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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
Jan 01 2024
Jan 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.

En janvier 2024, il est dénombré un total de 3 937 845 individus affectés, y compris 512 805 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 125 798 retournés anciennes PDI (54%), 513 037 retournés de l’étranger (13%) et 786 205 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (354 139 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (211 774 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (133 495 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 18 279 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 32 442 réfugiés venus du Soudan (21 816 individus), de la RDC (6 411), du Sud Soudan (2 726 individus) et du Tchad (1 489 individus).

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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Feb 07 2024
Feb 11 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été recueillies à la suite de diverses attaques armées survenues dans plusieurs quartiers de la capitale depuis le 05 février, dans les communes de Carrefour, Cité Soleil et Tabarre. Un total de 2 686 personnes se sont déplacées suite à ces attaques dont 1 819 à la suite d’attaques dans la commune de Carrefour et 867 à la suite de celles dans des quartiers limitrophes des communes de Cité Soleil et Tabarre. La majorité de populations déplacées (94%) se sont réfugiées dans des familles d’accueil et 6% dans deux sites (100 personnes sur le site Place Clercine, dans la commune de Tabarre, qui existait déjà avant ces incidents et 380 personnes y était déjà hébergées. Ainsi environ 480 personnes sont désormais dans ce site. Par ailleurs 54 personnes se sont réfugiées dans un site nouvellement créé dans l’école Ramoth de Marin dans la commune de Croix-Des-Bouquets).

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DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Langue
French
Emplacement
Burundi
Période couverte
Jan 01 2018
Dec 31 2023
Activité
  • Other

Depuis 2018, le changement climatique et les catastrophes, en particulier les pluies torrentielles, les inondations et les vents violents survenus au Burundi ont affecté 646 018 personnes dont 145 183 personnes déplacées. Les principales provinces touchées au cours cette période ont été Bujumbura Rural (133 127 personnes affectées), Ngozi (113 686 personnes affectées) et Kirundo (107 377 personnes affectées).Ces catastrophes ont causé un impact humain grave, détruit de nombreuses maisons, infrastructures et champs de culture dans le pays.

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
Dec 01 2023
Dec 31 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  

​En décembre 2023, 3 011 292 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (88% de la population affectée) et 374 412 réfugiés (12% de la population affectée). Soixante-dix pour cent des individus (2 100 130 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (419 468 personnes), 10 pour cent au Niger (287 258 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (104 324 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En décembre, sont recensés 100 112 individus affectés dans ces quatre pays réunis (9 899 au Bénin, 36 729 en Côte d’Ivoire, 7 179 au Ghana et 46 305 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.​

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
Dec 01 2023
Dec 31 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations.

En décembre 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 067 507 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (774 927 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (288 334 personnes), 9 pour cent au Niger (524 511 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 479 735 personnes). De façon générale, les nombres montrent une diminution de PDI (-2%) mais une augmentation de retournés et de réfugiés depuis décembre 2022 dans la région. Les PDI ont augmenté au Cameroun (+18) et au Niger (+4%), mais ils ont diminué au Nigéria (-6%).

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dtmhaiti@iom.int
Langue
English
Emplacement
Haiti
Période couverte
Jan 27 2024
Feb 02 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été recueillies à la suite des attaques armées dans les quartiers de Pernier et ses environs dans la commune de Pétion Ville, dans le quartier de Drouillard dans la commune de Cité Soleil et le quartier de Wharf de la Saline dans celle de Port-au-Prince. Les attaques à Pernier et Drouillard ont débuté le 30 janvier 2024 et à Wharf de la Saline le 27 janvier. Ce rapport est une mise à jour de celui publié le 31 janvier et d’autres mises à jour seront publiées selon l’évolution des déplacements. Un total de 4 327 personnes sont déjà déplacées suite à ces attaques dont 2 411 suite aux attaques à Pernier, 1 239 suite à celles à Wharf de la Saline ainsi que 677 à Drouillard. La majorité de populations déplacées (60%) se sont réfugiées dans des familles d’accueil et 40% dans des sites (1 731 personnes dans 6 sites dont 4 sites existants avant ces incidents et 2 nouveaux sites créés à la suite de ceux-ci)

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DTMmauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Nov 27 2023
Dec 25 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Village Assessment

Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques.

Les données ont été collectées du 27 novembre au 25 décembre 2023 dans les localités accueillant des populations retournées et réfugiées. Cette collecte d’informations a été menée par des équipes constituées des services déconcentrés de l’Etat, des agences des Nations Unies, de la Croix-Rouge française, des organisations non-gouvernementales internationales et nationales. Les informations ont été collectées auprès de 33 informateurs clés, principalement des chefs de communautés.

Ce tableau de bord présente des informations portant sur les populations ayant pris refuge en Mauritanie pour des raisons sécuritaires entre octobre et décembre 2023, depuis les régions de Tombouctou et de Ségou au Mali. Ces populations sont retournées vers les communes de Bassikounou, Dhar, Megve et Vassala dans la wilaya du Hodh Ech Chargi. Toutefois, les besoins identifiés concernent à la fois ceux des populations retournées et des populations réfugiées qui se sont déplacées vers ces localités d’accueil.

