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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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English
Emplacement
Période couverte
May 01 2024
May 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. De plus, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.

En mai 2024, il est dénombré un total de 4 029 176 individus affectés, y compris 518 075 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 785 722 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (351 905 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (2112 457 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 485 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 15 150 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 36 251 réfugiés venus du Soudan (25 490 individus), de la RDC (6 447), du Sud Soudan (2 813 individus) et du Tchad (1 501 individus).

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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English
Emplacement
Période couverte
May 01 2024
May 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  

​En mai 2024, 3 135 243 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (84% de la population affectée) et 498 363 réfugiés (16% de la population affectée). Soixante-sept pour cent des individus (2 100 990 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (445 454 personnes), 11 pour cent au Niger (352 732 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En mai, sont recensés 116 713 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 49 723 en Côte d’Ivoire, 7 119 au Ghana et 40 974 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.​

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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English
Emplacement
Période couverte
May 01 2024
May 31 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations.

En mai 2024, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 089 741 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (776 082 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (296 654 personnes), 9 pour cent au Niger (559 649 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 457 356 personnes). De façon générale, les nombres montrent augmentation de PDI (+1%) et de retournés de l’étranger (+5%), ainsi qu’une diminution de réfugiés (-2%) depuis décembre 2023 dans la région. ​

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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
May 01 2024
May 25 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains, ainsi que sur des urgences de sécurité et climatiques. Les informations sont collectées par le biais d’entretiens avec des informateurs clés ou par des observations directes. Ce tableau de bord présente les informations sur les mouvements des populations survenus du 31 mars au 14 avril 2024 des localités de Wadarom, Baltouwa et Tchoukou-Kadaram vers les sites de Tchoukou Toubou et Koulfoua, dans la province du Lac

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iomabidjan@iom.int
Langue
French
Emplacement
Côte d’Ivoire
Période couverte
Jan 08 2024
Feb 07 2024
Activité
  • Survey
  • Displacement Solutions

Les populations du nord de la Côte d’Ivoire sont confrontées à des conditions de vie souvent difficiles, marquées par des défis multiples et interdépendants: arrivée croissante de populations fuyant la crise sahélienne, insécurité grandissante et manque de services sociaux de base de qualité et d’opportunités socio-économiques. En outre, les tensions communautaires sous-jacentes dues à l’accès et à la gestion des ressources naturelles, qui sont affectées par les effets négatifs du changement climatique, mettent en péril la coexistence pacifique entre les populations du nord. La détérioration de  la situation sécuritaire et la recrudescence des attaques de groupes armés non-étatiques au Burkina Faso ont entrainé un afflux sans précédent de ressortissants burkinabés en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2023. Les populations hôtes dans les régions du Tchologo et du Bounkani, étant parmi les plus pauvres du pays, ont du mal à absorber ce flux croissant de populations déplacées. Pour faire face à ce défi, le gouvernement a construit un centre de transit dans chacune des deux régions pour accueillir les réfugiés et les migrants du Burkina Faso. Dans ce contexte, et pour soutenir le gouvernement et les acteurs de développement à mieux programmer leurs interventions futures en matière d’accès aux services et moyens de subsistance, de cohésion sociale et de résilience dans les régions impactées par le déplacement, l’OIM a déployé l’indice de solution et de mobilité (Solutions and Mobility Index (SMI), en anlgais) dans la région du Bounkani. L’objectif du SMI est d’identifier les poches de stabilité et de fragilité pour favoriser la création de stratégies efficaces et le développement de projets spécifiques aux localités pour renforcer la résilience des populations de façon durable.

 

Ce rapport présente les résultats du second round de l’indice de solution et de mobilité dans la région du Bounkani en Côte d’Ivoire. Les données utilisées pour calculer le SMI ont été collectées entre les mois de janvier et de février 2024.

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DTM République Centrafricaine, DTMRCA@iom.int
Langue
English
Période couverte
Apr 01 2024
May 09 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Baseline Assessment

Ce tableau de bord présente les dynamiques de déplacements à l’échelle nationale. L’évaluation a été réalisée dans 4 224 localités de présence des PDI et / ou retournés et 78 sites de déplacement. La collecte de données s’est tenue entre le 01er avril et le 09 mai 2024 dans les 16 préfectures du pays en plus de la capitale Bangui.

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DTM Niger, DTMNiger@iom.int
Langue
English
Emplacement
Niger
Période couverte
Apr 01 2024
Apr 30 2024
Activité
  • Flow Monitoring

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), à travers l’outil de suivi des flux de populations (Flow Monitoring, FM, en anglais) de la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM, en anglais), récolte des données à des points d’entrée, de sortie et de transit clés afin de mieux comprendre les mouvements de populations à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le suivi des flux de populations est une activité qui permet de quantifier et de qualifier les flux et tendances de mobilités, les profils des migrants, et les expériences et routes migratoires. Depuis 2016, plusieurs points de suivi des flux de populations ont été progressivement installés dans d'importantes localités du Niger pour faire le suivi des flux migratoires dans le pays. La période de collecte de ce rapport s’est faite du 1er au 30 avril 2024 afin d’observer la tendance de la migration durant le mois.

