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Crisis Responses
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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
Apr 01 2024
Jun 30 2024
Activité
- Survey
- Flow Monitoring Survey
- Flow Monitoring
Afin de mieux comprendre les mouvements et tendances migratoires en Afrique de l’Ouest et du Centre, l’OIM, à travers la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM), met en œuvre l’activité de Suivi des flux de populations (Flow Monitoring, FM).
Le suivi des flux de populations est un travail de collecte de données qui vise à identifier les zones sujettes aux migrations internes et transfrontalières et à mettre en lumière les caractéristiques et les parcours des personnes passant par ces zones. Il est mis en œuvre en étroite collaboration avec les autorités et les partenaires nationaux et locaux, à travers deux outils: l’enregistrement des flux (Flow Monitoring Registry, FMR) et les enquêtes individuelles (Flow Monitoring Survey, FMS).
Cet outil collecte des données clés sur l’ampleur des flux migratoires, les profils des voyageurs ainsi que leurs parcours et intentions, afin de fournir une meilleure compréhension des flux migratoires dans la région et de contribuer à l’élaboration de politiques migratoires basées sur des preuves.
À cet effet, plusieurs points de suivi des flux de population (Flow Monitoring Point, FMP) sont installés dans des zones de transit importantes. Durant le deuxième trimestre de 2024, seul le FMP de Faya était actif, situé dans la province du Borkou, au nord du Tchad. Ce rapport présente les données clés collectées entre avril et juin 2024 au niveau de ce FMP.
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DTM Niger, DTMNiger@iom.int
Langue
French
Emplacement
Niger
Période couverte
Jul 01 2024
Jul 31 2024
Activité
- Flow Monitoring
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), à travers l’outil de suivi des flux de populations (Flow Monitoring, FM, en anglais) de la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM, en anglais), récolte des données à des points d’entrée, de sortie et de transit clés afin de mieux comprendre les mouvements de populations à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le suivi des flux de populations est une activité qui permet de quantifier et de qualifier les flux et tendances de mobilités, les profils des migrants, et les expériences et routes migratoires. Depuis 2016, plusieurs points de suivi des flux de populations ont été progressivement installés dans d’importantes localités du Niger pour faire le suivi des flux migratoires dans le pays. La période de collecte de ce rapport a eu lieu du 1er au 31 juillet 2024 afin d’observer la tendance de la migration durant le mois
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DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
French
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Sep 08 2024
Sep 12 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est l'une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur les urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de cinq informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non gouvernementales (ONG), des organisations de la société civile (OSC) et des représentants des populations dans les lieux affectés.
Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations des localités de Nanami dans l'arrondissement de Makary, Hilele et Fitchoya dans l'arrondissement de Goulfey, département de Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord du Cameroun.
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Sep 10 2024
Sep 13 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Ces informations ont été recueillies à la suite des affrontements armés dans le quartier de Boston dans la commune de Cité Soleil, survenues le 11 septembre 2024, et dans le quartier de 2ème Cité Saint Martin dans la commune de Delmas, survenues le 10 septembre 2024. Un total de 2 327 personnes ont été déplacées suite à ces affrontements, dont 2 061 suite aux attaques à Boston et 266 suite à celles à 2ème Cité Saint Martin. La majorité des personnes (55%) se sont réfugiées chez des familles d'accueil, tandis que 45% dans des sites (1 053 personnes dans 4 sites, dont 1 site existant avant ces incidents et 3 nouveaux sites créés à la suite de ceux-ci).
Ces informations ont été recueillies à la suite des affrontements armés dans le quartier de Boston dans la commune de Cité Soleil, survenues le 11 septembre 2024, et dans le quartier de 2ème Cité Saint Martin dans la commune de Delmas, survenues le 10 septembre 2024. Un total de 2 327 personnes ont été déplacées suite à ces affrontements, dont 2 061 suite aux attaques à Boston et 266 suite à celles à 2ème Cité Saint Martin. La majorité des personnes (55%) se sont réfugiées chez des familles d'accueil, tandis que 45% dans des sites (1 053 personnes dans 4 sites, dont 1 site existant avant ces incidents et 3 nouveaux sites créés à la suite de ceux-ci).
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DTMBurundi@iom.int
Langue
English
Emplacement
Burundi
Période couverte
May 03 2024
May 17 2024
Activité
- Site Assessment
La DTM a identifié 102,824 personnes déplacées internes (PDI) dans Burundi au cours du mois d'mai 2024. Parmi les personnes identifiées, 93% ont été déplacées en raison de catastrophes liées à l'environnement tandis que 7% étaient le résultat d'autres les raisons. Un peu plus de la moitié (54%) des PDI sont des enfants de 18 ans et moins.
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DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Emplacement
Burundi
Activité
- Mobility Tracking
- Site Assessment
Période couverte
May 03 2024 -May 17 2024
The DTM identified 102,824 internally displaced persons (IDPs) in 21,979 displaced households in Burundi in May 2024. Of those identified, 93% were displaced due to disasters and climate change while 7% were the result of other reasons.
Population Groups
IDPs
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Site or Location
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Full Coverage
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En août 2024, 3 150 710 individus sont déplacés, y compris 2 616 570 personnes déplacées internes (83% de la population affectée) et 534 140 réfugiés (17% de la population affectée). Soixante-sept pour cent des individus (2 101 935 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (422 029 personnes), 11 pour cent au Niger (351 560 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (136 954 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait preuve d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En août, sont recensés 138 232 individus affectés dans ces quatre pays réunis (25 852 au Bénin, 58 079 en Côte d’Ivoire, 7 242 au Ghana et 47 059 au Togo) dont un total de 34 088 déplacés internes.
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations.
En août 2024, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 067 908 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (777 656 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (294 965 personnes), 9 pour cent au Niger (558 416 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 436 871 personnes). De façon générale, les nombres montrent une forte augmentation de retournés anciens PDI (+45%) et des diminutions de PDI (-1%), retournés de l’étranger (-5%) et de réfugiés (-1%) depuis décembre 2023.
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. De plus, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.
En août 2024, il est dénombré un total de 4 039 349 individus affectés, y compris 467 066 personnes déplacées internes (PDI) (12% de la population déplacée), 2 256 970 retournés anciennes PDI (56%), 531 919 retournés de l’étranger (13%) et 783 394 réfugiés (19%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (346 061 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (208 276 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (138 225 individus ou 19% des réfugiés). Néanmoins, 11 008 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Le pays est aussi le refuge d’individus de pays voisins avec 43 017 réfugiés venus du Soudan (29 043 individus), de la RDC (6 448), du Tchad (4 701 individus) et du Sud Soudan (2 825 individus).