-
Countries
-
Data and Analysis
-
Special Focus
-
Crisis Responses
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En novembre 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 5 990 879 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps).
Contacter
DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Oct 01 2023
Oct 31 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains, ainsi que sur des urgences de sécurité et climatiques. Les informations sont collectées par le biais d’entretiens avec des informateurs clés ou par des observations directes. Ce tableau de bord présente des informations sur les mouvements de personnes survenus lors de la période allant du 02 au 23 octobre 2023 dans la province du Lac. Depuis le début de l’année 2023, un nombre important d’incidents de sécurité se sont produits dans la province du Lac, engendrant des déplacements de population.
Ainsi, durant le mois d’octobre 2023, 1 589 ménages (6 788 individus) ont été affectés par des déplacements, soit une baisse de 48 pour cent comparé à la période de septembre 2023. La totalité (100%) des personnes affectées durant le mois d’octobre étaient membres des communautés locales avant leur déplacement. Ainsi, la raison principale de leur déplacement était due aux attaques armées (71%). De plus, la plupart (67%) de la population déplacée est restée dans la même sous-préfecture (voir le tableau de la page 2). Les trois principaux besoins cités par les personnes déplacées dans les lieux de déplacement sont la nourriture (33%), les abris (23%), les articles non-alimentaires (20%), l’eau (20%) et l’argent liquide (4%).
Contacter
DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Langue
English
Emplacement
Burundi
Période couverte
Jan 01 2023
Jun 30 2023
Activité
- Survey
L’Indice de Stabilité comprend des données recueillies lors d’entretiens avec des informateurs clés au niveau local dans les provinces cibles touchées par le déplacement interne et les mouvements de retour des réfugiés burundais des pays voisins. Des informateurs clés, des leaders de PDI et rapatriés, des agents communautaires et des volontaires de la Croix-Rouge, ont été interrogés à chaque endroit par des enquêteurs au mois de juin 2023. La méthode de l’informateur clé a l’avantage de permettre la couverture de nombreuses collines. Plusieurs informateurs clés ont été interrogés dans chaque colline, ce qui a permis à l’OIM de valider les informations.
Au total, les 363 lieux de retour et/ou de déplacement évalués lors du premier tour ont également été évalués lors du second tour dans les mêmes provinces de Cankuzo, Cibitoke, Kirundo, Makamba, Muyinga, Rumonge, Rutana et Ruyigi afin de permettre l’observation des changements dans le temps. Grâce aux résultats des évaluations de base de la DTM et de la cartographie des rapatriées fournis par le UNHCR, les collines ont été sélectionnées afin d’identifier les zones où se trouvent un grand nombre de personnes déplacées et des rapatriées. La récurrence des aléas météorologiques en raison du changement climatique et le nombre important de rapatriés étaient un facteur clé dans le choix des collines3 (localités)
Contacter
DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Dec 05 2023
Dec 05 2023
Activité
- Survey
- Flow Monitoring Survey
- Depuis le début des affrontements au Soudan, plus de 547 000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad. L’OIM estime que plus de 98 770 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que ce nombre passe à 150 000 d’ici fin mars 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour.
- En coordination avec la CNARR et les organisations humanitaires, l’OIM a déjà enregistré 86 604 retournés et 346 ressortissants de pays (Soudan du Sud, Niger, Ethiopie, République Centrafricaine, Burkina Faso, Ouganda et Nigéria) dans 37 localités dans trois provinces.
- La plupart des retournés sont installés spontanément près de la frontière avec le Soudan et ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles non alimentaires, de soutien sanitaire et de protection.
Contacter
DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
Jul 01 2023
Sep 30 2023
Activité
- Flow Monitoring
Le suivi des flux de populations est un travail de collecte des données qui vise à identifier des zones sujettes aux migrations internes et transfrontalières et à mettre en lumière les caractéristiques et les parcours des personnes passant par ces zones. Il est mis en œuvre en étroite collaboration avec les autorités et les partenaires nationaux et locaux, à travers deux outils: l’enregistrement des flux (Flow Monitoring Registry, FMR) et les enquêtes individuelles (Flow Monitoring Survey, FMS).
Cet outil récolte des données clés sur l’amplitude des flux migratoires, les profils des voyageurs ainsi que leurs parcours et intentions, afin de fournir une meilleure compréhension des flux migratoires dans la région et de contribuer à l’élaboration de politiques migratoires basées sur des preuves.
À cet effet, plusieurs points de suivi des flux de population (Flow Monitoring Point, FMP) sont installés dans des zones de transit importantes. Durant le troisième trimestre de 2023, seul le FMP de Faya était actif, situé dans la province du Borkou, au nord du Tchad. Ce rapport présente les données clés collectées entre juillet et septembre 2023 au niveau de ce FMP. Le rapport est subdivisé en trois sections:
- La première section présentant les données obtenues lors de l’enregistrement des flux (FMR).
- La deuxième section présentant les résultats des enquêtes individuelles effectuées auprès des voyageurs (FMS).
