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Crisis Responses
En octobre 2024, il est dénombré un total de 4 024 862 individus affectés, y compris 455 533 personnes déplacées internes (PDI) (11% de la population déplacée), 2 309 365 retournés anciennes PDI (57%), 539 800 retournés de l’étranger (14%) et 720 164 réfugiés (18%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (282 008 individus ou 42% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (207 776 individus ou 31% des réfugiés) et au Tchad (137 988 individus ou 20% des réfugiés). Néanmoins, 10 648 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Le pays est aussi le refuge d’individus de pays voisins avec 43 983 réfugiés venus du Soudan (29 660 individus), de la RDC (6 505), du Tchad (4 951 individus) et du Sud Soudan (2 867 individus).
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Nov 11 2024
Nov 13 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Ces informations ont été recueillies à la suite des violences armées survenues depuis le 11 novembre 2024 dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince, particulièrement dans les communes de Delmas (quartiers de Delmas 13 et Delmas 28), Tabarre (quartier de Tabarre 27) et Port-au-Prince (quartiers de Solino et Fort National). Au total, 4 372 personnes ont été déplacées en raison de ces attaques, dont 3 586 à Port-au-Prince, 488 à Tabarre et 298 à Delmas. La majorité des personnes déplacées (76%), soit 3 326 individus, se sont réfugiées dans 8 sites, dont 6 qui existaient déjà avant ces incidents et 2 qui ont été créés à cause de cette situation. Le reste des personnes (24%) a trouvé refuge auprès des familles d'accueil. Il est à souligner que des déplacements continuaient au moment de la rédaction de ce rapport et que des mises à jour seront en publiées. Par ailleurs dans plusieurs quartiers, les informateurs clés ont indiqué que les populations ne sont pas en mesure de fuir en raison de l’intensité des violences et des barricades.
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dtmhaiti@iom.int
Langue
English
Emplacement
Haiti
Snapshot Date
Jul 13 2024
Activité
- Other
Haiti faces numerous environmental, socio-economic, and political challenges, including the impacts of climate change, environmental disasters, and population movements. This study aims to establish and understand the links between these phenomena and to develop effective, sustainable solutions to address them.
The report provides an overview of environmental degradation, climate change, and migration in Haiti. It analyzes the causes of deforestation and land degradation, such as cultivation practices and timber extraction. Additionally, the study outlines Haiti's vulnerabilities to climate change and presents a recent history of migration, focusing on issues like insecurity, poverty, and lack of economic opportunities.
Agroecology presents viable solutions to these challenges. Agroecological practices can create employment opportunities in areas affected by both involuntary return migration and internal displacement. Recent figures from IOM indicate that 702,973 people have been internally displaced in Haiti. This study examines how transitioning to agroecology can help targeted populations sustainably improve their socio-economic conditions.
Moreover, agroecology can enhance food security and strengthen local agricultural production. Haiti is currently experiencing a humanitarian crisis exacerbated by a deteriorating security situation, with approximately five million people—almost 50% of the population—facing acute food insecurity.
The study investigates the potential for transitioning to agroecology in Haiti and analyzes strengths and weaknesses at both national and local levels. It cross-references data to identify municipalities most affected by deforestation and involuntary return migration. Five areas are selected for in-depth analysis: Cap-Haïtien, Cornillon Grand-Bois, Gonaïves, Port-de-Paix, and the Port-au-Prince metropolitan area.
For each area, the report assesses local conditions for agroecology, including challenges and opportunities, based on scientific data and numerous interviews with local authorities, farmers, and forcibly returned migrants. The study illustrates how transitioning to agroecology can enhance local capacities to adapt to climate change and prevent deforestation. Additionally, it analyzes how these solutions can facilitate the sustainable reintegration of deported migrants.
The study proposes ways to strengthen and build upon local knowledge to address deforestation and environmental degradation, capitalizing on best practices. Finally, it presents concrete recommendations for agroecological activities in each selected area, tailored to local circumstances, challenges, and opportunities.
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Snapshot Date
Jul 13 2024
Activité
- Other
Haïti fait face à de nombreux enjeux environnementaux, socioéconomiques et politiques. Parmi eux, les impacts du changement climatique, des désastres environnementaux et les mouvements de population. Cette étude vise à établir et à comprendre le lien entre ces différents phénomènes, ainsi qu'à élaborer des stratégies et des mesures à mettre en œuvre afin d'apporter des solutions efficaces et durables.
Le rapport donne un état des lieux sur la dégradation de l'environnement, le changement climatique et la migration. Entre autres, l'étude offre un aperçu des facteurs moteurs de la déforestation et de la dégradation des terres en Haïti, tels que le choix de pratiques culturales et l'exploitation des ressources ligneuses et des produits forestiers.
