-
Countries
-
Data and Analysis
-
Special Focus
-
Crisis Responses
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En août 2023, il est dénombré un total de 3 865 278 individus affectés, y compris 514 547 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 063 885 retournés anciennes PDI (54%), 503 019 retournés de l’étranger (13%) et 783 827 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (352 938 individus ou 45% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (211 274 individus ou 27% des réfugiés) et au Tchad (128 083 individus ou 16% des réfugiés). Néanmoins, 24 370 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (3% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 15 335 individus qui sont entrés en RCA traversant la frontière d’Am-Dafock. Le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 34 493 refugiés venus du Soudan (24 017 individus), de la RDC (6 410), du Sud Soudan (2 731 individus) et du Tchad (1 335).
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En août 2023, 2 948 799 individus ont été déplacés, y compris 2 627 130 personnes déplacées internes (89% de la population affectée) et 321 669 réfugiés (11% de la population affectée). 71 pour cent des individus déplacés (2 098 917 personnes) se situaient au Burkina Faso, 15 pour cent résidaient au Mali (439 026 personnes), 9 pour cent au Niger (262 672 personnes) et 3 pour cent en Mauritanie (102 400 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En août, sont recensés 45 784 individus affectés par le déplacement dans ces quatre pays réunis (2 293 au Bénin, 1 en Côte d’Ivoire, 6 654 au Ghana et 36 836 au Togo) dont un total de 22 818 déplacés internes. D’autres estimations portent à 69 950 le nombre de réfugiés vivant dans ces quatre pays (10 000 au Bénin, 31 838 en Côte d’Ivoire, 8 112 au Ghana et 20 000 au Togo)*.
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En août 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 077 690 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps).
Contacter
DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
Sep 13 2023
Sep 13 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
L'objectif de l'Emergency Tracking Tool (ETT) est de collecter des informations sur les mouvements de population importants et soudains, ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les informations sont recueillies par le biais d'entretiens avec des informateurs clés ou d'observations directes. Ce tableau de bord présente des informations sur un mouvement qui a eu lieu le 13 septembre 2023 dans la ville d’Ounianga Kébir, située dans la province de l’Ennedi Ouest, près de la frontière Libyenne.
Le 9 septembre 2023, un total de 61 ressortissants tchadiens et 1 ressortissant nigérian (dont dix mineurs non-accompagnés parmi eux) ont été expulsés collectivement de la Libye et sont arrivés dans la ville d’Ounianga-kebir le 13 septembre 2023. Par ailleurs, ces derniers ont affirmé avoir été emprisonnés en Libye pendant trois mois à trois ans à Koufra avant d'être expulsés. Il est à noter que la vaste majorité des personnes expulsées sont originaires d’Abéché, Ati et d’Amtiman. Ainsi, les 62 personnes expulsées n’ont reçu aucune assistance et vivent dans une situation d’extrême vulnérabilité (certains mineurs non accompagnés sont malades) et ne disposent d'aucun moyen pour poursuivre leur voyage vers leur communauté d'origine. De ce fait, elles ont manifesté avoir urgemment besoin de nourritures après avoir fait plusieurs jours sans manger, de soins de santé ainsi que d’assistance au transport vers leurs localités d’origine.
Contacter
DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Langue
English
Emplacement
Burundi
Période couverte
Sep 10 2023
Sep 16 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
La DTM a identifié 5 152 personnes affectées dont 1 485 personnes déplacées par les vents violents dans les provinces de Bujumbura Mairie, Muyinga, et Ruyigi.
Contacter
DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Emplacement
Burundi
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Période couverte
Sep 10 2023 -Sep 16 2023
Activated on an ad hoc basis, the DTM Emergency Tracking provides early field reports at the beginning of a complex crisis, allowing IOM to gather, consolidate and disseminate baseline information on displacement and return figures at the onset of a newly emerging crisis. The DTM Emergency Tracking relies heavily on information provided by RARTs or partners within the humanitarian community about an unfolding situation. The Emergency Tracking gathers data through IOM Burundi’s extended network of key informants, who provide basic information on the new displacement, be it of IDPs or returnees, or both, including numbers, location and shelter types. While IOM DTM strives to provide best estimates, the Emergency Tracking aims to be a quick monitoring tool with real-time data turnover ranging from 24 to 72 hours following its activation.
