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Crisis Responses
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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Snapshot Date
Jun 03 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
•Depuis le début des affrontements au Soudan, presque 750 000 personnes ont traversé la frontière vers leTchad. L’OIM estime que plus de 173 124 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que cenombre passe à 240 000 d’ici fin décembre 2024, en raison de la reprise du conflit et de l’insécurité alimentaireau Darfour. Les retournés tchadiens qui vivaient au Soudan et ont été déplacés vers leur pays d'origine où ilsn'ont pas les ressources nécessaires pour reconstruire leur vie.
•En tant qu'agence principale pour la réponse aux retournés, l'OIM collabore avec un éventail de partenairesopérationnels, notamment le gouvernement du Tchad, le HCR, OCHA, la FLM, PUI, l'UNICEF, MSF, l'UNFPA,LMI, le CICR, l'IRC, ACTED, la Croix-Rouge tchadienne, HELP-Tchad, Concern Worldwide, COOPI, INTERSOSet le PAM.
•En coordination avec la CNARR et les organisations humanitaires, l'OIM a déjà enregistré plus de 122 191retournes et 365 ressortissants de pays tiers (Soudan du Sud, Niger, Éthiopie, République centrafricaine, BurkinaFaso, Sierra Leone, Nigéria et Ouganda) dans 52 localités de trois provinces.
•La plupart des retournés sont installés spontanément près de la frontière avec le Soudan et ont un besoin urgentde nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles non alimentaires, de soutien sanitaire et deprotection.
•L'OIM continue le développement des sites de retournés de Tongori, dans la province du Ouaddaï, et deDeguessa, dans la province de Sila, qui, avec respectivement plus de 13 000 et 25 000 individus, sont les deuxplus grands sites de retournés de l'est du Tchad. L'OIM et ses partenaires offrent une assistance en matière d'abris,d'accès à l'information sur l'eau, d'assainissement et d'assainissement, d'assainissement et d'assainissement, ainsique des services de protection et de santé mentale dans ces deux sites.
•L'OIM se coordonne avec les autorités locales et les représentations diplomatiques pour le retour volontairedans leur pays d'origine des ressortissants de pays comme l'Éthiopie, le Soudan du Sud, le Nigéria, le Niger et leCameroun, vivant auparavant au Soudan et déplacés vers l'est du Tchad.
•Parallèlement à l'aide d'urgence, l'OIM développe des activités de résilience pour les retournés et lescommunautés locales qui les accueillent. Il s'agit notamment de transformer les abris temporaires en logementsdurables, de soutenir les moyens de subsistance et d'améliorer l'accès aux services de base. L'OIM soutientégalement la coexistence pacifique à long terme entre les différentes communautés.
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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Snapshot Date
May 20 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
- Depuis le début des affrontements au Soudan, presque 750 000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad. L’OIM estime que plus de 173 124 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que ce nombre passe à 240 000 d’ici fin décembre 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour.
- • En tant qu'agence principale pour la réponse aux retournés, l'OIM collabore avec un éventail de partenaires opérationnels, notamment le gouvernement du Tchad, le HCR, OCHA, la FLM, PUI, l'UNICEF, MSF, l'UNFPA, LMI, le CICR, l'IRC, ACTED, la Croix-Rouge tchadienne, HELP-Tchad, Concern Worldwide, COOPI, INTERSOS et le PAM. • En coordination avec la CNARR et les organisations humanitaires, l'OIM a déjà enregistré plus de 118 157 retournes et 365 ressortissants de pays tiers (Soudan du Sud, Niger, Éthiopie, République centrafricaine, Burkina Faso, Sierra Leone, Nigéria et Ouganda) dans 43 localités de trois provinces.
- La plupart des retournés sont installés spontanément près de la frontière avec le Soudan et ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles non alimentaires, de soutien sanitaire et de protection.
- L'OIM continue le développement des sites de retournés de Tongori, dans la province du Ouaddaï, et de Deguessa, dans la province de Sila, qui, avec respectivement plus de 13 000 et 25 000 individus, sont les deux plus grands sites de retournés de l'est du Tchad. L'OIM et ses partenaires offrent une assistance en matière d'abris, d'accès à l'information sur l'eau, d'assainissement et d'assainissement, d'assainissement et d'assainissement, ainsi que des services de protection et de santé mentale dans ces deux sites.
