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Crisis Responses
Le rapport d’outil de veille sur la situation dans les quatre pays côtiers du golfe de Guinée (Ghana, Bénin, Togo et Côte d’Ivoire) en date du 31 mai 2023, élaboré par le Groupe régional d’analyse intersectorielle (GRANIT) sous la direction et l’impulsion d’OCHA, de l’OIM et de REACH, fait le suivi, sur la base des données et les analyses de partenaires humanitaires et de développement, des tendances relatives à des indicateurs clés reflétant la situation dans les quatre pays côtiers limitrophes du Burkina Faso, au 31 mai2023.
Ainsi, le rapport examine l’évolution, au Ghana, au Togo, au Bénin et en Côte d’Ivoire :
- des incidents sécuritaires;
- des types et fréquence de violences;
- des déplacements forcés de PDI et de réfugiés;
- de l’ouverture des frontières internationales;
- de la sécurité alimentaire et de la nutrition;
- des violences basées sur le genre;
- des dynamiques communautaires;
- et de la situation des Droits de l’Homme.
La migration irrégulière est un phénomène complexe, dynamique et fragmenté, et reste difficile à décrire pleinement. Il est essentiel de renforcer la compréhension des itinéraires migratoires, des tendances, ainsi que des profils des migrants afin de protéger les migrants et de soutenir des politiques fondées sur des données probantes. La Matrice de suivi des déplacements (DTM) et le Missing Migrants Project (MMP) de l'Organisation internationale pour les migrations collectent des données sur les départs, les arrivées, les décès et les disparitions de migrants le long des routes migratoires.
Ce document présente la reprise des migrations depuis les côtes de l'Afrique de l'Ouest vers les îles Canaries (Espagne). Cette route, déjà active en 2006, a connu un nombre croissant de mouvements en 2023. Les risques, décès et disparitions suite à des naufrages sont également en augmentation le long des côtes atlantiques.
Entre janvier et juin 2023, 7 213 personnes ont atteint les îles Canaries de manière irrégulière après avoir traversé en bateau depuis les côtes de l'Afrique de l'Ouest, soit une baisse de 18 pour cent par rapport à 2022 (8 853).
Contacter
DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
English
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Jul 16 2023
Jul 18 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des situations d’urgence est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques.
Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de 03 informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non-gouvernementales (ONG), des organisations de la société civile (OSC) et des représentants des populations dans les lieux affectés.
Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations de la localité de Goulouzivini située près de la localité de Waza Centre dans l’arrondissement de Waza, dans le département du Logone-Et-Chari.
Ce document est une compilation de données collectées par l'OIM auprès de FRONTEX ainsi que des ministères de l'intérieur italien, espagnol, grec et maltais sur les mouvements migratoires de l'Afrique vers l'Europe entre 2017 et 2023 (janvier-mars). L'OIM travaille en étroite collaboration avec un large éventail d'acteurs, y compris des partenaires gouvernementaux et non-gouvernementaux, pour collecter et compiler ces données sur une base trimestrielle.
Ce document présente la situation des arrivées de migrants en Europe sur la base des données de 2023 du point de vue des mouvements en provenance d'Afrique de l'Ouest et du Centre (AOC).
La République Centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En juin 2023, il est dénombré un total de 3 819 924 individus affectés, y compris 474 822 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 063 885 retournés anciennes PDI (54%), 503 019 retournés de l’étranger (13%) et 778 198 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (350 428 individus ou 45% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (210 238 individus ou 27% des réfugiés) et au Tchad (127 934 individus ou 16% des réfugiés).
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En juin 2023, 2 869 892 individus ont été déplacés, y compris 2 614 709 personnes déplacées internes (91% de la population affectée) et 255 183 réfugiés (9% de la population affectée). Soixante-treize pour cent des individus déplacés (2 098 917 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (410 039 personnes), 8 pour cent au Niger (233 041 personnes) et 3 pour cent en Mauritanie (98 474 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En juin, sont recensés 29 421 individus affectés par le déplacement dans ces quatre pays réunis (2 294 au Bénin, 6 316 en Côte d’Ivoire, 6 311 au Ghana et 14 500 au Togo) dont un total de 10 397 déplacés internes.
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En juin 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 061 037 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps).
Type de carte
Atlas Map
Date de publication
Sat, 07/15/2023 - 06:32
Activité
Mobility Tracking
Au cours des dernières années, l’insécurité généralisée en Haïti a poussé des milliers de personnes à fuir leurs zones de résidence. Bien que les violences surviennent le plus souvent dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP) située dans le département de l’Ouest, d’autres départements sont aussi affectés. Ceci est notamment le cas de départements du Centre et de l'Artibonite.
Afin d’informer régulièrement les autorités ainsi que d’autres partenaires sur la situation de déplacement dans les départements de l'Ouest, du Centre et de l'Artibonite, la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) et la matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM ont mené en juin 2023 des activités d’évaluations dans les sections communales, quartiers et sites accueillant les populations déplacées dans ces départements.
Ce tableau de bord présente la synthèse de résultats issus de ces collectes de données
Contacter
DTM Cameroun, DTMCameroon@iom.int
Langue
English
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Feb 08 2023
Feb 22 2023
Activité
- Survey
Ce rapport présente un aperçu de la situation de déplacement dans les localités accueillant les populations mobiles (personnes déplacées internes (PDI); personnes retournées et réfugiés hors camp) dans la région de l’extrême Nord du Cameroun ayant effectué soit des déplacements forcés, soit des mouvements de retour dans leurs localités de provenance. L’évaluation a été menée dans 1263 localités, y compris 129 sites spontanés accueillant des personnes déplacées internes, des retournés et des réfugiés hors camp. La collecte de données a été réalisée auprès de 3 715 informateurs clés entre le 8 et le 20 février 2023 dans les 6 départements (Diamaré, Logone-Et-Chari, Mayo-Danay, Mayo-Kani, Mayo Sava et Mayo-Tsanaga) de la région de l’extrême-Nord.
Contacter
RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Côte d’Ivoire
Période couverte
Dec 01 2022
Mar 31 2023
Activité
- Other
- Mobility Tracking
La transhumance est une méthode d’élevage par laquelle les éleveurs accompagnent leurs troupeaux à la recherche de pâturage et point d’eau, le changement climatique, la situation économique morose et la diminution des pâturages et points d’eau ont accentué ce phénomène, poussant les transhumants à parcourir de plus longues distances. Des couloirs sont aménagés pour le passage des animaux dans les zones de culture ou pour leur offrir un accès à l’eau. Ces dernières années, les conflits entre agriculteurs et éleveurs le long des couloirs de transhumance. Pour fournir plus d’informations sur les mouvements de transhumance, l’OIM a développé l’outil de suivi des transhumances (Transhumance Tracking Tool, TTT),
Ce tableau de bord présente le résultat des comptages des troupeaux transhumants effectués par des énumérateurs au niveau de 12 points de comptage (8 localités en Côte d’Ivoire et 4 localités en Guinée) situés le long de la frontière entre les deux pays.