Population Groups
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Type of Survey or Assessment
Keywords
Geographical Scope
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
Contacter
DTMMauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Jun 18 2023
Jul 21 2023
Activité
- Survey
- Flow Monitoring Survey
- Flow Monitoring
La mobilité pastorale ou transhumance est une tradition de longue date en Mauritanie, par laquelle des éleveurs, parfois des familles entières, y compris les enfants, se déplacent à la recherche d’eau et de pâturages. En conséquence, le calendrier et les itinéraires de transhumances se font en concordance des pluies, ainsi que de la distribution de l’eau et des pâturages, qui varient d’une saison à l’autre. Compte tenu des conditions environnementales difficiles en Mauritanie et des répercussions sur les productions végétales et animales, y compris sur la sécurité alimentaire des populations, et dans le contexte actuel d’aléas climatiques, économiques et sécuritaires croissants, on constate que les systèmes de mobilité pastorale connaissent des évolutions importantes sous les effets combinés du changement climatique, de la pression démographique, de la baisse de la fertilité des sols et de l’insécurité.
Dans le cadre du projet «Renforcement des capacités nationales et locales en matière de préparation et réponse aux catastrophes dans les zones frontalières et de transhumance couloirs dans la région du Hodh Ech Chargui en Mauritanie » financé par la protection civile et aide humanitaire de l’union européenne ECHO et mis en œuvre par l’OIM, au niveau de la Wilaya du Hodh Charghi et plus précisément dans les moughataas de Bassiknou et Adel Bagrou, plusieurs activités sont mises en place y compris des activités de collecte de données sur la migration et le changement climatique.
Contacter
Regional Office Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
French
Emplacement
Burkina Faso
Période couverte
Aug 01 2023
Aug 31 2023
Activité
- Flow Monitoring
L’OIM, à travers l’outil de Suivi des flux de populations (Flow Monitoring) de la Matrice de suivi des déplacements (DTM), récolte des données à des points d’entrée, de sortie et de transit clés, afin de mieux comprendre les mouvements de populations à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le suivi des flux de populations est une activité qui permet de quantifier et de qualifier les flux et tendances de mobilités, les profils des migrants, et les expériences et routes migratoires. Au Burkina Faso, des points de suivi des flux de populations (FMP) ont été progressivement installés sur plusieurs lieux de transit importants à Faramana et Yendéré en avril 2018 pour faire le suivi des flux migratoires dans le pays. Deux autres points importants (Fada N’Gourma et Cinkansé) ont été mis en place en mai 2023.
Type de carte
Atlas Map
Date de publication
Sun, 09/17/2023 - 06:55
Activité
Mobility Tracking
Ce document présente une collection de cartes issues des données collectées lors la deuxième phase (Round 2) des évaluations sur la situation de déplacement dans le département de l’Artibonite. Les évaluations se sont déroulées du 12 au 19 juin 2023 dans les sections communales et sites d’accueil des populations déplacées internes et retournées. Dans ces lieux, les données ont été collectées à travers des interviews avec des informateurs clés ainsi que des observations directes.
Contacter
DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Jun 12 2023
Jun 19 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Site Assessment
- Baseline Assessment
- Village Assessment
Ce document présente une collection de cartes issues des données collectées lors la deuxième phase (Round 2) des évaluations sur la situation de déplacement dans le département de l’Artibonite. Les évaluations se sont déroulées du 12 au 19 juin 2023 dans les sections communales et sites d’accueil des populations déplacées internes et retournées. Dans ces lieux, les données ont été collectées à travers des interviews avec des informateurs clés ainsi que des observations directes.