L’étude met en évidence les vulnérabilités d’Haïti aux changements climatiques et présente un résumé de l’histoire récente de la dynamique migratoire, en mettant l’accent sur des questions telles que l’insécurité, la pauvreté et le manque d’opportunités économiques. Pour relever ces défis, l’agroécologie peut offrir des solutions. La production agroécologique peut créer des opportunités génératrices de revenus dans des zones touchées non seulement par la migration de retour forcé, mais également par le déplacement interne. Les derniers chiffres de l’OIM indiquent que 702 973 personnes ont été déplacées à l’intérieur d’Haïti.
L’étude analyse dans quelle mesure la transition vers l’agroécologie peut aider les populations cibles à améliorer durablement leurs conditions socioéconomiques. L’agroécologie peut également contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et à renforcer la production agricole locale. Haïti fait face à une crise humanitaire exacerbée par une situation sécuritaire déplorable. Environ cinq millions de personnes, soit près de 50 % de la population, sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë.
Le rapport considère le potentiel de la transition vers l’agroécologie et analyse les forces et faiblesses, tant au niveau national que local. L’étude croise des données pour identifier les communes les plus touchées par la déforestation et la migration de retour forcé. Cinq zones ont été choisies pour une analyse plus approfondie : Cap-Haïtien, Cornillon/Grand-Bois, Gonaïves, Port-de-Paix et la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Pour chaque zone, une analyse des conditions locales pour l’agroécologie est réalisée, y compris les défis et les opportunités, sur la base de données scientifiques et de nombreux entretiens effectués avec des autorités locales, des agriculteurs et des migrants de retour.
L’étude démontre comment la transition vers l’agroécologie peut d’abord soutenir les capacités locales d’adaptation aux changements climatiques et prévenir la déforestation. De plus, l’étude analyse comment ces solutions peuvent également faciliter une réintégration durable des migrants de retour forcé. Elle propose des éléments pour renforcer et valoriser les connaissances locales et, par conséquent, améliorer la situation de déforestation et de dégradation de l’environnement, en capitalisant sur les bonnes pratiques locales.
Finalement, l’étude émet des recommandations concrètes pour chaque zone afin de favoriser la transition vers l’agroécologie. Il s’agit d’interventions conçues en fonction des circonstances et des opportunités locales.
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Snapshot Date
Jul 30 2024
Activité
- Other
Haïti fait face à de nombreux enjeux environnementaux, socioéconomiques et politiques. Parmi eux figurent les impacts du changement climatique, des désastres environnementaux, ainsi que les mouvements de population. Cette étude vise à établir et à comprendre le lien entre ces différents phénomènes, et à élaborer des stratégies et mesures à mettre en œuvre afin d’y apporter des solutions efficaces et durables.
Le rapport donne un état des lieux sur la dégradation de l’environnement, le changement climatique et la migration. Entre autres, l’étude fournit un aperçu des facteurs moteurs de la déforestation et de la dégradation des terres en Haïti, tels que le choix de pratiques culturales et l’exploitation des ressources ligneuses et des produits forestiers. L’étude met en évidence les vulnérabilités d’Haïti face aux changements climatiques et présente un résumé de l’histoire récente de la dynamique migratoire, en mettant l’accent sur des questions telles que l’insécurité, la pauvreté et le manque d’opportunités économiques.
Pour relever ces défis, l’agroécologie peut offrir des solutions. La production agroécologique peut créer des opportunités génératrices de revenus dans des zones touchées non seulement par la migration de retour forcé, mais également par le déplacement interne. Les derniers chiffres de l’OIM indiquent que 702 973 personnes ont été déplacées à l’intérieur d’Haïti. L’étude analyse dans quelle mesure la transition vers l’agroécologie peut aider les populations cibles à améliorer durablement leurs conditions socioéconomiques.
L’agroécologie peut également contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et à renforcer la production agricole locale. Haïti fait face à une crise humanitaire exacerbée par une situation sécuritaire déplorable. Environ cinq millions de personnes, soit près de 50 % de la population, sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë.
Le rapport considère le potentiel de la transition vers l’agroécologie et analyse les forces et faiblesses, tant au niveau national que local. L’étude croise les données pour identifier les communes les plus touchées par la déforestation et la migration de retour forcé. Parmi celles-ci, cinq zones ont été choisies pour une analyse plus approfondie : Cap-Haïtien, Cornillon/Grand-Bois, Gonaïves, Port-de-Paix et la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Pour chaque zone, une analyse est réalisée des conditions locales pour l’agroécologie, y compris les défis et les opportunités, sur la base de données scientifiques et de nombreux entretiens menés avec des autorités locales, des agriculteurs et des migrants de retour. L’étude démontre comment la transition vers l’agroécologie peut d’abord soutenir les capacités locales d’adaptation aux changements climatiques et prévenir la déforestation.
