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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Jun 18 2024
Jun 18 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Plus de 780,000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad depuis le début de la crise au Soudan. L’OIM estime que 201,379 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que ce nombre passe à 240,000 d’ici fin décembre 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour.

Les retournés sont des ressortissants tchadiens qui vivaient au Soudan et qui ont été déplacés vers leur pays d’origine où ils manquent les ressources pour reconstruire leur vie. Les retournés vivent soit dans des sites de déplacement, soit dans des communautés d’accueil. Ils ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles ménagers, de santé et de protection. En tant qu’agence principale pour la réponse aux retournés, l’OIM collabore avec un éventail de partenaires opérationnels, notamment le gouvernement du Tchad, les autorités locales, les agences des Nations Unies et les ONG locales et internationales.

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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
Jan 01 2024
Mar 31 2024
Activité
  • Survey
  • Flow Monitoring Survey
  • Flow Monitoring
  • Flow Monitoring Registry

Afin de mieux comprendre les mouvements et tendances migratoires en Afrique de l’Ouest et du Centre, l’OIM, à travers la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM), met en œuvre l’activité de Suivi des flux de populations (Flow Monitoring, FM). 

Le suivi des flux de populations est un travail de collecte de données qui vise à identifier les zones sujettes aux migrations internes et transfrontalières et à mettre en lumière les caractéristiques et les parcours des personnes passant par ces zones. Il est mis en œuvre en étroite collaboration avec les autorités et les partenaires nationaux et locaux, à travers deux outils: l’enregistrement des flux (Flow Monitoring Registry, FMR) et les enquêtes individuelles (Flow Monitoring Survey, FMS). 

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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Jun 14 2024
Jun 17 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été collectées suite aux attaques armées qui ont eu lieu le 13 juin 2024 dans la section communale de Lagon située dans la commune de Terre Neuve (Département de l’Artibonite). En conséquence de ces attaques, 1 060 personnes se sont déplacées, notamment vers la commune des Gonaïves (68%). Toutes ces personnes se sont réfugiées auprès des familles d’accueil.

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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Jun 14 2024
Jun 15 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été collectées suite aux affrontements armés qui ont eu lieu dans la partie basse de la commune de Delmas dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince, depuis le 13 juin 2024. En conséquence de ces affrontements, 767 personnes se sont déplacées et dirigées en majorité (67%) en familles d’accueil dans des quartiers de la même commune et dans celle de Port-au-Prince. Les autres 33% se sont réfugiées dans deux sites spontanés où d’autres personnes déplacées résident depuis plusieurs mois.

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DTM Mauritania, DTMMauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Feb 01 2024
May 31 2024
Activité
  • Survey
  • Migrants presence
  • Mobility Tracking

La transhumance, une pratique traditionnelle de déplacement saisonnier du bétail entre différentes zones de pâturage, est une activité vitale pour les communautés pastorales. La wilaya du Guidimaghaa en Mauritanie, située à la frontière avec le Mali et le Sénégal, est une zone clé pour la transhumance entre ces trois pays en raison de sa position géographique et de ses ressources naturelles. Afin de réduire les risques de conflits pouvant découler de ces mouvements en transhumance, OIM Mauritanie avec le soutien du fonds pour la consolidation de la paix (PBF), met en œuvre son système d’alerte précoce afin de prévenir les conflits et tensions en lien avec ces mouvements mais également de réduire les impacts des aléas climatiques en informant les communités sur certains événements.

Le système d'alerte précoce de l’outil de suivi de la transhumance, en tant que composante de la matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix (DTM), en anglais) de l'OIM, avec le soutien des points focaux communautaires et des informateurs clés, recueille des informations sur les alertes relatives aux mouvements de transhumance afin de comprendre les modes de résolution et d’informer les autorités compétentes afin de réduire les tensions dans les localités d’intervention.

Ce rapport présente les données d’alerte précoce recueillies entre février et avril 2024 dans la wilaya du Guidimaghaa. Durant cette période, 16 alertes, dont 12 évènements (75%) et 4 alertes de mouvements (25%) ont été remontées par les relais communautaires intervenant dans le système d’alerte précoce.