- L'OIM se coordonne avec les autorités locales et les représentations diplomatiques pour le retour volontaire dans leur pays d'origine des ressortissants de pays comme l'Éthiopie, le Soudan du Sud, le Nigéria, le Niger et le Cameroun, vivant auparavant au Soudan et déplacés vers l'est du Tchad.
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DTMDRC@iom.int
Emplacement
Democratic Republic of the Congo
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
Période couverte
Apr 30 2024 -May 28 2024
Les données de déplacement collectées dans cette dix-neuvième analyse de crise montrent une augmentation du nombre de personnes déplacées par rapport à la publication précédente (voir le rapport). Le nombre de personnes déplacées est passé de 1 524 179 à 1 771 692 au 28 mai 2024 (données détaillées ici). Cette augmentation de 16% est principalement liée aux affrontements rapportés sur les axes Kikuku-Bwalanda et Rwindi-Kibirizi du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu et dans le territoire de Masisi sur les axes Bihambwe-Katale-Masisi centre et NgunguBitonga.Bien que la majorité des personnes déplacées résident dans les communautés d'accueil, les sites de déplacement continuent d'accueillir une proportion significative (44%) des ménages déplacés. Certains sites offrent des abris temporaires et une assistance de base, mais la plupart ne répondent pas de manière adéquate aux besoins des personnes touchées. Ces sites sont souvent surpeuplés et
ont des difficultés à fournir des services essentiels tels que la sécurité, l'eau potable, la nourriture et l'assainissement, ce qui exacerbe les difficultés rencontrées par les personnes déplacées.
Population Groups
IDPs
Returnee (Previously Internally Displaced)
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Partial Coverage
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Feb 24 2024
May 31 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
- Site Assessment
- Village Assessment
Le Round 6, publié au début du mois de mars 2024, a indiqué que 362 551
personnes étaient déplacées internes en Haïti. Ce nouveau rapport indique la présence de 578 074 personnes déplacées
internes, soit près de 60% de plus qu’au round 6. Cette augmentation est due à la détérioration de la situation sécuritaire
observée dans la ZMPP, la capitale d’Haïti, entre fin février et avril 2024 notamment. L’augmentation du nombre des PDI
a été plus marquée en province où il a augmenté de 95% (contre 15% dans la ZMPP). En effet, suite à l’augmentation des
violences dans la ZMPP, de nombreuses personnes ont fui la capitale pour chercher refuge en province.
Le Grand Sud a été la région ayant connu la plus grande augmentation du nombre de PDI qui y sont accueillies (130%
de plus comparé au round 6). Près de la moitié (47%) des PDI dans le pays se trouvent dans le Grand Sud.
La majorité des PDI dans le pays sont accueillies en province : 68% en province vs 32% dans la ZMPP.
Les PDI en province sont principalement les personnes qui ont fui la ZMPP : 78% des PDI en province sont venues de
la ZMPP. L’Artibonite, où la moitié des PDI ont fui des zones situées dans ce département, fait exception. Dans tous les
autres départements du pays les PDI sont majoritairement venues de la ZMPP.
Au niveau national, la majorité des PDI sont accueillies en familles d’accueil : 80% contre 20% en sites. Cependant, dans
la ZMPP la majorité des PDI résident plutôt en sites (61% en sites vs 39% en familles d’accueil), alors qu’en province c'est
l'inverse qui se produit (97% en familles d’accueil vs 3% en sites). Il est crucial d’appuyer les communautés hôtes en
province, notamment dans le Grand Sud, afin de leur permettre de continuer d’accueillir les PDI; et important de
promouvoir la cohésion sociale entre ces deux groupes de populations. Sans une résilience des communautés hôtes, le
nombre de sites en province risquera d’augmenter comme cela a été le cas dans la ZMPP. En effet, au début de la crise la
majorité des PDI dans la ZMPP étaient accueillies en familles d’accueil: seulement environ 2 PDI sur 10 étaient en sites en
2022 ; ce chiffre est passé à 6 PDI sur 10 en 2023. L’une des raisons principales à cette augmentation a été le manque de
ressources des communautés hôtes pour continuer à accueillir les PDI et la détérioration de la cohésion sociale dans ce
contexte.
