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Ce document est une compilation de données collectées par l'OIM auprès de FRONTEX ainsi que des ministères de l'Intérieur italien, espagnol, grec et maltais sur les mouvements migratoires de l'Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC) vers l'Europe entre 2017 et 2023. L'OIM travaille en étroite collaboration avec un large éventail d'acteurs, notamment des partenaires gouvernementaux et non-gouvernementaux, pour collecter et compiler ces données chaque trimestre. Ce document présente la situation des arrivées de migrants en Europe à partir de données datant de 2017 à 2023 du point de vue des mouvements en provenance d’AOC.
La migration irrégulière est un phénomène complexe, dynamique et fragmenté, et reste difficile à décrire pleinement. Il est essentiel de renforcer la compréhension des itinéraires migratoires, des tendances ainsi que des profils des migrants afin de protéger les migrants et de soutenir des politiques fondées sur des données probantes. La Matrice de suivi des déplacements et le Projet sur les migrants disparus de l'Organisation internationale pour les migrations collectent des données sur les départs, les arrivées, les décès et les disparitions de migrants le long des routes migratoires.
Ce document présente la reprise des migrations depuis les côtes de l'Afrique de l'Ouest vers les îles Canaries (Espagne). Cette route, déjà active en 2006, a connu un nombre croissant de mouvements en 2023. Les risques, décès et disparitions suite à des naufrages sont également en augmentation le long des côtes atlantiques.
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DTM Mauritania, DTMMauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Oct 01 2023
Oct 31 2023
Activité
- Survey
- Site Assessment
- Village Assessment
La Mauritanie est un pays particulièrement vulnérable aux risques de catastrophes telles que les sécheresses et les inondations. Dans le contexte du changement climatique, le pays a connu ces dernières années des événements environnementaux extrêmes se matérialisant par des sécheresses prolongées, des inondations et des feux de brousses ravageant d’importantes surfaces de terres agricoles.
Face à cette situation et à une menace toujours présente, il est devenu urgent de prévenir ces catastrophes et de renforcer la capacité des différents acteurs intervenant dans la réduction et la gestion des risques de catastrophes à faire face aux menaces. C’est dans ce cadre que dans le projet visant la réduction des risques de catastrophes, financé par la protection civile et l’aide humanitaire de l’Union Européenne, un réseau d’informateurs clés (au niveau communautaire) et un système d’alertes précoces sur les risques de catastrophes ont été mis en place au niveau de dix villages de la moughataa (département) de Bassikounou et de dix autres dans la moughataa de Adel Bagrou. Ces informateurs clés remontent les informations (alertes météos, risques de sécheresses, etc.) vers un point focal des alertes qui se charge de vérifier la véracité et la pertinence de l’information avant d’en informer les services techniques compétents.
La Mauritanie est un pays particulièrement vulnérable aux risques de catastrophes telles que les sécheresses et les inondations. Dans le contexte du changement climatique, le pays a connu ces dernières années des événements environnementaux extrêmes se matérialisant par des sécheresses prolongées, des inondations et des feux de brousses ravageant d’importantes surfaces de terres agricoles.
Face à cette situation et à une menace toujours présente, il est devenu urgent de prévenir ces catastrophes et de renforcer la capacité des différents acteurs intervenant dans la réduction et la gestion des risques de catastrophes à faire face aux menaces. C’est dans ce cadre que dans le projet visant la réduction des risques de catastrophes, financé par la protection civile et l’aide humanitaire de l’Union Européenne, un réseau d’informateurs clés (au niveau communautaire) et un système d’alertes précoces sur les risques de catastrophes ont été mis en place au niveau de dix villages de la moughataa (département) de Bassikounou et de dix autres dans la moughataa de Adel Bagrou. Ces informateurs clés remontent les informations (alertes météos, risques de sécheresses, etc.) vers un point focal des alertes qui se charge de vérifier la véracité et la pertinence de l’information avant d’en informer les services techniques compétents.
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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Dec 07 2023
Dec 07 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
L'objectif du suivi des urgences est de collecter des informations sur les mouvements de population importants et soudains, ainsi que sur des urgences de sécurité et climatiques.
