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Crisis Responses
Situation Report
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DTMMauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Jan 01 2024
Jan 31 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Site Assessment
- Baseline Assessment
La transhumance en Mauritanie, et en particulier dans la wilaya du Guidimaghaa, est une pratique ancestrale qui consiste à déplacer périodiquement des troupeaux de bétail sur de longues distances à la recherche de pâturages et d'eau.
Dans la wilaya du Guidimaghaa, située dans le sud-est de la Mauritanie, la transhumance est une activité vitale pour de nombreuses familles qui dépendent de l'élevage pour leur subsistance. Elle accueille des mouvements provenant des régions voisines, telles que la wilaya du Brakna ou d'autres régions de la Mauritanie où les conditions de pâturage sont défavorables à certaines périodes de l'année. Il est également possible que des troupeaux proviennent de régions plus éloignées, voire d'autres pays comme le Sénégal ou le Mali.
Cependant avec les aléas climatiques, les routes sont souvent changées, entrainant des modifications sur les couloirs empruntés qui par conséquents peuvent amener des conflits principalement entre agriculteurs et éleveurs mais aussi entre éleveurs transhumants et/ou éleveurs locaux.
L’OIM avec le financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF) met en œuvre un projet dénommé : « Soutenir les capacités locales et communautaires de prévention et de gestion des conflits et des catastrophes liées au changement climatique au Guidimaghaa. », avec pour objectif principal de soutenir et d'améliorer l'accès des populations du Guidimaghaa à des moyens de subsistance plus durables et de renforcer l'engagement inclusif des communautés et des autorités dans la prévention des catastrophes et des conflits liés au changement climatique.
C’est dans ce cadre que l’OIM déploie son outil de suivi de la transhumance (Transhumance Tracking Tool (TTT), en anglais). dans la wilaya du Guidimaghaa et plus précisément dans les moughataas de Khabou, Sélibaby, Ould Yenge et Wompou dans le but de collecter des données sur les mouvements en transhumance et les risques de catastrophe pour ainsi guider les actions du projet.
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DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
French
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Apr 10 2024
Apr 15 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de cinq informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non-gouvernementales (ONG), des organisations de la société civile (OSC) et des représentants des populations dans les lieux affectés.
Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations des localités de Tourou et de Magoumaz vers les localités de Mokolo Centre (quartiers de Tascha Haman-Gawar, Zimangayak-Ldamtsai, Ouro-Kessoum et Mendézé) et le site de Mikilik dans l’arrondissement de Mokolo, département du Mayo-Tsanaga.
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.
En mars 2024, il est dénombré un total de 4 035 261 individus affectés, y compris 520 060 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 789 822 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (354 725 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (212 211 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 184 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 18 279 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 34 012 réfugiés venus du Soudan (23 308 individus), de la RDC (6 425), du Sud Soudan (2 786 individus) et du Tchad (1 493 individus).
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En mars 2024, 3 046 874 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (87% de la population affectée) et 409 994 réfugiés (13% de la population affectée). Soixante-neuf pour cent des individus (2 100 686 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (419 534 personnes), 10 pour cent au Niger (289 051 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En mars, sont recensés 118 249 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 45 900 en Côte d’Ivoire, 7 142 au Ghana et 46 310 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.
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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Snapshot Date
Mar 13 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains, ainsi que sur des urgences de sécurité et climatiques. Les informations sont collectées par le biais d’entretiens avec des informateurs clés ou par des observations directes.
Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement ayant eu lieu le 09 mars 2024 dans la ville d’Ounianga-Kébir, située dans la province de l’Ennedi Ouest, près de la frontière libyenne.
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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Jan 12 2024
Feb 21 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains, ainsi que sur des urgences de sécurité et climatiques. Les informations sont collectées par le biais d’entretiens avec des informateurs clés ou par des observations directes.
Ce tableau de bord synthétise les mouvements de personnes survenus dans la province du Lac, ces données sont recueillies du 12 janvier au 21 février 2024 pour des arrivées datant du 02 janvier au 18 février 2024.
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DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
French
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Mar 08 2024
Mar 12 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe via les visites terrains et par des entretiens téléphoniques auprès d'informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non-gouvernementales (ONG), des organisations de la société civile (OSC) et des représentants des populations dans les lieux affectés.
Ce tableau de bord présente des informations sur les mouvements retour de populations dans certaines localités des départements du Logone-Et-Chari, du Mayo-Danay, du Mayo-Sava et du Mayo-Tsanaga dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Jan 20 2024
Mar 03 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Site Assessment
- Baseline Assessment
Dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince, 61% des PDIs résident dans des sites spontanés, exposés à plusieurs risques de protection, sanitaire et autres. Ce rapport présente un aperçu sur la situation de dépalacement dans ces sites.
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DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
French
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Feb 21 2024
Feb 27 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques auprès d'informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non-gouvernementales (ONG), des organisations de la société civile (OSC) et des représentants des populations dans les lieux affectés.
Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations de la localité de Gamal-Tapalai, sous-préfecture de Mandalia, dans la préfecture de Chari-Baguimi en République du Tchad, vers la localité de Mariam-Gamal dans l’arrondissement du Logone-Birni, département du Logone-Et-Chari au Cameroun.
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DTM Mali, DTMMali@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mali
Période couverte
Nov 01 2023
Jan 31 2024
Activité
- Flow Monitoring
La transhumance est une pratique ancestrale et une activité très importante au Mali où elle est confrontée ces dernières années à des facteurs de vulnérabilité (faible pluviométrie, compétition sur les ressources naturelles) à cause du changement climatique. Ceci menace sa durabilité, entraîne des perturbations dans les mouvements de transhumance et provoque des tensions entre communautés qui résultent parfois en des conflits meurtriers.
Afin de mieux cartographier les schémas de mobilité pastorale ainsi que pour documenter les perturbations de ces modèles et les facteurs qui ont induit une telle modification (événement climatique, feux de brousse, zones cultivées, maladies animales, etc.), l’OIM a déployé son outil de suivi des mouvements de transhumance (Comptage et alerte) en partenariat avec l'ONG Tassaght, qui est l'antenne du Réseau Billital Maroobè (RBM) au Mali.
Après évaluations, 2 cercles ont été ciblés au Mali avec 7 points de comptage dans les zones de Koira-Beiry, Koubel Wel Koundia, et Douentza dans le cercle de Douentza, de Samani, Zon, Timiri, et Kiri dans le cercle de Koro. Ces cercles choisis, sont les points de passage clés des transhumants effectuant des mouvements internes et transfrontaliers.
Le TTT (Transhumance Tracking Tool, en anglais) permet de mieux comprendre les dynamiques liées à la transhumance interne et transfrontalière. Il combine trois composantes : le suivi des flux, l’enquête détaillée et l’alerte. Ce rapport présente les données du comptage et de l’alerte dans le cadre du TTT du 1er novembre au 31 janvier 2024.
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