Haïti, et particulièrement la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP), a été ces dernières années le théâtre de violences armées qui ont entraîné d'importants déplacements de population.

Dans ce contexte, la DTM met en oeuvre divers instruments pour améliorer la compréhension des dynamiques des déplacements, ainsi que des profils et des besoins des populations affectées. Une série d’enquêtes ont notamment été menées du 11 juin au 13 août 2024.

L'objectif de ces enquêtes est de recueillir des données détaillées au niveau des ménages pour mieux appréhender les profils et les besoins des personnes affectées par les déplacements (personnes déplacées internes et communautés hôtes), afin d'éclairer de manière plus efficace les programmes humanitaires et les solutions pour les déplacements.

Tout en rappelant que la protection est transversale, ce rapport analyse des éléments spécifiques des besoins en protection des personnes déplacées internes et leurs communautés hôtes

Haïti, et particulièrement la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP), a été ces dernières années le théâtre de violences armées qui ont entraîné d'importants déplacements de population.

Dans ce contexte, la DTM met en oeuvre divers instruments pour améliorer la compréhension des dynamiques des déplacements, ainsi que des profils et des besoins des populations affectées. Une série d’enquêtes ont notamment été menées du 11 juin au 13 août 2024.

L'objectif de ces enquêtes est de recueillir des données détaillées au niveau des ménages pour mieux appréhender les profils et les besoins des personnes affectées par les déplacements (personnes déplacées internes et communautés hôtes), afin d'éclairer de manière plus efficace les programmes humanitaires et les solutions pour les déplacements.

Dans ce rapport, les analyses sont effectuées sur les besoins en eau, hygiène et assainissement des PDI et leurs communautés hôtes.

Ces informations ont été recueillies à la suite d'attaques survenues le 03 octobre dans la commune de Saint-Marc, dans sa 5e section communale de Bocozelle, précisément dans la localité de Pont-Sondé. Ce rapport est une mise à jour de celui qui a été publié le 4 octobre (ETT 49). Un total de 6 742 personnes (1 414 ménages) ont été déplacées à la suite de ces attaques. Ces personnes se sont réfugiées dans les communes de Saint Marc, Montrouis, Verretes, La Chapelle et Petite Rivière de l'Artibonite, avec 78% d'entre eux chez des proches en familles d'accueil, tandis que 22% dans 6 sites distincts dont 3 qui étaient ouverts au début des déplacements et 3 qui se sont créés après la publication du rapport initial

En septembre 2024, 3 187 793 individus sont déplacés, y compris 2 616 570 personnes déplacées internes (82% de la population affectée) et 571 223 réfugiés (18% de la population affectée). Soixante-six pour cent des individus (2 101 962 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (451 844 personnes), 11 pour cent au Niger (352 718 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (136 954 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait preuve d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En septembre, sont recensés 144 315 individus affectés dans ces quatre pays réunis (25 929 au Bénin, 59 937 en Côte d’Ivoire, 7 242 au Ghana et 51 207 au Togo) dont un total de 34 088 déplacés internes.​

En septembre 2024, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigeria accueillaient un total de 6 069 325 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (778 301 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (294 715 personnes), 9 pour cent au Niger (558 872 personnes) et enfin, 73 pour cent au Nigeria (4 437 437 personnes). De façon générale, les nombres montrent une forte augmentation de retournés anciens PDI (+45%) et des diminutions de PDI (-1%), retournés de l’étranger (-5%) et de réfugiés (-1%) depuis décembre 2023.

En septembre 2024, il est dénombré un total de 3 991 898 individus affectés, y compris 455 533 personnes déplacées internes (PDI) (12% de la population déplacée), 2 256 970 retournés anciennes PDI (56%), 531 919 retournés de l’étranger (13%) et 747 476 réfugiés (19%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (308 891 individus ou 44% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (208 848 individus ou 30% des réfugiés) et au Tchad (138 542 individus ou 20% des réfugiés). Néanmoins, 11 008 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Le pays est aussi le refuge d’individus de pays voisins avec 43 393 réfugiés venus du Soudan (29 070 individus), de la RDC (6 505), du Tchad (4 951 individus) et du Sud Soudan (2 867 individus).