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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Jan 27 2024
Jan 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Ces informations ont été recueillies à la suite des attaques armées dans les quartiers de Pernier et ses environs dans la commune de Pétion Ville, dans le quartier de Drouillard dans la commune de Cité Soleil et le quartier de Wharf de la Saline dans celle de Port-au-Prince. Les attaques à Pernier et Drouillard ont débuté le 30 janvier 2024 et à Wharf de la Saline le 27 janvier. Au moment de l’élaboration de ce rapport, certaines attaques sont en cours et les déplacements des populations en conséquence. Des mises à jour seront publiées selon l’évolution des déplacements. Un total de 3 314 personnes sont déjà déplacées suite à ces attaques dont 1 398 suite aux attaques à Pernier, 1 239 suite à celles à Wharf de la Saline ainsi que 677 à Drouillard. La majorité de populations déplacées (60%) se sont réfugiées dans des familles d’accueil et 40% dans des sites (1 331 personnes dans 4 sites dont 3 sites existants avant ces incidents et 1 nouveau site créé à la suite de ceux-ci).

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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
Oct 05 2023
Nov 08 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Site Assessment
  • Baseline Assessment

Depuis 2015, le Tchad fait l’objet d’attaques perpétrées par des groupes armés non-étatiques présents dans le bassin du Lac Tchad engendrant des déplacements massifs de populations, aussi bien internes que transfrontaliers. Au Tchad, l’OIM met en œuvre sa Matrice de suivi des déplacements (DTM, Displacement Tracking Matrix en anglais) dans la province du Lac depuis mai 2015 pour mesurer l’évolution du nombre, des profils et les besoins des populations déplacées à la suite de cette crise, afin de mieux orienter les programmes humanitaires et de développement. Les données sont collectées à travers des entretiens avec des informateurs clés (autorités locales, chefs traditionnels, représentants des personnes déplacées et gestionnaires de sites) dans les villages et sites d’accueil des personnes déplacées, ainsi que par des observations directes dans ces localités.

Ce tableau de bord présente les résultats d'évaluations menées entre le 05 octobre et le 08 novembre 2023 dans 281 lieux de déplacement. Une diminution globale de 7 pour cent par rapport au round précédent s’observe. Cette diminution est attribuée à l'interruption de l'aide humanitaire, notamment dans les sites qui recevaient l’assistance alimentaire, plusieurs personnes ont donc quitté ces sites à la recherche de moyens de subsistance. Dans la majorité des sites (49%) la dernière fois que l'aide a été reçue remonte de 6 mois à 1 an, ce qui représente une augmentation par rapport au round précédent. De même, le pourcentage des besoins humanitaires primaires en nourriture et en eau a augmenté de 14 et 6 pour cent, respectivement. Dans de nombreux endroits où une baisse significative des déplacés a été observée, les informateurs clés ont affirmé que les populations se sont déplacées vers des  zone insulaires pour chercher des moyens de subsistance malgré l'insécurité qui y règne. En corrélation avec la diminution du nombre de personnes déplacées, une augmentation des retournés anciennement PDI se note, principalement dans les sites ayant accès aux îles de Kangalam et Bol. Cependant, ces retours ne peuvent pas être considérés comme durables en raison du manque d'accès aux services de bases. Cette collecte de données a été réalisée en partenariat avec la Commission Nationale d'Accueil et de Réinsertion des Réfugiés et Rapatriées (CNARR) et l'Association pour l'Action Humanitaire et le Développement Durable (ACHDR). Les données ont été triangulées par la DTM et validées ensuite par le gouvernement tchadien. 

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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
Jan 24 2024
Jan 24 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

• Depuis le début des affrontements au Soudan, plus de 610 000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad. L’OIM estime que plus de 139 932 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que ce nombre passe à 150 000 d’ici fin mars 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour.

• En coordination avec la CNARR et les organisations humanitaires, l’OIM a déjà enregistré 96 251 retournés et 356 ressortissants de pays (Soudan du Sud, Niger, Ethiopie, République Centrafricaine, Burkina Faso, Ouganda et Nigéria) dans 46 localités dans trois provinces.

• La plupart des retournés sont installés spontanément près de la frontière avec le Soudan et ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles non alimentaires, de soutien sanitaire et de protection.

• L’OIM soutient la relocalisation des retournés d’Adre vers un site à Tongori en coordination avec les autorités. 8 299 personnes parmi les plus vulnérables ont déjà été relocalisés. Des ambulances ont été utilisées pour transporter les personnes les plus vulnérables, y compris les personnes handicapées. Par ailleurs, l’OIM a soutenu la mise en place d’une structure de gouvernance de la zone d’accueil de Tongori avec des représentants élus par les résidents du site, ainsi que des groupes communautaires (femmes, jeunes, surveillance communautaire, etc.).

• La réponse à la situation des retournés est effectuée en partenariat avec le gouvernement du Tchad, le HCR, OCHA, la LWF, PUI, l’UNICEF, MSF, le FNUAP, LMI, le CICR, IRC, ACTED, la Croix Rouge du Tchad, HELPTchad, ATURAD, Concern Worldwide, COOPI, INTERSOS, et le PAM.