Situation Report

Share

Télécharger

Share

Contacter
iomabidjan@iom.int
Langue
French
Emplacement
Côte d’Ivoire
Période couverte
Jan 08 2024
Feb 07 2024
Activité
  • Survey
  • Displacement Solutions

Les populations du nord de la Côte d’Ivoire sont confrontées à des conditions de vie souvent difficiles, marquées par des défis multiples et interdépendants: arrivée croissante de populations fuyant la crise sahélienne, insécurité grandissante et manque de services sociaux de base de qualité et d’opportunités socio-économiques. En outre, les tensions communautaires sous-jacentes dues à l’accès et à la gestion des ressources naturelles, qui sont affectées par les effets négatifs du changement climatique, mettent en péril la coexistence pacifique entre les populations du nord. La détérioration de  la situation sécuritaire et la recrudescence des attaques de groupes armés non-étatiques au Burkina Faso ont entrainé un afflux sans précédent de ressortissants burkinabés en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2023. Les populations hôtes dans les régions du Tchologo et du Bounkani, étant parmi les plus pauvres du pays, ont du mal à absorber ce flux croissant de populations déplacées. Pour faire face à ce défi, le gouvernement a construit un centre de transit dans chacune des deux régions pour accueillir les réfugiés et les migrants du Burkina Faso. Dans ce contexte, et pour soutenir le gouvernement et les acteurs de développement à mieux programmer leurs interventions futures en matière d’accès aux services et moyens de subsistance, de cohésion sociale et de résilience dans les régions impactées par le déplacement, l’OIM a déployé l’indice de solution et de mobilité (Solutions and Mobility Index (SMI), en anlgais) dans la région du Bounkani. L’objectif du SMI est d’identifier les poches de stabilité et de fragilité pour favoriser la création de stratégies efficaces et le développement de projets spécifiques aux localités pour renforcer la résilience des populations de façon durable.

 

Ce rapport présente les résultats du second round de l’indice de solution et de mobilité dans la région du Bounkani en Côte d’Ivoire. Les données utilisées pour calculer le SMI ont été collectées entre les mois de janvier et de février 2024.

Télécharger

Share

Contacter
DTM République Centrafricaine, DTMRCA@iom.int
Langue
English
Période couverte
Apr 01 2024
May 09 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

Ce tableau de bord présente les dynamiques de déplacements à l’échelle nationale. L’évaluation a été réalisée dans 4 224 localités de présence des PDI et / ou retournés et 78 sites de déplacement. La collecte de données s’est tenue entre le 01er avril et le 09 mai 2024 dans les 16 préfectures du pays en plus de la capitale Bangui.

Télécharger

Share

Contacter
DTM Mali, DTMMali@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mali
Période couverte
Feb 01 2024
Mar 31 2024
Activité
  • Flow Monitoring

Afin de mieux cartographier les schémas de mobilité pastorale ainsi que pour documenter les perturbations de ces modèles et les facteurs qui ont induit une telle modification (événements climatiques, feux de brousse, zones cultivées, maladies animales, l'insécurité, etc.), l’OIM a déployé deux composantes de son outil de suivi des mouvements de transhumance (le suivi des flux et alerte) en partenariat avec l'ONG Tassaght, qui est l'antenne du Réseau Billital Maroobè (RBM) au Mali. Après évaluations, sept points de comptage ont été identifiés et positionnés dans les zones de Koira-Beiry et Douentza dans le cercle de Douentza; de Samani, Zon et Timiri dans le cercle de Koro. Ces cercles choisis sont les points de passage clés des éleveurs transhumants effectuant des mouvements internes et transfrontaliers.

L’Outil de Suivi des Transhumances (TTT - Transhumance Tracking Tool) permet de mieux comprendre les dynamiques liées à la transhumance interne et transfrontalière. Il combine quatre composantes : le suivi des flux, l’enquête détaillé, l’alerte et la présence et profile. Ce rapport présente les données du suivi des flux et de l’alerte collectées entre  le 1er février et le 31 mars 2024.

Télécharger

Share

Contacter
RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
French
Emplacement
Période couverte
Apr 01 2024
Apr 30 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  

​En avril 2024, 3 135 099 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (84% de la population affectée) et 498 219 réfugiés (16% de la population affectée). Soixante-sept pour cent des individus (2 100 990 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (442 363 personnes), 11 pour cent au Niger (352 553 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En avril, sont recensés 119 839 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 47 392 en Côte d’Ivoire, 7 238 au Ghana et 46 312 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.​

Télécharger

Share

Contacter
RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
French
Emplacement
Période couverte
Apr 01 2024
Apr 30 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. De plus, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En avril 2024, il est dénombré un total de 4 033 831 individus affectés, y compris 521 857 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 786 595 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (353 153 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (212 437 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 184 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 15 150 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 35 197 réfugiés venus du Soudan (24 466 individus), de la RDC (6 440), du Sud Soudan (2 792 individus) et du Tchad (1 499 individus).

Télécharger

Share

Contacter
RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
French
Emplacement
Période couverte
Apr 01 2024
Apr 30 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En avril 2024, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 089 049 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (775 827 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (296 654 personnes), 9 pour cent au Niger (559 212 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 457 356 personnes). De façon générale, les nombres montrent augmentation de PDI (+1%) et de retournés de l’étranger (+5%), ainsi qu’une diminution de réfugiés (-2%) depuis décembre 2023 dans la région.