Par ailleurs, 50 000 personnes retournées anciennement PDI ont été identifiées, notamment dans la ZMPP, à Croixdes-
Bouquets (21%), Cité Soleil (14%), Port-au-Prince (12%) ; dans le Sud à Tiburon (19%) ; et dans le Centre à Sauts
d’Eau (10%). Il est à souligner que pour le moment ces retours restent très fragiles et ne sont pas durables, notamment
dans la ZMPP.
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French
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Haiti
Période couverte
Feb 24 2024
May 31 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
- Site Assessment
- Village Assessment
Le Round 6, publié au début du mois de mars 2024, a indiqué que 362 551
personnes étaient déplacées internes en Haïti. Ce nouveau rapport indique la présence de 578 074 personnes déplacées
internes, soit près de 60% de plus qu’au round 6. Cette augmentation est due à la détérioration de la situation sécuritaire
observée dans la ZMPP, la capitale d’Haïti, entre fin février et avril 2024 notamment. L’augmentation du nombre des PDI
a été plus marquée en province où il a augmenté de 95% (contre 15% dans la ZMPP). En effet, suite à l’augmentation des
violences dans la ZMPP, de nombreuses personnes ont fui la capitale pour chercher refuge en province.
Le Grand Sud a été la région ayant connu la plus grande augmentation du nombre de PDI qui y sont accueillies (130%
de plus comparé au round 6). Près de la moitié (47%) des PDI dans le pays se trouvent dans le Grand Sud.
La majorité des PDI dans le pays sont accueillies en province : 68% en province vs 32% dans la ZMPP.
Les PDI en province sont principalement les personnes qui ont fui la ZMPP : 78% des PDI en province sont venues de
la ZMPP. L’Artibonite, où la moitié des PDI ont fui des zones situées dans ce département, fait exception. Dans tous les
autres départements du pays les PDI sont majoritairement venues de la ZMPP.
Au niveau national, la majorité des PDI sont accueillies en familles d’accueil : 80% contre 20% en sites. Cependant, dans
la ZMPP la majorité des PDI résident plutôt en sites (61% en sites vs 39% en familles d’accueil), alors qu’en province c'est
l'inverse qui se produit (97% en familles d’accueil vs 3% en sites). Il est crucial d’appuyer les communautés hôtes en
province, notamment dans le Grand Sud, afin de leur permettre de continuer d’accueillir les PDI; et important de
promouvoir la cohésion sociale entre ces deux groupes de populations. Sans une résilience des communautés hôtes, le
nombre de sites en province risquera d’augmenter comme cela a été le cas dans la ZMPP. En effet, au début de la crise la
majorité des PDI dans la ZMPP étaient accueillies en familles d’accueil: seulement environ 2 PDI sur 10 étaient en sites en
2022 ; ce chiffre est passé à 6 PDI sur 10 en 2023. L’une des raisons principales à cette augmentation a été le manque de
ressources des communautés hôtes pour continuer à accueillir les PDI et la détérioration de la cohésion sociale dans ce
contexte.
Par ailleurs, 50 000 personnes retournées anciennement PDI ont été identifiées, notamment dans la ZMPP, à Croixdes-
Bouquets (21%), Cité Soleil (14%), Port-au-Prince (12%) ; dans le Sud à Tiburon (19%) ; et dans le Centre à Sauts
d’Eau (10%). Il est à souligner que pour le moment ces retours restent très fragiles et ne sont pas durables, notamment
dans la ZMPP.
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Haiti
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
- Site Assessment
- Village Assessment
Période couverte
Feb 24 2024 -May 31 2024
Le Round 7 indique la présence de 578 074 personnes déplacées internes en Haïti, soit près de 60% de plus qu’au round 6. Cette augmentation est due à la détérioration de la situation sécuritaire observée dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP), entre fin février et avril 2024 notamment. L’augmentation du nombre des PDI a été plus marquée en province où le nombre de PDI a augmenté de 95% (contre 15% dans la ZMPP). En effet, suite à l’augmentation des violences dans la ZMPP, de nombreuses personnes ont fui la capitale pour chercher refuge en province.
