantes qui peuvent leur permettre de faire face à ces flux de déplacements massifs venant de la capitale.

 

 Il convient de souligner qu’au début du mois de mars, lorsque la situation sécuritaire s’est empirée, ce sont les personnes qui étaient déjà déplacées internes (PDIs) qui ont été les premières à commencer à quitter la capitale. Au fil du temps, les personnes qui n’étaient pas de PDIs deviennent de plus en plus nombreuses à aussi quitter la capitale : au 10 mars, 86% des personnes quittant la ZMPP étaient des PDIs. Un mois plus tard, ce pourcentage a baissé à 60% alors que près de 40% sont des personnes qui n’avaient jamais fui leur résidence et qui décident de la quitter et chercher refuge en provinces. Ceci décrit encore plus la détérioration de la situation dans la capitale, vu que quitter la capitale pourrait être une décision relativement plus rapide à prendre pour une personne qui était déjà déplacée que pour celle qui était encore dans sa résidence et qui décide de la quitter pour chercher refuge en provinces.

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
Mar 01 2024
Mar 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.

En mars 2024, il est dénombré un total de 4 035 261 individus affectés, y compris 520 060 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 789 822 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (354 725 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (212 211 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 184 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 18 279 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 34 012 réfugiés venus du Soudan (23 308 individus), de la RDC (6 425), du Sud Soudan (2 786 individus) et du Tchad (1 493 individus).

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
Mar 01 2024
Mar 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  

​En mars 2024, 3 046 874 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (87% de la population affectée) et 409 994 réfugiés (13% de la population affectée). Soixante-neuf pour cent des individus (2 100 686 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (419 534 personnes), 10 pour cent au Niger (289 051 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En mars, sont recensés 118 249 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 45 900 en Côte d’Ivoire, 7 142 au Ghana et 46 310 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.​