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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
Jan 01 2024
Mar 31 2024
Activité
  • Other
  • Survey
  • Flow Monitoring
  • Mobility Tracking

Dans la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AOC), le Sahel s'étend de la Mauritanie au Tchad, séparant le désert du Sahara au nord, des pays côtiers tropicaux au sud. Sur le continent africain, il s'étend de l'océan Atlantique à l'ouest jusqu’à la mer Rouge à l'est, séparant ainsi le désert de la savane. Les routes migratoires de l'AOC traversent inévitablement le Sahel et, tout au long de leur voyage, les migrants sont confrontés à de multiples risques. Ce rapport compile des informations provenant de différentes activités menées dans la région dans le but de mettre en évidence les diverses dynamiques, profils et risques auxquels les migrants sont confrontés lorsqu'ils voyagent sur les routes d'AOC à travers le Sahel.

Ce tableau de bord couvre la période allant de janvier à mars 2024 et se base sur des informations provenant (1) de la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM) sur la mobilité et les flux de populations ; (2) du Projet des migrants disparus (Missing Migrants Project, MMP) sur les arrivées en Europe et aux Îles Canaries, les décès et les disparitions de migrants ; (3) des données sur les migrants cherchant l'Assistance au retour volontaire et à la réintégration (Assistance to Voluntary Return and Reitegration, AVRR) vers et à travers la région d’AOC ; (4) des données sur les expulsions de migrants d'autres régions vers l'AOC, en particulier d'Algérie et de Libye ; (5) de l'Outil de suivi de la transhumance (Transhumance Tracking Tool, TTT) sur la mobilité des populations transhumantes à travers le Sahel ; et (6) des indicateurs de stabilité de l'Indice de solutions et de mobilité (Solutions and Mobility Index, SMI) dans la région sahélienne.

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DTM Mali, DTMMali@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mali
Période couverte
Feb 01 2024
Mar 31 2024
Activité
  • Flow Monitoring

Afin de mieux cartographier les schémas de mobilité pastorale ainsi que pour documenter les perturbations de ces modèles et les facteurs qui ont induit une telle modification (événements climatiques, feux de brousse, zones cultivées, maladies animales, l'insécurité, etc.), l’OIM a déployé deux composantes de son outil de suivi des mouvements de transhumance (le suivi des flux et alerte) en partenariat avec l'ONG Tassaght, qui est l'antenne du Réseau Billital Maroobè (RBM) au Mali. Après évaluations, sept points de comptage ont été identifiés et positionnés dans les zones de Koira-Beiry et Douentza dans le cercle de Douentza; de Samani, Zon et Timiri dans le cercle de Koro. Ces cercles choisis sont les points de passage clés des éleveurs transhumants effectuant des mouvements internes et transfrontaliers.

L’Outil de Suivi des Transhumances (TTT - Transhumance Tracking Tool) permet de mieux comprendre les dynamiques liées à la transhumance interne et transfrontalière. Il combine quatre composantes : le suivi des flux, l’enquête détaillé, l’alerte et la présence et profile. Ce rapport présente les données du suivi des flux et de l’alerte collectées entre  le 1er février et le 31 mars 2024.

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DTM Niger, DTMNiger@iom.int
Langue
French
Emplacement
Niger
Période couverte
Oct 01 2023
Dec 31 2024
Activité
  • Flow Monitoring

Afin de mieux comprendre les mouvements et les tendances migratoires en Afrique de l’Ouest et du Centre, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), à travers la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix (DTM) en anglais), met en œuvre l’activité de Suivi des flux de populations (Flow Monitoring (FM) en anglais). 

Le suivi des flux, qui est mis en œuvre en étroite collaboration avec les autorités et des partenaires nationaux et locaux, est composé de deux outils : l’enregistrement des flux (Flow Monitoring Registry (FMR) en anglais), qui recueille des données clés sur l’ampleur, la provenance, la destination et les modalités des flux de mobilité. À cela s’ajoute, les enquêtes individuelles (Flow Monitoring Survey (FMS) en anglais), conduites auprès des voyageurs afin d’obtenir des informations sur les profils, les parcours migratoires, et les intentions des migrants. Le suivi des flux de populations récolte ainsi des données sur les flux et les tendances migratoires, les profils des voyageurs, les parcours et les intentions des migrants, afin de fournir une meilleure compréhension des mobilités en Afrique de l’Ouest et du Centre. 

Au Niger, la DTM recueille des données à dix points de suivi des flux (Flow Monitoring Point (FMP) en anglais), dans le but d’identifier les zones à forte mobilité transfrontalière et intra régionale, et récolter des données sur les tendances de mobilités, les profils et les parcours des voyageurs dans le pays.

Ce rapport présente des données sur les migrants décédés ou disparus le long des routes migratoires de cette région et les données obtenues à travers les activités entre les mois d' Octobre et de Décembre 2023, au niveau des dix Flow Monitoring Points (FMP) du Niger.    

Pour d’informations sur les méthodologies utilisées se trouvent à la dernière page de ce rapport.

