-
Countries
-
Data and Analysis
-
Special Focus
-
Crisis Responses
Baseline Assessment
Contacter
DTM Haiti, DTMHaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Jun 12 2023
Jun 19 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Site Assessment
- Baseline Assessment
- Village Assessment
Au cours des dernières années, l’insécurité généralisée en Haïti a entraîné des déplacements massifs de populations dans plusieurs départements du pays, y compris l’Artibonite. Bien que les violences soient plus fréquentes dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP), d’autres départements sont également touchés, avec 87% des déplacements de populations dans l’Artibonite dus aux atttaques et violences. Pour surveiller régulièrement la situation des déplacements dans ce département, la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) et la matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM ont lancé des évaluations périodiques des sections communales et des sites accueillant les populations déplacées à partir d’avril 2023 (Round 1). Les données sont collectées à travers des interviews auprès des informateurs clés dans les zones d’accueil des populations déplacées, ainsi que par des observations directes. Ce tableau de bord présente les résultats clés du deuxième exercice d’évaluation (Round 2) mené du 12 au 19 juin 2023 dans toutes les 63 sections communales de l’Artibonite. Au total, 22 440 Personnes Déplacées Internes (PDIs) ont été identifiées, réparties en 6 352 ménages, dont plus de la moitié sont des enfants (57%). Parmi les PDIs, 7% se trouvent dans sept sites spontanés situés dans les communes de Gros Morne, Saint-Marc, Petite Rivière de l’Artibonite et Verette, tandis que le reste (93%) est accueilli dans des communautés hôtes. En outre, le retour de 9 186 personnes, anciennes PDIs, a été identifié dans le département.
La République Centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En juin 2023, il est dénombré un total de 3 819 924 individus affectés, y compris 474 822 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 063 885 retournés anciennes PDI (54%), 503 019 retournés de l’étranger (13%) et 778 198 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (350 428 individus ou 45% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (210 238 individus ou 27% des réfugiés) et au Tchad (127 934 individus ou 16% des réfugiés).
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En juin 2023, 2 869 892 individus ont été déplacés, y compris 2 614 709 personnes déplacées internes (91% de la population affectée) et 255 183 réfugiés (9% de la population affectée). Soixante-treize pour cent des individus déplacés (2 098 917 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (410 039 personnes), 8 pour cent au Niger (233 041 personnes) et 3 pour cent en Mauritanie (98 474 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En juin, sont recensés 29 421 individus affectés par le déplacement dans ces quatre pays réunis (2 294 au Bénin, 6 316 en Côte d’Ivoire, 6 311 au Ghana et 14 500 au Togo) dont un total de 10 397 déplacés internes.
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En juin 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 061 037 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps).
Type de carte
Atlas Map
Date de publication
Sat, 07/15/2023 - 06:32
Activité
Mobility Tracking
Au cours des dernières années, l’insécurité généralisée en Haïti a poussé des milliers de personnes à fuir leurs zones de résidence. Bien que les violences surviennent le plus souvent dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP) située dans le département de l’Ouest, d’autres départements sont aussi affectés. Ceci est notamment le cas de départements du Centre et de l'Artibonite.
Afin d’informer régulièrement les autorités ainsi que d’autres partenaires sur la situation de déplacement dans les départements de l'Ouest, du Centre et de l'Artibonite, la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) et la matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM ont mené en juin 2023 des activités d’évaluations dans les sections communales, quartiers et sites accueillant les populations déplacées dans ces départements.
Ce tableau de bord présente la synthèse de résultats issus de ces collectes de données
Contacter
DTMChad@iom.int
Emplacement
Chad
Activité
- Mobility Tracking
- Site Assessment
- Baseline Assessment
Période couverte
Mar 26 2023 -May 08 2023
This assessment was carried out in 250 locations. There was an overall increase of 2% compared to the previous round. 259,768 displaced individuals and 59,418 displaced households were identified.
Population Groups
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Type of Survey or Assessment
Keywords
Geographical Scope
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
La République Centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité sécuritaire, politique et économique depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées en RCA. En mai 2023, il est dénombré un total de 3 799 975 individus affectés, y compris 488 861 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 063 885 retournés anciennes PDI (54%), 503 019 retournés de l’étranger (13%) et 744 210 réfugiés dans les pays limitrophes (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée comme observé. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (350 780 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (210 238 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (126 252 individus ou 17% des réfugiés). Néanmoins, 24 370 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan. Depuis le début de la crise Soudanaise, c’est 4 071 Centrafricains qui sont revenus au pays en traversant la frontière d’Am-Dafock, représentant 4 pour cent des retours de l’étranger.
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En mai 2023, 2 863 479 individus ont été déplacés, y compris 2 617 185 personnes déplacées internes (91% de la population affectée) et 246 294 réfugiés (9% de la population affectée). Soixante-treize pour cent des individus déplacés (2 090 328 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (410 039 personnes), 8 pour cent au Niger (235 217 personnes) et 3 pour cent en Mauritanie (98 474 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En mai, sont recensés 29 421 individus affectés par le déplacement dans ces quatre pays réunis (2 294 au Bénin, 6 316 en Côte d’Ivoire, 6 311 au Ghana et 14 500 au Togo) dont un total de 10 397 déplacés internes.
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En mai 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 057 885 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps).
Contacter
DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Emplacement
Burundi
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
Période couverte
Mar 01 2023 -Mar 17 2023
From 1-7 March 2023, the DTM team in Burundi conducted the 71st round of Baseline assessment in 1,353 Collines (Administrative Boundary level 3) and identified 73,586 internally displaced persons (IDPs) in 16,690 households. . Nearly all displacements were due to natural disasters (89%) and 11% due to other causes.
Population Groups
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Type of Survey or Assessment
Keywords
Geographical Scope
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
Pagination
- Previous page
- Page 11
- Next page