Télécharger

Share

Contacter
DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
French
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Apr 20 2024
May 07 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de six informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non-gouvernementales (ONG), des organisations de la société civile (OSC) et des représentants des populations dans les lieux affectés.

Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations des localités de Ngourkouma, Ndogoré (Arrondissement de Blangoua), Bedeiné, Amsakine, Gurvidik et Danka (Arrondissement de Darak) se sont déplacées vers le site de Blangoua Bâche, Massaki, Madaik et Larisky (arrondissement de Blangoua), les localités Nigué, Ndogoré, Ngarkawa, Mada, (arrondissement de Makary) dans le département du Logone-Et-Chari.

Télécharger

Share

Contacter
DTMRCA@iom.int
Langue
English
Période couverte
Dec 15 2023
Jan 15 2024
Activité
  • Survey
  • Return Intention

La population de la République centrafricaine (RCA) est fragilisée par de multiples chocs depuis des décennies liés à l’insécurité, aux changements climatiques, aux épidémies et aux crises dans les pays frontaliers. Les affrontements armés continus pour le contrôle du territoire et des ressources, les conflits communautaires et les inondations sont à l’origine du déplacement de près de 522 231 individus au 31 janvier 2024. Si la situation sécuritaire s’est progressivement améliorée dans des centres urbains de nouveau sous le contrôle de l’armée nationale, le retranchement des groupes armés non-étatiques au niveau des axes continue à occasionner des déplacements de populations. Pour autant, le pays est également rythmé par des vagues de retours surtout après le retrait des éléments armés dans certaines zones du pays (plus de 200 000 au cours de l’année 2023). En réponse aux crises qui affectent le pays, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) déploie depuis 2013, aux cotés de ses assistances auprès des populations affectées, la Matrice de Suivi des Déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM). A travers sa composante d’enquête sur les intentions futures des PDI, la DTM mène une enquête auprès des Populations Déplacées Internes (PDI) à une fréquence semestrielle pour estimer les intentions futures de retour, de réinstallation ou d’intégration locale durable. Ces évaluations contribuent à informer et orienter les stratégies de solutions durables dans le pays. Cet aperçu de la situation présente les résultats clés de l’enquête ménage sur les intentions futures des PDI sur les sites et en familles d’accueil réalisée entre le 15 décembre 2023 et le 15 janvier 2024 dans la ville de Bangui et les 16 préfectures du pays. L’évaluation est focalisée sur les solutions durables souhaitées par les ménages ainsi que les conditions et besoins pour la mise en œuvre des solutions durables.

Télécharger

Share

Contacter
DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Snapshot Date
May 06 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

• Depuis le début des affrontements au Soudan, presque 750 000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad. L’OIM estime que plus de 165 499 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que ce nombre passe à 183 000 d’ici le 30 avril 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour.
• En tant qu'agence principale pour la réponse aux retournés, l'OIM collabore avec un éventail de partenaires opérationnels, notamment le gouvernement du Tchad, le HCR, OCHA, la FLM, PUI, l'UNICEF, MSF, l'UNFPA, LMI, le CICR, l'IRC, ACTED, la Croix-Rouge tchadienne, HELP-Tchad, ATURAD, Concern Worldwide, COOPI, INTERSOS et PAM.
• En coordination avec la CNARR et les organisations humanitaires, l'OIM a déjà enregistré plus de 111 132 retournes et 365 ressortissants de pays tiers (Soudan du Sud, Niger, Éthiopie, République centrafricaine, Burkina Faso, Sierra Leone, Nigéria et Ouganda) dans 43 localités de trois provinces.
• La plupart des retournés sont installés spontanément près de la frontière avec le Soudan et ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles non alimentaires, de soutien sanitaire et de protection.
• L'OIM continue le développement des sites de retournés de Tongori, dans la province du Ouaddaï, et de Deguessa, dans la province de Sila, qui, avec respectivement plus de 13 000 et 25 000 individus, sont les deux plus grands sites de retournés de l'est du Tchad. L'OIM et ses partenaires offrent une assistance en matière d'abris, d'accès à l'information sur l'eau, d'assainissement et d'assainissement, d'assainissement et d'assainissement, ainsi que des services de protection et de santé mentale dans ces deux sites.
• L'OIM se coordonne avec les autorités locales et les représentations diplomatiques pour le retour volontaire dans leur pays d'origine des ressortissants de pays comme l'Éthiopie, le Soudan du Sud, le Nigéria, le Niger et le Cameroun, vivant auparavant au Soudan et déplacés vers l'est du Tchad.

Télécharger

Share

Contacter
DTM CAR, DTMRCA@iom.int
Langue
English
Période couverte
Apr 09 2024
Apr 15 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Site Assessment
  • Event Tracking

Ce tableau de bord donne un aperçu de l’évaluation rapide réalisée entre le 09 et le 15 avril 2024 dans la zone de Bakouma suite à l’arrivée de nouveaux déplacés internes ayant été contraints de fuir des villages subissant des attaques armées dans les quartiers de Gbolo, Longo, Denguilo et Fadama 1.