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Crisis Responses
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DTM Central African Republic, DTMRCA@iom.int
Langue
French
Emplacement
Central African Republic
Période couverte
Jun 24 2024
Jun 25 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le conflit entre les groupes d’autodéfense Azandé Ani Kpi etles rebelles de l‘UPC(Unité pour la Paix en Centrafrique) s’est intensifié au cours des derniers mois, plongeant la ville de Bambouti dans une situation humanitaire preoccupante. Cette escalade de violence a contraint de nombreuses personnes à abandonner leurs foyers. Cherchant refuge, des familles se sont installées dans diverses communautés d’accueil à Bambouti, notamment à Abossi, Bazigbili, Selim et Ligoua. D’autres se sont réfugiées à Obo, tandis qu’une partie importante a trouvé abri au centre de Bambouti. Afin de mieux comprendre le contexte de la crise de déplacement en cours à Bambouti, la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM) a conduit une évaluation systématique de profilage des ménages affectés par les multiples affrontements survenus au cours des derniers mois entre les groupes d’autodéfense Azande Ani Kpi et l’Unité pour la paix en Centrafrique dans la ville de Bambouti. L’objectif de cette évaluation était de mieux comprendre les profils des déplacés, leurs besoins et les raisons de leurs déplacements. JUPEDEC, partenaire privilégié de l’OIM à travers DTM pour la mise œuvre des activités d’évaluation a recruté et déployé des enquêteurs sur le terrain pour collecter les données à l’aide de divers outils d’évaluation.
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Jul 22 2024
Jul 23 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Ces informations ont été recueillies à la suite des attaques dans la commune de Ganthier depuis le 21 juillet 2024, dans la 5ème section communale de Pays Pourri. Un total de 3 830 personnes (985 ménages) se sont déplacées suite à ces attaques. Toutes les personnes ont trouvé refuge auprès des proches en familles d’accueil, notamment dans la 3ème section communale de Fonds Parisien située dans la même commune. Au moment de l’élaboration de ce rapport, ces attaques étaient toujours en cours. Des mises à jour seront publiées par la DTM selon les observations de nouveaux déplacements. Il est à noter que la commune de Ganthier a subi plusieurs attaques depuis la fin d’année 2023 alors que par le passé elle n’en avait quasiment jamais subi (voir les ETT 32.1 et ETT 40 pour plus de détails sur les attaques récentes qui ont causé d’importants déplacements des populations).
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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Snapshot Date
Jun 30 2024
Activité
- Other
- Survey
- Flow Monitoring Survey
- Return Intention
- Registration
- Flow Monitoring
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
- Event Tracking
- Migrants presence
- Site Assessment
- Village Assessment
Ce rapport est composé d’un ensemble de cartes présentant les différents phénomènes et tendances migratoires au Tchad. Il décrit les différents mouvements de populations recensés depuis une période donnée, vers et au sein du territoire tchadien et dresse le profil des populations en mouvement. Parmi les types de mobilités traitées dans ce document figurent "les mouvements socioéconomiques; les mouvements de Tchadiens vers l’Étranger et de ressortissants Étrangers au Tchad; les transhumances; l’inondation; les déplacements forcés et les retours facilités par l’OIM". Souvent, ces différentes mobilités se croisent et s’imbriquent. Ce rapport tente de mettre en lumière ce lien et de mieux saisir les dynamiques y afférentes. Ce rapport est le résultat d’une compilation de diverses bases de données, de rapports provenant de différentes sources d’information et de témoignages recueillis directement auprès des populations mobiles ou d’informateurs clés. Les sources sont indiquées dans chacune des pages.
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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Jul 16 2024
Jul 16 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Environ 823,000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad depuis le début de la crise au Soudan, incluant 201,379 parmi eux sont des retournés tchadiens. L'OIM s’attend à ce que ce nombre passe à 240,000 d’ici fin décembre 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour.
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DTM Mauritania, DTMMauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Mar 01 2024
Apr 30 2024
Activité
- Survey
- Flow Monitoring
La Mauritanie est un pays particulièrement vulnérable aux risques de catastrophes liées au climat telles que les sécheresses et les inondations. Dans le contexte du changement climatique, le pays a connu ces dernières années des événements environnementaux extrêmes se matérialisant par des sécheresses prolongées, des inondations et des feux de brousses ravageant d’importantes surfaces de terres agricoles.
Face à cette situation et à une menace toujours présente, il est devenu urgent de prévenir ces catastrophes et de renforcer la capacité des différents acteurs intervenant dans la réduction des risques de catastrophe et la gestion des catastrophes à faire face aux menaces. C’est dans ce cadre que dans le projet visant la réduction des risques de catastrophes, financé par la protection civile et l’aide humanitaire de l’Union Européenne, un réseau d’informateurs clés (au niveau communautaire) et un système d’alertes précoces sur les risques de catastrophes ont été mis en place au niveau de dix villages de la moughataa (département) de Bassikounou et de dix autres dans la moughataa de Adel Bagrou. Ces informateurs clés remontent les informations (alertes météos, risques de sécheresses, etc.) vers un point focal des alertes qui se charge de vérifier la véracité et la pertinence de l’information avant d’en informer les services techniques compétents.
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DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Emplacement
Burundi
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
Période couverte
May 03 2024 -May 17 2024
In round 75, 102,824 IDPs and 21,979 displaced households were assessed.
Population Groups
IDPs
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Site or Location
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Partial Coverage
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Jul 09 2024
Jul 09 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Plus de 780,000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad depuis le début de la crise au Soudan. L’OIM estime que 201,379 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que ce nombre passe à 240,000 d’ici fin décembre 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour.
Les retournés sont des ressortissants tchadiens qui vivaient au Soudan et qui ont été déplacés vers leur pays d’origine où ils manquent les ressources pour reconstruire leur vie. Les retournés vivent soit dans des sites de déplacement, soit dans des communautés d’accueil. Ils ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles ménagers, de santé et de protection. En tant qu’agence principale pour la réponse aux retournés, l’OIM collabore avec un éventail de partenaires opérationnels, notamment le gouvernement du Tchad, les autorités locales, les agences des Nations Unies et les ONG locales et internationales.
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En juin 2024, 3 125 192 individus sont déplacés, y compris 2 616 570 personnes déplacées internes (84% de la population affectée) et 508 622 réfugiés (16% de la population affectée). Soixante-sept pour cent des individus (2 101 107 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (422 862 personnes), 11 pour cent au Niger (353 145 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En juin, sont recensés 128 724 individus affectés dans ces quatre pays réunis (22 613 au Bénin, 52 365 en Côte d’Ivoire, 7 230 au Ghana et 46 525 au Togo) dont un total de 34 088 déplacés internes.
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations.
En juin 2024, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 085 157 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (776 082 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (296 123 personnes), 9 pour cent au Niger (554 743 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 458 209 personnes). De façon générale, les nombres montrent augmentation de PDI (+1%) et de retournés de l’étranger (+5%), ainsi qu’une diminution de réfugiés (-3%) depuis décembre 2023 dans la région.
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. De plus, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.
En juin 2024, il est dénombré un total de 4 027 300 individus affectés, y compris 450 673 personnes déplacées internes (PDI) (11% de la population déplacée), 2 256 970 retournés anciennes PDI (56%), 531 919 retournés de l’étranger (13%) et 787 738 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (351 905 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (210 487 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (136 249 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 15 150 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Le pays est aussi le refuge d’individus de pays voisins avec 37 261 réfugiés venus du Soudan (26 481 individus), de la RDC (6 448), du Sud Soudan (2 825 individus) et du Tchad (1 507 individus).