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
Jan 01 2024
Mar 31 2024
Activité
  • Other
  • Survey
  • Flow Monitoring
  • Mobility Tracking

Dans la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AOC), le Sahel s'étend de la Mauritanie au Tchad, séparant le désert du Sahara au nord, des pays côtiers tropicaux au sud. Sur le continent africain, il s'étend de l'océan Atlantique à l'ouest jusqu’à la mer Rouge à l'est, séparant ainsi le désert de la savane. Les routes migratoires de l'AOC traversent inévitablement le Sahel et, tout au long de leur voyage, les migrants sont confrontés à de multiples risques. Ce rapport compile des informations provenant de différentes activités menées dans la région dans le but de mettre en évidence les diverses dynamiques, profils et risques auxquels les migrants sont confrontés lorsqu'ils voyagent sur les routes d'AOC à travers le Sahel.

Ce tableau de bord couvre la période allant de janvier à mars 2024 et se base sur des informations provenant (1) de la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM) sur la mobilité et les flux de populations ; (2) du Projet des migrants disparus (Missing Migrants Project, MMP) sur les arrivées en Europe et aux Îles Canaries, les décès et les disparitions de migrants ; (3) des données sur les migrants cherchant l'Assistance au retour volontaire et à la réintégration (Assistance to Voluntary Return and Reitegration, AVRR) vers et à travers la région d’AOC ; (4) des données sur les expulsions de migrants d'autres régions vers l'AOC, en particulier d'Algérie et de Libye ; (5) de l'Outil de suivi de la transhumance (Transhumance Tracking Tool, TTT) sur la mobilité des populations transhumantes à travers le Sahel ; et (6) des indicateurs de stabilité de l'Indice de solutions et de mobilité (Solutions and Mobility Index, SMI) dans la région sahélienne.

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DTM Mali, DTMMali@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mali
Période couverte
Feb 01 2024
Mar 31 2024
Activité
  • Flow Monitoring

Afin de mieux cartographier les schémas de mobilité pastorale ainsi que pour documenter les perturbations de ces modèles et les facteurs qui ont induit une telle modification (événements climatiques, feux de brousse, zones cultivées, maladies animales, l'insécurité, etc.), l’OIM a déployé deux composantes de son outil de suivi des mouvements de transhumance (le suivi des flux et alerte) en partenariat avec l'ONG Tassaght, qui est l'antenne du Réseau Billital Maroobè (RBM) au Mali. Après évaluations, sept points de comptage ont été identifiés et positionnés dans les zones de Koira-Beiry et Douentza dans le cercle de Douentza; de Samani, Zon et Timiri dans le cercle de Koro. Ces cercles choisis sont les points de passage clés des éleveurs transhumants effectuant des mouvements internes et transfrontaliers.

L’Outil de Suivi des Transhumances (TTT - Transhumance Tracking Tool) permet de mieux comprendre les dynamiques liées à la transhumance interne et transfrontalière. Il combine quatre composantes : le suivi des flux, l’enquête détaillé, l’alerte et la présence et profile. Ce rapport présente les données du suivi des flux et de l’alerte collectées entre  le 1er février et le 31 mars 2024.

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DTM Niger, DTMNiger@iom.int
Langue
French
Emplacement
Niger
Période couverte
Oct 01 2023
Dec 31 2024
Activité
  • Flow Monitoring

Afin de mieux comprendre les mouvements et les tendances migratoires en Afrique de l’Ouest et du Centre, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), à travers la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix (DTM) en anglais), met en œuvre l’activité de Suivi des flux de populations (Flow Monitoring (FM) en anglais). 

Le suivi des flux, qui est mis en œuvre en étroite collaboration avec les autorités et des partenaires nationaux et locaux, est composé de deux outils : l’enregistrement des flux (Flow Monitoring Registry (FMR) en anglais), qui recueille des données clés sur l’ampleur, la provenance, la destination et les modalités des flux de mobilité. À cela s’ajoute, les enquêtes individuelles (Flow Monitoring Survey (FMS) en anglais), conduites auprès des voyageurs afin d’obtenir des informations sur les profils, les parcours migratoires, et les intentions des migrants. Le suivi des flux de populations récolte ainsi des données sur les flux et les tendances migratoires, les profils des voyageurs, les parcours et les intentions des migrants, afin de fournir une meilleure compréhension des mobilités en Afrique de l’Ouest et du Centre. 

Au Niger, la DTM recueille des données à dix points de suivi des flux (Flow Monitoring Point (FMP) en anglais), dans le but d’identifier les zones à forte mobilité transfrontalière et intra régionale, et récolter des données sur les tendances de mobilités, les profils et les parcours des voyageurs dans le pays.

Ce rapport présente des données sur les migrants décédés ou disparus le long des routes migratoires de cette région et les données obtenues à travers les activités entre les mois d' Octobre et de Décembre 2023, au niveau des dix Flow Monitoring Points (FMP) du Niger.    

Pour d’informations sur les méthodologies utilisées se trouvent à la dernière page de ce rapport.