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DTM Niger, DTMNiger@iom.int
Langue
English
Emplacement
Niger
Période couverte
Mar 01 2024
Mar 31 2024
Activité
  • Flow Monitoring

L’OIM, à travers l’outil de suivi des flux de populations (Flow Monitoring, FM, en anglais) de la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM, en anglais), récolte des données à des points d’entrée, de sortie et de transit clés afin de mieux comprendre les mouvements de populations à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le suivi des flux de population est une activité qui permet de quantifier et de qualifier les flux et tendances de mobilités, les profils des migrants, et les expériences et routes migratoires. Depuis 2016, plusieurs points de suivi des flux de populations ont été progressivement installés dans d'importantes localités du Niger pour faire le suivi des flux migratoires dans le pays. La période de collecte des données de ce rapport s’est faite du 1 er au 31 Mars 2024, afin d’observer les tendances de la migration durant le mois.

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DTM Niger, DTMNiger@iom.int
Langue
English
Emplacement
Niger
Période couverte
Feb 01 2024
Feb 29 2024
Activité
  • Flow Monitoring

L’OIM, à travers l’outil de suivi des flux de populations (Flow Monitoring, FM, en anglais) de la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM, en anglais), récolte des données à des points d’entrée, de sortie et de transit clés afin de mieux comprendre les mouvements de populations à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le suivi des flux de population est une activité qui permet de quantifier et de qualifier les flux et tendances de mobilités, les profils des migrants, et les expériences et routes migratoires. Depuis 2016, plusieurs points de suivi des flux de populations ont été progressivement installés dans d'importantes localités du Niger pour faire le suivi des flux migratoires dans le pays. La période de collecte des données de ce rapport s’est faite du 1 er au 29  Février 2024, afin d’observer les tendances de la migration durant le mois.

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
French
Emplacement
Période couverte
Apr 01 2024
Apr 30 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  

​En avril 2024, 3 135 099 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (84% de la population affectée) et 498 219 réfugiés (16% de la population affectée). Soixante-sept pour cent des individus (2 100 990 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (442 363 personnes), 11 pour cent au Niger (352 553 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En avril, sont recensés 119 839 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 47 392 en Côte d’Ivoire, 7 238 au Ghana et 46 312 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.​

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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French
Emplacement
Période couverte
Apr 01 2024
Apr 30 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. De plus, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En avril 2024, il est dénombré un total de 4 033 831 individus affectés, y compris 521 857 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 786 595 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (353 153 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (212 437 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 184 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 15 150 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 35 197 réfugiés venus du Soudan (24 466 individus), de la RDC (6 440), du Sud Soudan (2 792 individus) et du Tchad (1 499 individus).

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
French
Emplacement
Période couverte
Apr 01 2024
Apr 30 2024
Activité
  • Mobility Tracking

La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En avril 2024, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 089 049 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (775 827 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (296 654 personnes), 9 pour cent au Niger (559 212 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 457 356 personnes). De façon générale, les nombres montrent augmentation de PDI (+1%) et de retournés de l’étranger (+5%), ainsi qu’une diminution de réfugiés (-2%) depuis décembre 2023 dans la région.

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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
May 11 2024
May 12 2024
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Les informations ci-dessous ont été collectées suite à une attaque armée survenue le 11 mai dans la commune de Gressier, plus précisément dans la 1ère section Morne à Bateau. En conséquence de cet incident, 4 463 personnes ont été déplacées et se sont dirigées vers les départements de l'Ouest (92%), Nippes (4%) et le Sud (3%). Parmi elles, 73% ont trouvé refuge auprès de familles d'accueil, tandis que 27% se sont installées dans 7 sites, comprenant 4 nouveaux sites et 3 sites déjà existants.

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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Jan 01 2023
Dec 31 2023
Activité
  • Survey
  • Flow Monitoring Survey
  • Flow Monitoring

Les retours forcés d'Haïtiens vers Haïti constituent l'une des principales tendances de mobilité humaine dans le pays. En quête d'une vie meilleure, de nombreux Haïtiens tentent de quitter le pays par des voies régulières ou irrégulières. En plus de risquer leur vie, ceux qui s'engagent dans des itinéraires irréguliers sont souvent renvoyés de force vers Haïti par leurs pays de destination ou de transit.

En 2023, plus de 216 000 personnes ont été retournées vers Haïti par différents pays. Beaucoup de migrants sont retournés après avoir vécu plusieurs mois ou années hors d'Haïti et sont confrontés aux difficultés de réintégration dans leurs communautés. Les conditions sécuritaires et socio-économiques en Haïti rendent en outre cette réintégration encore plus délicate. Ainsi, même après avoir été retournés de force dans le pays, de nombreuses personnes se lancent à nouveau, parfois à plusieurs reprises, dans des parcours de migration irrégulière, à la recherche d'une vie meilleure hors d'Haïti.

Ce rapport fournit des analyses des profils des Haïtiens qui ont été retournés de force en 2023. Il présente leurs profils sociodémographiques et économiques, leurs expériences migratoires et leurs intentions de migration. Les informations ont été collectées au moyen d’enquêtes individuelles menées auprès d’un échantillon de retournés dès leur arrivée dans le pays (cf. la dernière section du rapport pour plus d'informations sur la méthodologie).

L'objectif de cette recherche est d’orienter l'élaboration ou l'ajustement des politiques de gouvernance migratoire ainsi que des stratégies de transition et de développement, visant à garantir que la migration soit un choix, plutôt que la conséquence d'une contrainte, et qu'une fois engagée, qu’elle soit sûre et respectueuse de la dignité humaine, et qu'elle contribue au développement social et économique ainsi qu'au bien-être des migrants et à celui de leur communauté d'origine et de destination