L’OIM, à travers l’outil de Suivi des flux de populations (Flow Monitoring, FM) de la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM), récolte des données à des points d’entrée, de sortie et de transit clés, afin de mieux comprendre les mouvements de populations à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le suivi des flux de populations est une activité qui permet de quantifier et de qualifier les flux et tendances de mobilités, les profils des migrants, ainsi que leurs expériences et routes migratoires. Au Burkina Faso, des points de suivi des flux de populations (Flow Monitoring Points, FMP) ont été progressivement installés  dans plusieurs lieux de transit importants à Faramana et Yendéré en avril 2018 pour faire le suivi des flux migratoires dans le pays.​ Deux autres points importants (Cinkansé et Dori) ont été  respectivement mis en place en mai 2023 et en janvier 2024.

Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations de la localité de Domatala au Tchad, de Madagascar 1, Madagascar 2, Krouang 2 et Djambal-bar dans l'arrondissement de Kousseri ainsi que Doungoura dans l'arrondissement de Goulfey, département de Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Ce tableau de bord fournit une analyse des tendances de la mobilité des populations observées au niveau de trois points de suivi des flux (Flow Monitoring Points, FMP), deux établis sur des points d’entrées officiels entre la frontière du Burundi et la République Démocratique du Congo à Gatumba et Vugizo; un point d’entrée officiel situé entre la frontière du Burundi et de la République Unie de Tanzanie à Mugina. Au cours de la période du 1er au 31 juillet 2024, un total de 4 411 mouvements (équivalant à 6 415 personnes entrées) ont été enregistrés à ces points. Tous les mouvements au niveau des trois frontières étaient entrants dont 60 pour cent des voyageurs étaient de nationalité congolaise (République Démocratique du Congo), 33 pour cent de nationalité burundaise et 6 pour cent de nationalité tanzanienne. Environ 39 pour cent des voyageurs sont venus pour une durée indéterminée. Parmi tous les voyageurs, la plupart (57%) avaient entre 25 et 49 ans. Environ 94 pour cent des voyageurs de 15 ans et plus étaient au courant de la COVID-19, mais seulement 30 pour cent avaient reçu le vaccin contre la COVID-19. Les enfants de moins de cinq ans représentaient 5 pour cent de tous les voyageurs, parmi lesquels 8 pour cent (28 enfants) n’étaient pas vaccinés (enfant zéro dose). Parmi ces enfants qui n’avaient reçu aucun vaccin, 32 pour cent étaient de nationalité burundaise et 68 pour cent de nationalité congolaise. Parmi les passagers, un bébé présentait des signes de Tétanos.

Ce tableau de bord fournit une analyse des tendances de la mobilité des populations observées au niveau de trois points de suivi des flux (Flow Monitoring Points, FMP), deux établis sur des points d’entrées officiels entre la frontière du Burundi et la République Démocratique du Congo à Gatumba et Vugizo et un point d’entrée officiel situé entre la frontière du Burundi et de la République Unie de Tanzanie à Mugina. Au cours de la période du 1er au 30 juin, un total de 3 651 mouvements (équivalent à 4,854 personnes entrées) ont été enregistrés à ces points. Tous les mouvements au niveau des trois frontières étaient entrants dont 56 pour cent des voyageurs étaient de nationalité congolaise (République Démocratique du Congo), 36 pour cent de nationalité burundaise et 8 pour cent de nationalité tanzanienne. Environ 39 pour cent des voyageurs sont venus pour une durée indéterminée. Parmi tous les voyageurs, la plupart (58%) avaient entre 25 et 49 ans. Environ 95 pour cent des voyageurs de 15 ans et plus étaient au courant de la COVID-19, mais seulement 31 pour cent avaient reçu le vaccin contre la COVID-19. Les enfants de moins de cinq ans représentaient 6 pour cent de tous les voyageurs, parmi lesquels 12 pour cent (34 enfants) n’étaient pas vaccinés (enfant zéro dose). Tous ces enfants qui n’avaient reçu aucun vaccin, 91 pour cent étaient de nationalité congolaise. Parmi les passagers, cinq enfants présentaient des signes de la Rougeole et un enfant présentait de la Paralysie Flasque Aiguë (PFA). Environ 90 pour cent des voyageurs ne possédaient pas de documents de vaccination de l’enfant.