- La dernière section présentant les vulnérabilités et les risques d’exploitation des migrants.
La transhumance transfrontalière est une pratique pastorale traditionnelle de longue date en Afrique de l’Ouest et du Centre par laquelle les éleveurs migrent de façon saisonnière, passant les frontières avec leur bétail, à la recherche d’eau et de pâturages.
En fournissant des données clés sur la mobilité transhumante, l’outil de suivi de la transhumance est un outil stratégique qui structure et appuie les mécanismes locaux de résolution des conflits dans le but de prévenir et de réduire les tensions entre les communautés d'agriculteurs et d'éleveurs, ainsi que d’appuyer le développement et l’adoption de solutions adaptées au lien entre le climat, les conflits et la mobilité.
Ce rapport vise à présenter de façon non-exhaustive les principaux résultats obtenus par la mise en place de l’outil de suivi de la transhumance depuis sa mise en œuvre en 2019, jusqu’en juin 2023.
Contacter
DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Oct 09 2023
Oct 20 2023
Activité
- Survey
- Mobility Tracking
- Site Assessment
- Baseline Assessment
- Village Assessment
Cette analyse sur la possession des documents est issue des deux approches : 1. Evaluations de zones de déplacement (Niveau informateur clé) : ces évaluations permettent d’identifier les zones (familles d’accueil et sites) où la possession des documents est élevée ou basse. Ceci permet par exemple de prioriser les zones où mener les activités de délivrance de documents d’identité. 2. Enquêtes ménages : ces enquêtes permettent de collecter les informations plus granulaires au niveau des ménages. Pendant que la première méthodologie permet de prioriser les zones, les enquêtes, à travers un échantillon représentatif, permettent de ressortir la proportion de ménages ayant ou pas des documents d’identité.
Les résultats indiquent que les PDIs en sites ont moins accès aux documents d’identité comparativement à celles en familles d’accueil; 5 071 ménages déplacés internes en sites (soit 20 300 individus) n’ont pas de documents d’identité; Le manque de documents d’identité est particulièrement important dans 23 sites
Contacter
DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Emplacement
Burundi
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
- Baseline Assessment
Période couverte
Nov 20 2023 -Nov 26 2023
La DTM a identifié 5945 personnes affectées (1136 ménages) dont 505 personnes déplacées (82 ménages) par les pluies torrentielles et les inondations dans les provinces de Kayanza, Rutana, Muramvya, Bujumbura Mairie, Gitega, et Cankuzo.
A more detailed version of this dataset is available, to get access kindly click on the 'Request Access' button
Population Groups
IDPs
Residents
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Community
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Partial Coverage
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
Contacter
dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Nov 29 2023
Nov 29 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Des affrontements survenus dans la section de Fonds Baptiste (Commune d’Arcahaie) autour du 15 novembre 2023, suite à un conflit foncier, ont causé le déplacement d’environ 2 008 ménages constitués de plus de 10 000 personnes.
Parmi ces personnes, environ 7 000 se sont réfugiées auprès des familles d’accueil et 3 000 dans 5 sites (Vice-délégation de l’Arcahaie, l’école communautaire de Saintard, le centre Carrefour Poy, K Fils Aimé Labarrre et le centre Thomas).
Des informations plus détaillées, telles que le nombre de personnes par site, sont en cours de collecte en coordination avec la Protection Civile de la commune de l’Arcahaie.
Contacter
DTM Djibouti, DTMDjibouti@iom.int
Langue
English
Emplacement
Djibouti
Période couverte
Oct 01 2023
Oct 31 2023
Activité
- Flow Monitoring
En octobre 2023, 22 709 mouvements migratoires ont été observés aux points de suivi des flux (FMP) à Djibouti, avec une moyenne quotidienne de 733 mouvements migratoires. Les flux migratoires observés sur l'ensemble des FMP ont augmenter de 31% en octobre par rapport à septembre 2023 au cours duquel 17 292 mouvements avaient été enregistrées .
Sur ces 22 709 mouvements, 4 875(21%) ont été observés dans la région d'Obock où les migrants traversent le golfe d'Aden en direction de la péninsule arabique. Les flux migratoires aux FMP d'Obock ont connu une augmenter de 32% par rapport au mois de septembre 2023. Cette augmentation pourrait être due à une diminution des contrôles aux frontières avec l'Éthiopie conjuguée aux fausses rumeurs de reprise des départs de bateaux à partir des côtes d’Obock où les migrants ont l’habitude de traverser le golfe d'Aden pour rejoindre la péninsule arabique.
Entre janvier et octobre 2023, les arrivées en provenance d’Éthiopie (101 585) ont connu une augmentation significative de 24% par rapport à la même période de l'année précédente (81 889). Les mouvements migratoires en octobre étaient principalement: Vers la péninsule arabique (48%), entrants (41%), transitants vers l'Éthiopie (7%), transitants à l'intérieur de Djibouti (4%), et sortants (1%). Les retours spontanés depuis le Yémen ont augmenté de 5%, passant de 559 en septembre à 588 en octobre dont 20 femmes (3%).