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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Snapshot Date
Jun 03 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

•Depuis le début des affrontements au Soudan, presque 750 000 personnes ont traversé la frontière vers leTchad. L’OIM estime que plus de 173 124 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que cenombre passe à 240 000 d’ici fin décembre 2024, en raison de la reprise du conflit et de l’insécurité alimentaireau Darfour. Les retournés tchadiens qui vivaient au Soudan et ont été déplacés vers leur pays d'origine où ilsn'ont pas les ressources nécessaires pour reconstruire leur vie.
•En tant qu'agence principale pour la réponse aux retournés, l'OIM collabore avec un éventail de partenairesopérationnels, notamment le gouvernement du Tchad, le HCR, OCHA, la FLM, PUI, l'UNICEF, MSF, l'UNFPA,LMI, le CICR, l'IRC, ACTED, la Croix-Rouge tchadienne, HELP-Tchad, Concern Worldwide, COOPI, INTERSOSet le PAM.
•En coordination avec la CNARR et les organisations humanitaires, l'OIM a déjà enregistré plus de 122 191retournes et 365 ressortissants de pays tiers (Soudan du Sud, Niger, Éthiopie, République centrafricaine, BurkinaFaso, Sierra Leone, Nigéria et Ouganda) dans 52 localités de trois provinces.
•La plupart des retournés sont installés spontanément près de la frontière avec le Soudan et ont un besoin urgentde nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles non alimentaires, de soutien sanitaire et deprotection.
•L'OIM continue le développement des sites de retournés de Tongori, dans la province du Ouaddaï, et deDeguessa, dans la province de Sila, qui, avec respectivement plus de 13 000 et 25 000 individus, sont les deuxplus grands sites de retournés de l'est du Tchad. L'OIM et ses partenaires offrent une assistance en matière d'abris,d'accès à l'information sur l'eau, d'assainissement et d'assainissement, d'assainissement et d'assainissement, ainsique des services de protection et de santé mentale dans ces deux sites.
•L'OIM se coordonne avec les autorités locales et les représentations diplomatiques pour le retour volontairedans leur pays d'origine des ressortissants de pays comme l'Éthiopie, le Soudan du Sud, le Nigéria, le Niger et leCameroun, vivant auparavant au Soudan et déplacés vers l'est du Tchad.
•Parallèlement à l'aide d'urgence, l'OIM développe des activités de résilience pour les retournés et lescommunautés locales qui les accueillent. Il s'agit notamment de transformer les abris temporaires en logementsdurables, de soutenir les moyens de subsistance et d'améliorer l'accès aux services de base. L'OIM soutientégalement la coexistence pacifique à long terme entre les différentes communautés.

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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Snapshot Date
May 20 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking
  • Depuis le début des affrontements au Soudan, presque 750 000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad. L’OIM estime que plus de 173 124 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que ce nombre passe à 240 000 d’ici fin décembre 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour.
  • • En tant qu'agence principale pour la réponse aux retournés, l'OIM collabore avec un éventail de partenaires opérationnels, notamment le gouvernement du Tchad, le HCR, OCHA, la FLM, PUI, l'UNICEF, MSF, l'UNFPA, LMI, le CICR, l'IRC, ACTED, la Croix-Rouge tchadienne, HELP-Tchad, Concern Worldwide, COOPI, INTERSOS et le PAM. • En coordination avec la CNARR et les organisations humanitaires, l'OIM a déjà enregistré plus de 118 157 retournes et 365 ressortissants de pays tiers (Soudan du Sud, Niger, Éthiopie, République centrafricaine, Burkina Faso, Sierra Leone, Nigéria et Ouganda) dans 43 localités de trois provinces.
  •  La plupart des retournés sont installés spontanément près de la frontière avec le Soudan et ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles non alimentaires, de soutien sanitaire et de protection.
  • L'OIM continue le développement des sites de retournés de Tongori, dans la province du Ouaddaï, et de Deguessa, dans la province de Sila, qui, avec respectivement plus de 13 000 et 25 000 individus, sont les deux plus grands sites de retournés de l'est du Tchad. L'OIM et ses partenaires offrent une assistance en matière d'abris, d'accès à l'information sur l'eau, d'assainissement et d'assainissement, d'assainissement et d'assainissement, ainsi que des services de protection et de santé mentale dans ces deux sites.
  • L'OIM se coordonne avec les autorités locales et les représentations diplomatiques pour le retour volontaire dans leur pays d'origine des ressortissants de pays comme l'Éthiopie, le Soudan du Sud, le Nigéria, le Niger et le Cameroun, vivant auparavant au Soudan et déplacés vers l'est du Tchad.
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Feb 24 2024
May 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment
  • Site Assessment
  • Village Assessment