Les informations sont recueillies par le biais d'entretiens avec des informateurs clés ou d'observations directes. Ce tableau de bord présente des informations sur un mouvement qui a eu lieu le 06 décembre 2023 dans la ville d’Ounianga-Kébir, située dans la province de l’Ennedi Ouest, près de la frontière libyenne.
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Dec 09 2023
Dec 10 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Depuis le 08 décembre 2023, des affrontements armés ont éclaté dans la commune de Tabarre, particulièrement dans les quartiers de HT Monquette, Truitier, Tapage et Dumornay. Ces affrontements ont provoqué un déplacement d’environ 317 ménages comprenant 1 240 individus. Ces quartiers avaient subi des attaques en juillet 2023 (voir ETT 20) et ont plus tard connu une relative accalmie poussant certaines personnes à y retourner. Ces personnes viennent donc de se déplacer à nouveau. Près de la moitié de ces personnes (48%) se sont réfugiées dans le site Jean Marie Vincent qui a été créé suite aux attaques de juillet 2023. Ce site comptait 923 personnes avant l’arrivée de personnes nouvellement déplacées et accueille désormais 1 523 personnes avec les dernières arrivées.
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DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
English
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Dec 06 2023
Dec 10 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des situations d’urgence est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations. Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de sept informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non-gouvernementales, des organisations de la société civile et des représentants des populations dans les lieux affectés.
Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations des localités de Watatoufou, Toufou 2, Segoulé, Ziver, Magoumaz, Loctcha, Moutsecar, Vouzoud, Dingling, Batawaya, Tourou, Ldubam (arrondissement de Mokolo) et de Moskota (arrondissement du Mayo-Moskota), vers les localités de Mikilik, Grédé, Sirak-Gorai, Ouro-Tada (Sekande), Ldamang (Kedalai), Wandai, Ségoulé, Ldoubam, Mokolo Centre, Goulanda, Magoumaz et Zamalva dans l’arrondissement de Mokolo, département du Mayo-Tsanaga.
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Dec 02 2023
Dec 08 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Depuis le début du mois de décembre, des affrontements armés ont éclaté dans les quartiers de Bon repos - Lizon, Galette - Roche Blanche, Meyer et Guedon dans la commune de Croix-desBouquets. En plus de pertes en vies humaines, ces affrontements ont provoqué un déplacement d’environ 158 ménages comprenant 567 individus. La plupart des personnes déplacées (78%) se sont réfugiées dans des familles d’accueil et 22% dans deux nouveaux sites dans les communes de Tabarre et de Delmas.
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En novembre 2023, 3 021 024 individus sont déplacés, y compris 2 650 836 personnes déplacées internes (88% de la population affectée) et 370 188 réfugiés (12% de la population affectée). Soixante-dix pour cent des individus (2 100 130 personnes) se situaient au Burkina Faso, 15 pour cent résidaient au Mali (465 403 personnes), 9 pour cent au Niger (263 918 personnes) et 3 pour cent en Mauritanie (104 324 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En novembre, sont recensés 96 249 individus affectés dans ces quatre pays réunis (9 847 au Bénin, 32 926 en Côte d’Ivoire, 7 171 au Ghana et 46 305 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes. D’autres estimations portent à 66 915 le nombre de réfugiés vivant dans ces quatre pays (13 499 au Bénin, 26 569 en Côte d’Ivoire, 3 326 au Ghana et 23 521 au Togo)*.
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En novembre 2023, il est dénombré un total de 3 909 286 individus affectés, y compris 490 868 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 125 798 retournés anciennes PDI (54%), 513 037 retournés de l’étranger (13%) et 779 853 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (353 701 individus ou 45% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (211 963 individus ou 27% des réfugiés) et au Tchad (128 619 individus ou 16% des réfugiés). Néanmoins, 18 597 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 15 335 individus qui sont entrés en RCA traversant la frontière d’Am-Dafock. Le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 30 710 refugiés venus du Soudan (20 201 individus), de la RDC (6 411), du Sud Soudan (2 753 individus) et du Tchad (1 345).
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En novembre 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 5 990 879 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps).
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