D’ailleurs, l’étude analyse comment ces solutions peuvent également faciliter une réintégration durable des migrants de retour forcé. Elle propose des éléments visant à renforcer et à valoriser les connaissances locales et, par conséquent, à améliorer la situation de déforestation et de dégradation de l’environnement, en capitalisant sur les bonnes pratiques locales.
Finalement, l’étude émet des recommandations concrètes pour chaque zone en vue de la transition vers l’agroécologie. Il s’agit d’interventions conçues en fonction des circonstances et des opportunités locales.
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DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Langue
English
Emplacement
Burundi
Période couverte
Oct 28 2024
Nov 03 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
La Matrice de Suivi des Déplacements de l’OIM est un système mis en oeuvre dans le but de capturer, analyser et disséminer des informations pour mieux comprendre les mouvements et les besoins des personnes déplacées internes (PDI) au Burundi. L'évaluation de base vise à fournir des informations sur la présence des PDI par colline qui sont catégorisés en deux groupes : Personnes déplacées internes (PDI) incluant les PDI retournées dans leur colline d'origine mais pas dans leur maison et les rapatriés devenus PDI. L'évaluation de base recueille également des informations sur la cause du déplacement et le type d'abri accueillant les PDI. La collecte des données est effectuée quatre fois par an par des volontaires formés de la Croix-Rouge du Burundi et opérant à tous les niveaux administratifs : provinces, communes et collines.
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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
French
Emplacement
Senegal
Période couverte
Nov 01 2024
Nov 01 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens auprès de 25 d’informateurs clés, principalement des autorités locales (maires et chefs de village), des infirmiers, chefs de poste et des représentants des populations sinistrées dans les lieux affectés. Ce tableau de bord présente des informations sur les mouvements survenus dans les localités d’Aroundou et de Ballou (département de Bakel), d’Adabere, de Diella, de Goumal et de Lobaly (département de Kanel), Boynadji et Belli Diallo (département de Matam).
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DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
French
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Oct 24 2024
Nov 04 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations en provenance des localités de Roum au Tchad, de Lagos, Bari, Aboudjakoua dans l’arrondissement de Goulfey et de Madagascar 1 et 2, Mainani, Djambal-Bar et Ngargouzo dans l’arrondissement de Kousseri, département de Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord du Cameroun
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DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
French
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Sep 10 2024
Oct 31 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations en provenance des localités de Segoulé, Magoumaz, Batawaya, Lduban et de Ldaman, qui se sont continuellement déplacées vers la localité de Mikilik dans l’arrondissement de Mokolo, département de Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord du Cameroun.
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DTM Central African Republic, DTMRCA@iom.int
Langue
French
Emplacement
Central African Republic
Période couverte
Aug 01 2024
Sep 09 2024
Activité
- Survey
- Return Intention
La République centrafricaine (RCA) continue de subir les répercussions de plusieurs années de crises politiques, sécuritaires et humanitaires (liées à des violences armées et à des tensions intercommunautaires) et des désastres tels que, les inondations et les incendies qui sont à la base du déplacement de 455 533 individus au 31 août 20241 . Depuis le début de l’année 2024, la situation sécuritaire reste fragile, marquée par des affrontements sporadiques entre les Forces Armées Centrafricaines (FACA), soutenues par leurs alliés, et des groupes armés non étatiques, luttant pour le contrôle de territoires, notamment le long des axes stratégiques et des frontières. Par ailleurs, la présence de groupes armés dans le sud-est et l’ouest de la RCA continue de provoquer d’importants déplacements au cours de l’année, notamment dans les préfectures du Haut-Mbomou, de l’Ouham-Pendé et de l’Ouham. Le pays est aussi marqué par une dynamique de retours soutenus, particulièrement dans des préfectures telles que la Haute-Kotto, la Ouaka ou l’Ombella-Mpoko, grâce à une situation sécuritaire qui continue malgré tout de s’améliorer dans certaines régions. En réponse aux crises complexes qui affectent le pays, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) déploie depuis 2013, aux côtés de ses assistances auprès des populations affectées, la Matrice de Suivi des Déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM). À travers sa composante d’enquête sur les intentions futures des PDI, la DTM mène une enquête auprès des Populations Déplacées Internes (PDIs) à une fréquence semestrielle pour cerner les intentions futures de retour, de réinstallation ou d’intégration locale durable. Ces enquêtes contribuent à informer et orienter les stratégies de solutions au déplacement forcé dans le pays. Cet aperçu de la situation présente les résultats clés de l’enquête ménage sur les intentions futures des PDIs sur les sites et en familles d’accueil réalisée entre le 01er août et 09 septembre 2024 dans la ville de Bangui et les 16 préfectures du pays. L’évaluation est focalisée sur les solutions durables souhaitées par les ménages ainsi que les conditions et besoins pour la mise en œuvre des solutions durables.hh