Le Round 6, publié au début du mois de mars 2024, a indiqué que 362 551
personnes étaient déplacées internes en Haïti. Ce nouveau rapport indique la présence de 578 074 personnes déplacées
internes, soit près de 60% de plus qu’au round 6. Cette augmentation est due à la détérioration de la situation sécuritaire
observée dans la ZMPP, la capitale d’Haïti, entre fin février et avril 2024 notamment. L’augmentation du nombre des PDI
a été plus marquée en province où il a augmenté de 95% (contre 15% dans la ZMPP). En effet, suite à l’augmentation des
violences dans la ZMPP, de nombreuses personnes ont fui la capitale pour chercher refuge en province.

Le Grand Sud a été la région ayant connu la plus grande augmentation du nombre de PDI qui y sont accueillies (130%
de plus comparé au round 6). Près de la moitié (47%) des PDI dans le pays se trouvent dans le Grand Sud.

La majorité des PDI dans le pays sont accueillies en province : 68% en province vs 32% dans la ZMPP.

Les PDI en province sont principalement les personnes qui ont fui la ZMPP : 78% des PDI en province sont venues de
la ZMPP. L’Artibonite, où la moitié des PDI ont fui des zones situées dans ce département, fait exception. Dans tous les
autres départements du pays les PDI sont majoritairement venues de la ZMPP.

Au niveau national, la majorité des PDI sont accueillies en familles d’accueil : 80% contre 20% en sites. Cependant, dans
la ZMPP la majorité des PDI résident plutôt en sites (61% en sites vs 39% en familles d’accueil), alors qu’en province c'est
l'inverse qui se produit (97% en familles d’accueil vs 3% en sites). Il est crucial d’appuyer les communautés hôtes en
province, notamment dans le Grand Sud, afin de leur permettre de continuer d’accueillir les PDI; et important de
promouvoir la cohésion sociale entre ces deux groupes de populations. Sans une résilience des communautés hôtes, le
nombre de sites en province risquera d’augmenter comme cela a été le cas dans la ZMPP. En effet, au début de la crise la
majorité des PDI dans la ZMPP étaient accueillies en familles d’accueil: seulement environ 2 PDI sur 10 étaient en sites en
2022 ; ce chiffre est passé à 6 PDI sur 10 en 2023. L’une des raisons principales à cette augmentation a été le manque de
ressources des communautés hôtes pour continuer à accueillir les PDI et la détérioration de la cohésion sociale dans ce
contexte.

Par ailleurs, 50 000 personnes retournées anciennement PDI ont été identifiées, notamment dans la ZMPP, à Croixdes-
Bouquets (21%), Cité Soleil (14%), Port-au-Prince (12%) ; dans le Sud à Tiburon (19%) ; et dans le Centre à Sauts
d’Eau (10%). Il est à souligner que pour le moment ces retours restent très fragiles et ne sont pas durables, notamment
dans la ZMPP.

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
May 01 2024
May 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. De plus, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.

En mai 2024, il est dénombré un total de 4 029 176 individus affectés, y compris 518 075 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 785 722 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (351 905 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (2112 457 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 485 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 15 150 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 36 251 réfugiés venus du Soudan (25 490 individus), de la RDC (6 447), du Sud Soudan (2 813 individus) et du Tchad (1 501 individus).

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
May 01 2024
May 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  

​En mai 2024, 3 135 243 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (84% de la population affectée) et 498 363 réfugiés (16% de la population affectée). Soixante-sept pour cent des individus (2 100 990 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (445 454 personnes), 11 pour cent au Niger (352 732 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En mai, sont recensés 116 713 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 49 723 en Côte d’Ivoire, 7 119 au Ghana et 40 974 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.​