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Crisis Responses
Mobility Tracking
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Emplacement
Haiti
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
- Site Assessment
Période couverte
Feb 24 2024 -May 31 2024
Ce dataset inclut les données sur les Populations Déplacées Internes résidant dans des sites en Haïti lors du Round 7 de la DTM. Au total, 123 652 PDI (30 513 ménages) sont accueillies dans 114 sites identifiés dans le pays. La grande majorité des sites sont concentrés dans la ZMPP où 96 sont localisés et accueillent 112 851 PDI.
Les PDI résidant en sites représentent 20% des PDI dans le pays. 80% sont accueillies en familles d'accueil. Pour avoir accès aux données de toutes les PDI (en familles d'accueil et en site), veuillez consulter le jeu des données sur le Round 7
Population Groups
IDPs
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Admin Area 4
Site
Site or Location
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Full Coverage
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. De plus, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.
En mai 2024, il est dénombré un total de 4 029 176 individus affectés, y compris 518 075 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 785 722 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (351 905 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (2112 457 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 485 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 15 150 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 36 251 réfugiés venus du Soudan (25 490 individus), de la RDC (6 447), du Sud Soudan (2 813 individus) et du Tchad (1 501 individus).
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En mai 2024, 3 135 243 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (84% de la population affectée) et 498 363 réfugiés (16% de la population affectée). Soixante-sept pour cent des individus (2 100 990 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (445 454 personnes), 11 pour cent au Niger (352 732 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En mai, sont recensés 116 713 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 49 723 en Côte d’Ivoire, 7 119 au Ghana et 40 974 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations.
En mai 2024, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 089 741 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (776 082 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (296 654 personnes), 9 pour cent au Niger (559 649 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 457 356 personnes). De façon générale, les nombres montrent augmentation de PDI (+1%) et de retournés de l’étranger (+5%), ainsi qu’une diminution de réfugiés (-2%) depuis décembre 2023 dans la région.
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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
May 01 2024
May 25 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains, ainsi que sur des urgences de sécurité et climatiques. Les informations sont collectées par le biais d’entretiens avec des informateurs clés ou par des observations directes. Ce tableau de bord présente les informations sur les mouvements des populations survenus du 31 mars au 14 avril 2024 des localités de Wadarom, Baltouwa et Tchoukou-Kadaram vers les sites de Tchoukou Toubou et Koulfoua, dans la province du Lac
Contacter
DTM République Centrafricaine, DTMRCA@iom.int
Langue
English
Emplacement
Central African Republic
Période couverte
Apr 01 2024
May 09 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
Ce tableau de bord présente les dynamiques de déplacements à l’échelle nationale. L’évaluation a été réalisée dans 4 224 localités de présence des PDI et / ou retournés et 78 sites de déplacement. La collecte de données s’est tenue entre le 01er avril et le 09 mai 2024 dans les 16 préfectures du pays en plus de la capitale Bangui.
Dans la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AOC), le Sahel s'étend de la Mauritanie au Tchad, séparant le désert du Sahara au nord, des pays côtiers tropicaux au sud. Sur le continent africain, il s'étend de l'océan Atlantique à l'ouest jusqu’à la mer Rouge à l'est, séparant ainsi le désert de la savane. Les routes migratoires de l'AOC traversent inévitablement le Sahel et, tout au long de leur voyage, les migrants sont confrontés à de multiples risques. Ce rapport compile des informations provenant de différentes activités menées dans la région dans le but de mettre en évidence les diverses dynamiques, profils et risques auxquels les migrants sont confrontés lorsqu'ils voyagent sur les routes d'AOC à travers le Sahel.
Ce tableau de bord couvre la période allant de janvier à mars 2024 et se base sur des informations provenant (1) de la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM) sur la mobilité et les flux de populations ; (2) du Projet des migrants disparus (Missing Migrants Project, MMP) sur les arrivées en Europe et aux Îles Canaries, les décès et les disparitions de migrants ; (3) des données sur les migrants cherchant l'Assistance au retour volontaire et à la réintégration (Assistance to Voluntary Return and Reitegration, AVRR) vers et à travers la région d’AOC ; (4) des données sur les expulsions de migrants d'autres régions vers l'AOC, en particulier d'Algérie et de Libye ; (5) de l'Outil de suivi de la transhumance (Transhumance Tracking Tool, TTT) sur la mobilité des populations transhumantes à travers le Sahel ; et (6) des indicateurs de stabilité de l'Indice de solutions et de mobilité (Solutions and Mobility Index, SMI) dans la région sahélienne.
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En avril 2024, 3 135 099 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (84% de la population affectée) et 498 219 réfugiés (16% de la population affectée). Soixante-sept pour cent des individus (2 100 990 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (442 363 personnes), 11 pour cent au Niger (352 553 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En avril, sont recensés 119 839 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 47 392 en Côte d’Ivoire, 7 238 au Ghana et 46 312 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. De plus, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En avril 2024, il est dénombré un total de 4 033 831 individus affectés, y compris 521 857 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 786 595 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (353 153 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (212 437 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 184 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 15 150 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 35 197 réfugiés venus du Soudan (24 466 individus), de la RDC (6 440), du Sud Soudan (2 792 individus) et du Tchad (1 499 individus).
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En avril 2024, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 089 049 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (775 827 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (296 654 personnes), 9 pour cent au Niger (559 212 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 457 356 personnes). De façon générale, les nombres montrent augmentation de PDI (+1%) et de retournés de l’étranger (+5%), ainsi qu’une diminution de réfugiés (-2%) depuis décembre 2023 dans la région.
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