Ces cartes présentent les localisations des 20 villages des moughataas de Bassikounou (Lemghayss, Bouglingala, Ehssey Lebyadh,Lagdaf, Medalla, Kindierla, Boyziya, R’ken, Ehel Ahmedou et Bir Elbarka) et Adel Bagrou (Bougla, Miborye Delleh, Mbaratt Erme, Lemgahayss, agourare, Massgoule Lebyadh, Ehel Berbare, Goubiye, Dar Naim Ezmarrigue et Leguayde) les plus exposés aux catastrophes ainsi que les principaux couloirs de transhumances au niveau de ces moughataas et passant aux abords de ces villages. Elles montrent également les infrastructures disponible dans ces villages (points d'eau, marché à bétail, parcs de vaccination, zones de concentration de transhumants).

Depuis 2012, le Mali est touché par les attaques des groupes terroristes et les forces de défense maliennes, ainsi que par les conflits intercommunautaires, qui ont conduit aux déplacements de populations. En 2022, la situation reste toujours instable dans certaines régions du pays. Cependant, des vagues de retours ont été observées dans les zones d’origine, principalement les cercles de Niono, Douentza, Koro, Gao, Bourem et Djenné (rapport DTM avril 2022). La Matrice de suivi des déplacements (DTM) est un système permettant de capturer et de surveiller les déplacements et les mouvements de population. Il a été conçu pour collecter, traiter et diffuser des informations, régulièrement et systématiquement afin de mieux comprendre les mouvements et l’évolution des besoins des populations mobiles dans les lieux de déplacement ou de transit qui serviront de base pour l’orientation des programmes d’aide humanitaire. Elle permet aussi au gouvernement, aux acteurs humanitaires d’obtenir une meilleure compréhension des caractéristiques des populations déplacées ou et retournées, et de l’évolution des besoins afin de mieux orienter les programmes d’aide humanitaire.

Le système d’élevage transhumant est une pratique ancestrale des éleveurs entre pays sahéliens vers les pays côtiers. Ces pays sahéliens sont confrontés à des facteurs de vulnérabilité (crise sécuritaire, pluviométrie irrégulière, compétition sur les ressources naturelles) qui menacent leur durabilité, fragilisent leur capacité d’adaptation et provoquent des tensions entre communautés qui résultent parfois en des conflits meurtriers.
Afin de mieux comprendre les tendances des mouvements transhumants et l’impact des fragilités sur les communautés transhumantes, l’OIM, à travers de sa Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix DTM), a déployé l’outil de suivi de la transhumance (Transhumance Tracking Tool – TTT) avec le Réseau Bilital Maroobe (RBM) et ses antennes d’organisations d’éleveurs pour faire le suivi dans les zones transfrontalières des pays d’intervention du RBM.
Le TTT permet de comprendre les dynamiques liées à la transhumance transfrontalière dans l'Afrique centrale et de l'ouest, et dans le cadre de ce projet entre le Niger et ses pays voisins: le Burkina Faso, le Nigéria et le Mali. Il combine trois composantes : la cartographie, le comptage et l’alerte.
Le système d’alerte a pour objectif de recenser les évènements liés à l’utilisation des ressources naturelles, aux pratiques agro-pastorales, ainsi qu’aux catastrophes dans la région transfrontalière de différents pays, de comprendre les modes de résolution de conflits existants et d’informer les autorités compétentes afin de réduire les tensions dans les communes d’intervention. Ce système permet de recenser les alertes liées à un évènement conflictuel (alerte évènement) ou à un mouvement massif, précoce, tardif ou inattendu de bétail (alerte prévention) qui pourrait provoquer un conflit. Ces alertes, une fois transmises aux différents acteurs, sont utilisées pour des actions de prévention ou de résolution de conflits

Ce document présente la reprise des migrations depuis les côtes de l'Afrique de l'Ouest vers les îles Canaries ( Cette route, déjà active en 2006 a connu un nombre croissant de mouvements en 2022 Les risques, décès et disparitions suite à des naufrages sont également en augmentation le long des côtes atlantiques. 

Entre janvier et décembre 2022, 15 682 personnes ont atteint les îles Canaries de manière irrégulière après avoir traversé en bateau depuis les côtes de l'Afrique de l'Ouest, soit une diminution de 30 soit 6 634 personnes par rapport à 2021, 22 316. C'est la première fois depuis que l'augmentation des traversées a été enregistrée pour la première fois en 2019 que ce nombre diminue. 

Néanmoins, les risques et dangers le long de la route ouest africaine de l'Atlantique demeurent et 45 naufrages ont été enregistrés le long de cette route en 2022 entraînant le décès ou la disparition de 543 migrants.

Ce document présente la reprise des migrations depuis les côtes de l'Afrique de l'Ouest vers les îles Canaries (Espagne). Cette route, déjà active en 2006, a connu un nombre croissant de mouvements en 2022. Les risques, décès et disparitions suite à des naufrages sont également en augmentation le long des côtes atlantiques.