En plus de contenir les données sur le nombre des personnes déplacées internes et retournées, ce jeu des données contient des données sectorielles sur plusieurs secteurs : CCCM, Accès des enfants déplacés aux écoles, accès des PDI aux structures de santé, Redevabilité, Eau, Hygiène et Assainissement dans les sites spontanés, Accès aux marchés, etc.
Population Groups
IDPs
Returnee (Previously Internally Displaced)
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Admin Area 4
Community
Site
Site or Location
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Full Coverage
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
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Haiti
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
- Site Assessment
- Village Assessment
Période couverte
Feb 24 2024 -May 31 2024
Le Round 7 indique la présence de 578 074 personnes déplacées internes en Haïti, soit près de 60% de plus qu’au round 6. Cette augmentation est due à la détérioration de la situation sécuritaire observée dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP), entre fin février et avril 2024 notamment. L’augmentation du nombre des PDI a été plus marquée en province où le nombre de PDI a augmenté de 95% (contre 15% dans la ZMPP). En effet, suite à l’augmentation des violences dans la ZMPP, de nombreuses personnes ont fui la capitale pour chercher refuge en province.
Population Groups
IDPs
Returnee (Previously Internally Displaced)
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Admin Area 4
Community
Site
Site or Location
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Full Coverage
Administrative boundaries with available data
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Emplacement
Haiti
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
- Site Assessment
Période couverte
Feb 24 2024 -May 31 2024
Ce dataset inclut les données sur les Populations Déplacées Internes résidant dans des sites en Haïti lors du Round 7 de la DTM. Au total, 123 652 PDI (30 513 ménages) sont accueillies dans 114 sites identifiés dans le pays. La grande majorité des sites sont concentrés dans la ZMPP où 96 sont localisés et accueillent 112 851 PDI.
Les PDI résidant en sites représentent 20% des PDI dans le pays. 80% sont accueillies en familles d'accueil. Pour avoir accès aux données de toutes les PDI (en familles d'accueil et en site), veuillez consulter le jeu des données sur le Round 7
Population Groups
IDPs
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Admin Area 4
Site
Site or Location
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Full Coverage
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
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DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Langue
French
Emplacement
Burundi
Période couverte
Jul 01 2023
Dec 31 2023
Activité
- Survey
l'Indice de Stabilité comprend des données recueillies lors d’entretiens avec des informateurs clés au niveau local (niveau administratif le plus bas possible) dans les provinces cibles touchées par les déplacements internes et les mouvements de retour des réfugiés burundais en provenance des pays voisins. Des informateurs clés comprenant des représentants de PDI et rapatriés, des agents communautaires et des volontaires de la Croix-Rouge, ont été interrogés à chaque endroit par des enquêteurs au mois de janvier 2024. Passer par des informateurs clés a l’avantage de permettre une large couverture géographique. Plusieurs informateurs clés ont été interrogés dans chaque colline, ce qui a permis à l’OIM de trianguler afin de valider ces informations.
Au total, les 363 lieux de retour et/ou de déplacement évalués lors du premier et second round ont également été évalués lors du troisième round dans les mêmes provinces de Cankuzo, Cibitoke, Kirundo, Makamba, Muyinga, Rumonge, Rutana et Ruyigi afin de permettre l’observation des évolutions dans le temps. Grâce aux résultats des évaluations de base de la DTM et de la cartographie des rapatriées fournis par le Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR), les collines ont été sélectionnées afin d’identifier les zones où se trouvent un grand nombre de personnes déplacées et des rapatriées. La récurrence des aléas environnementaux en raison du changement climatique et le nombre important de rapatriés étaient un facteur clé dans le choix des collines.
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. De plus, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.
En mai 2024, il est dénombré un total de 4 029 176 individus affectés, y compris 518 075 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 785 722 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (351 905 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (2112 457 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 485 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 15 150 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 36 251 réfugiés venus du Soudan (25 490 individus), de la RDC (6 447), du Sud Soudan (2 813 individus) et du Tchad (1 501 individus).