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dtmhaiti@iom.int
Langue
English
Emplacement
Haiti
Période couverte
Aug 01 2024
Aug 03 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été collectées à la suite d'incidents successifs dans la commune de Ganthier, plus précisément dans la 5ème section de Pays Pouri, la 3ème section de Fond Parisien, ainsi qu'une autre attaque dans la 4ème section de Mare Roseaux, survenues entre le 21 juillet 2024 et le 1 août 2024. Un total de 5 951 personnes (1 551 ménages) ont été déplacées en raison de ces attaques. La plupart de ces personnes (94%) ont trouvé refuge chez des proches, en familles d'accueil et 6% dans deux nouveaux sites. Ce rapport constitue une mise à jour du précédent publié après les événements du 21 juillet (voir ETT 45). D'autres mises à jour pourront être publiées en fonction de l'évolution de la situation de déplacement.

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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
May 07 2024
Jun 08 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment
  • Site Assessment

Depuis 2015, le Tchad fait l’objet d’attaques perpétrées par des groupes armés non-étatiques présents dans le bassin du Lac Tchad engendrant des déplacements massifs de populations, aussi bien internes que transfrontaliers. Au Tchad, l’OIM met en œuvre sa Matrice de suivi des déplacements (DTM, Displacement Tracking Matrix en anglais) dans la province du Lac depuis mai 2015 pour mesurer l’évolution du nombre, des profils et les besoins des populations déplacées à la suite de cette crise, afin de mieux orienter les programmes humanitaires et de développement. Les données sont collectées à travers des entretiens avec des informateurs clés (autorités locales, chefs traditionnels, représentants des personnes déplacées et gestionnaires de sites) dans les villages et sites d’accueil des personnes déplacées, ainsi que par des observations directes dans ces localités. Ce tableau de bord présente les résultats des évaluations menées entre le 07 mai et le 08 juin 2024 dans 293 lieux de déplacement. En comparant le Round 23 et le Round 22 en termes de total de population déplacée, nous constatons que dans le Round 23, il y a une légère augmentation de 0,2 %, ce qui est insignifiant car cela représente moins de 500 personnes. Cela s'explique par le fait que, bien que certains sites soient abandonnés en raison du manque d'assistance et des déplacements préventifs dans certains cas, certaines personnes des sites abandonnés continuent à se déplacer vers des sites existants, par exemple, ceux qui ont quitté le site de Koulkime 3 (Baga-Sola) sont allés sur le site de Kollom (Bol). De plus, les attaques dans les îles ont conduit à la création de nouveaux sites de déplacement comme Tchoukou-Kebi. La situation de déplacement dans la province du Lac reste volatile, avec la création de nouveaux sites de déplacement spontanés et l'abandon de certains sites existants. Cette collecte de données a été réalisée en partenariat avec la Commission Nationale d'Accueil et de Réinsertion des Réfugiés et Rapatriées (CNARR), le gouvernorat de la province du Lac, la délégation provinciale du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale (MEPCI) et la Croix-Rouge du Tchad (CRT). Les données ont été triangulées par la DTM et les acteurs humanitaires ont été impliqués dans l'élaboration d'indicateurs spécifiques aux clusters et l'analyse approfondie des données.

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DTMMauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
May 03 2024
May 08 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Transhumance Tracking Tool

La mobilité pastorale ou transhumance est une tradition de longue date en Mauritanie, par laquelle des éleveurs, parfois des familles entières, y compris les enfants, se déplacent à la recherche d’eau et de pâturages. En conséquence, le calendrier et les itinéraires de transhumance se font en concordance des pluies, ainsi que de la distribution de l’eau et des pâturages, qui varient d’une saison à l’autre. Compte tenu des conditions environnementales difficiles en Mauritanie et des répercussions sur les productions végétales et animales, y compris sur la sécurité alimentaire des populations, et dans le contexte actuel d’aléas climatiques, économiques et sécuritaires croissants, on constate que les systèmes de mobilité pastorale connaissent des évolutions importantes sous les effets combinés du changement climatique, de la pression démographique, de la baisse de la fertilité des sols et de l’insécurité. 

Dans le cadre du projet «Renforcement des capacités nationales et locales en matière de préparation et réponse aux catastrophes dans les zones frontalières et de transhumance couloirs dans la région du Hodh Ech Chargui en Mauritanie  »  financé par la Protection civile et aide humanitaire de l’Union européenne (ECHO) et mis en œuvre par l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM), au niveau de la Wilaya du Hodh Charghi et plus précisément dans les moughataas de Bassikounou et d’Adel Bagrou, plusieurs activités sont mises en place y compris des activités de collecte de données sur la migration et le changement climatique.

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iomabidjan@iom.int
Langue
French
Emplacement
Côte d’Ivoire
Période couverte
May 02 2024
May 23 2024
Activité
  • Survey

Des attaques armées ont touché certaines parties du nord et de l’est du Burkina Faso dès 2015, causant une détérioration de la situation sécuritaire du pays. Cette crise sécuritaire a entraîné le déplacement forcé de plus de 2,1 millions de personnes à l’intérieur du pays et vers d’autres pays, dont la Côte d’Ivoire (plus de 53 000 personnes enregistrées par le HCR dans les régions du nord) et le Libéria (estimés à plus de 20 000 personnes), augmentant ainsi la vulnérabilité des communautés et le nombre de personnes ayant besoin d’assistance et de protection. D’après les consultations avec les autorités locales et les communautés, un afflux important de jeunes hommes (environ 2 voire 3 autocars de 70 places) en provenance du Burkina Faso ou des camps de réfugiés du nord de la Côte d’Ivoire arrive chaque semaine à Toulepleu, localité ivorienne à la frontière avec le Liberia. Ces jeunes seraient recrutés par des « démarcheurs » pour fournir de la main-d’œuvre agricole aux plantations du Libéria. Cette pratique a débuté en 2018 et s’est intensifiée depuis le début de l’année 2022.

Partant de ce constat, l’OIM Côte d’Ivoire a mené un étude sur le profil migratoire dans les régions du Cavally et du Tonpki en vue de recueillir plus d’informations par rapport à la situation. Dans ce contexte, et pour soutenir le gouvernement et les acteurs de développement à mieux programmer leurs interventions futures en matière d’accès aux services et moyens de subsistance, de cohésion sociale et de résilience dans les régions impactées par le déplacement, l’OIM a déployé l’indice de solution et de mobilité (Solutions and Mobility Index (SMI), en anlgais). L’objectif du ISM est d’identifier les poches de stabilité et de fragilité pour favoriser la création de stratégies efficaces et le développement de projets spécifiques aux localités pour renforcer la résilience des populations de façon durable. 

Ce rapport présente les résultats du premier round de l’indice de solution et de mobilité dans la région du Bounkani en Côte d’Ivoire. Les données utilisées pour calculer le ISM ont été collectées entre les mois de mai 2024.

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DTMMauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Jun 02 2024
Jul 04 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Multi-Sectoral Needs Assessment
  • Village Assessment

Avec les incidents sécuritaires enregistrés dans certaines localités au Mali, occasionnant des déplacements de population, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) effectue régulièrement des activités de collecte de données dans la wilaya du Hodh Ech Chargi grâce à la matrice de suivi des déplacements (DTM). Ces données portent sur les retournés mauritaniens ainsi que leurs besoins humanitaires multisectoriels.

Ces données sont collectées auprès d’informateurs clés (autorités locales,  chefs de communautés, représentants de retournés) au sein des localités et sites d’accueil des retournés, puis complétés par des observations directes.

Les données ont été collectées entre le 04 juin et le 02 juillet 2024 dans les localités accueillant des populations retournées dans la moughataa de Bassikounou de la wilaya du Hodh Ech Chargi, auprès de 45 informateurs clés, principalement des chefs de communautés. Les localités identifiées (38) ont été sélectionnées en collaboration avec les autorités locales. 

Ce tableau de bord présente des informations portant sur les populations mauritaniennes de retour en Mauritanie pour des raisons sécuritaires et principalement depuis les régions de Tombouctou, Ségou et Kayes au Mali. Ces populations retournées sont localisées principalement dans les communes de Bassikounou, Dhar, Megve et Vassala dans la wilaya du Hodh Ech Chargi. La moughataa de Bassikounou n’est pas la seule à accueillir les populations retournées. En effet, la moughataa de Adel Bagrou accueille également des populations retournées

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DTM Mali, DTMMali@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mali
Période couverte
Apr 15 2024
Apr 26 2024
Activité
  • Survey
  • Mobility Tracking
  • Transhumance Tracking Tool

La transhumance est une pratique ancestrale et une activité très importante au Mali où elle est confrontée ces dernières années, à des facteurs de vulnérabilité (faible pluviométrie, compétition sur les ressources naturelles) à cause du changement climatique, et des conflits au nord et au centre du pays. Ceci menace sa durabilité, entraîne des perturbations dans les mouvements de transhumance et provoque des tensions entre communautés qui résultent parfois en des conflits. Au Mali, l’OIM travaille depuis plusieurs années en collaboration avec l’ONG Tassaght, antenne du Réseau Billital Maroobè (RBM) au Mali, dans le suivi des mouvements transfrontaliers de transhumants.

Afin de mieux comprendre les domaines qui nécessitent des solutions durables et de relèvement en lien avec la mobilité et le changement climatique dans certaines localités dans les régions de Mopti et Douentza, l’OIM en collaboration avec l’ONG Tassaght, a lancé l’enquête d’Indice de Solution et de Mobilité (ISM). Cette enquête cherche à comprendre les facteurs qui influencent la stabilité dans les zones ciblées, afin de mieux éclairer les interventions programmatiques prioritaires le long du lien humanitaire, de paix et de développement, et ainsi renforcer la résilience et la stabilité des communautés déplacées et hôtes dans ces zones.

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
Jan 01 2024
May 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking

Le rapport d’outil de veille sur la situation dans les quatre pays côtiers du golfe de Guinée (Ghana, Bénin, Togo et Côte d’Ivoire) en date du 31 mai 2024, élaboré par le Groupe régional d’analyse intersectorielle (GRANIT) sous la direction et l’impulsion d’OCHA, de l’OIM et de REACH, fait le suivi, sur la base des données et les analyses de partenaires humanitaires et de développement, des tendances relatives à des indicateurs clés reflétant la situation dans les quatre pays côtiers limitrophes du Burkina Faso, au 31 mai 2024.

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DTM Djibouti, DTMDjibouti@iom.int
Langue
English
Emplacement
Djibouti
Période couverte
Jun 01 2024
Jun 30 2024
Activité
  • Flow Monitoring

En juin 2024, 39 336 mouvements migratoires ont été observés aux points de suivi des flux (FMP) de Djibouti, dont 17 938 arrivées en provenance d'Éthiopie, soit une augmentation de 17 pour cent des mouvements migratoires par rapport au mois de mai, principalement en raison des conflits dans les régions d'Amhara et du Tigré, qui ont incité de nombreux Éthiopiens à emprunter les routes migratoires vers Djibouti. Au 26 juin, 831 migrants étaient bloqués à Djibouti, soit une augmentation de 6 pour cent par rapport à mai.

Au cours de juin, 8 899 migrants observés à Obock se sont dirigés vers des embarcations à destination de la péninsule arabique. Au total, 642 migrants de retour du Yémen ont été enregistrés à Obock en juin, soit une baisse de 48 pour cent par rapport à mai 2024, en raison de l'arrivée de la chaleur et du khamsin qui a réduit l'activité des bateaux en mer. Au moins 8 migrants sont décédés à Djibouti en raison de la déshydratation et des conditions environnementales difficiles qui ont provoqué la maladie puis la mort des migrants.

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DTM Central African Republic, DTMRCA@iom.int
Langue
French
Période couverte
Jun 26 2024
Jun 30 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Entre le 9 et le 15 avril 2024, des groupes armés affiliés à la CPC (Coalition des Patriotes pour le Changement) ont causé des violences, y compris des tueries, dans la commune de Bakouma, forçant des déplacements massifs de populations vulnérables provenant de Gbolo, Lengo 1 et 2, Deguinlo, et Fadama 1 à 4 vers des localités comme Lifaki, Mamadou 1 et 2, Passiki, Bangassou-Kouanga, Bandonambi 1 et 2, Nguéréfara, Gangoua, et Ouanda. Cependant, pendant plusieurs semaines, l’accès à la région de Bakouma par les humanitaires était restreint en raison d’une situation jugée encore imprévisible. A la faveur d’une amélioration de la sécurité dans la zone, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dépêché une équipe d’évaluateurs de la DTM (Matrice de Suivi des Déplacements) afin de conduire, du 26 au 30 juin 2024, un profilage des populations déplacées à la suite des derniers événements. Ce profilage visait à collecter des informations fiables sur les personnes déplacées afin de leur fournir une assistance humanitaire ciblée et d’identifier les besoins principaux non satisfaits pour mieux orienter les futures interventions.informations fiables sur les personnes déplacées afin de leur fournir une assistance humanitaire ciblée et d’identifier les besoins principaux non satisfaits pour mieux orienter les futures interventions.

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DTM Central African Republic, DTMRCA@iom.int
Langue
French
Période couverte
Jun 24 2024
Jun 25 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Le conflit entre les groupes d’autodéfense Azandé Ani Kpi etles rebelles de l‘UPC(Unité pour la Paix en Centrafrique) s’est intensifié au cours des derniers mois, plongeant la ville de Bambouti dans une situation humanitaire preoccupante. Cette escalade de violence a contraint de nombreuses personnes à abandonner leurs foyers. Cherchant refuge, des familles se sont installées dans diverses communautés d’accueil à Bambouti, notamment à Abossi, Bazigbili, Selim et Ligoua. D’autres se sont réfugiées à Obo, tandis qu’une partie importante a trouvé abri au centre de Bambouti. Afin de mieux comprendre le contexte de la crise de déplacement en cours à Bambouti, la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM) a conduit une évaluation systématique de profilage des ménages affectés par les multiples affrontements survenus au cours des derniers mois entre les groupes d’autodéfense Azande Ani Kpi et l’Unité pour la paix en Centrafrique dans la ville de Bambouti. L’objectif de cette évaluation était de mieux comprendre les profils des déplacés, leurs besoins et les raisons de leurs déplacements. JUPEDEC, partenaire privilégié de l’OIM à travers DTM pour la mise œuvre des activités d’évaluation a recruté et déployé des enquêteurs sur le terrain pour collecter les données à l’aide de divers outils d’évaluation.