Entre janvier et septembre 2022, 12 506 personnes ont atteint les îles Canaries de manière irrégulière après avoir traversé en bateau depuis les côtes de l'Afrique de l'Ouest, soit une diminution de 5%, soit 612 personnes par rapport à 2021 (13 118)(3) . C'est la première fois depuis que l'augmentation des traversées a été enregistrée pour la première fois en 2019 que ce nombre diminue. Néanmoins, les risques et dangers le long de la route ouest-africaine de l'Atlantique demeurent et 32 naufrages ont été enregistrés le long de cette route en 2022, entraînant le décès ou la disparition de 350 migrants.

Ce document est une compilation de données recueillies par l'OIM auprès de Frontex ainsi que des ministères de l'intérieur italien, espagnol, grec et maltais sur les mouvements migratoires de l'Afrique vers l'Europe entre 2017 et 2022.

L'OIM travaille en étroite collaboration avec un large éventail d'acteurs, y compris des partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux, pour collecter et compiler ces données sur une base trimestrielle. Ce document présente la situation des arrivées de migrants en Europe sur la base des données de 2022 du point de vue des mouvements en provenance d'Afrique de l'Ouest et du Centre (AOC).

* Les données pour 2022 couvrent la période jusqu'au 30 septembre 2022 (janvier - septembre 2022).

Nouadhibou, ville côtière de la Mauritanie et chef-lieu de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou, constitue un pilier de développement pour la Mauritanie du fait des multiples secteurs d’activités tels que la pêche, l’exploitation de mines, gaz, le tourisme etc. La ville de Nouadhibou se situe également à moins de 100 km de la frontière marocaine. Cette position géographique de même que les opportunités économiques offertes par la ville de Nouadhibou, en font une destination privilégiée de migrants en Mauritanie qui peuvent soit y rester pour y travailler ou bien y transiter pour après rejoindre d’autres destinations.

En avril 2021, l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM) en collaboration avec l’Agence Nationale de la Statistique et de l’Analyse Démographique et Economique (ANSADE) avaient estimés leurs nombres à 15 032 migrants. La diversité des activités économiques à Nouadhibou font que les raisons des migrations peuvent changer à tout moment. Dans le but d’avoir une compréhension continue de la dynamique migratoire à Nouadhibou, il est nécessaire d’avoir des informations à jour sur les profils de ces migrants, les raisons de leur migration, les vulnérabilités et les besoins spécifiques de ces migrants entre autres.

C’est dans ce contexte que OIM en coordination avec ANSADE a effectué une enquête en octobre 2022 dont l’objectif est d’actualiser les informations collectées en avril 2021 pour une meilleure compréhension de la dynamique migratoire à Nouadhibou.

Cette enquête s’inscrit dans la continuité de la collaboration entre l’ANSADE et l’OIM qui avait abouti à la réalisation de plusieurs enquêtes auprès des migrants à Nouakchott, Nouadhibou, Chami, Rosso et Sélibabi.

La Mauritanie, un pays vulnérable face aux risques de catastrophes naturelles surtout associés aux changements climatiques a connu ces dernières années des évènements météorologiques et climatiques extrêmes avec des phénomènes de sècheresses prolongées, des inondations et de grandes superficies de terres ravagées par les feux de brousses. Face à cette situation et une menace toujours présente il est devenu urgent de prévenir ces catastrophes et évaluer la capacité des différents acteurs à faire face aux menaces.

C’est dans ce cadre que dans le projet visant la réduction des risques de catastrophes, financé par la protection civile et aide humanitaire de l'Union Européenne, un réseau d’informateurs clés et un système d’alertes précoces ont été mis en place au niveau de 10 villages de la moughataa de Bassikounou.

Ces informateurs clés remontent les informations vers un point focal des alertes au niveau d’une association pastorale qui se charge de vérifier la véracité et la pertinence de l’information avant d’informer les services techniques compétents.

La Mauritanie, un pays vulnérable face aux risques de catastrophes naturelles surtout associés aux changements climatiques a connu ces dernières années des évènements météorologiques et climatiques extrêmes avec des phénomènes de sècheresses prolongées, des inondations et de grandes superficies de terres ravagées par les feux de brousses. Face à cette situation et une menace toujours présente, il est devenu urgent de prévenir ces catastrophes et évaluer la capacité des différents acteurs à faire face aux menaces.

C’est dans ce cadre que dans le projet visant la réduction des risques de catastrophes, financé par la protection civile et l'aide humanitaire de l'Union Européenne, un réseau d’informateurs clés et un système d’alertes précoces ont été mis en place au niveau de 10 villages de la moughataa d’Adel Bagrou.

Ces informateurs clés remontent les informations vers un point focal des alertes au niveau d’une association pastorale qui se charge de vérifier la véracité et la pertinence de l’information avant d’informer les services techniques compétents.

Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de 04 informateurs clés, principalement les autorités locales, les organisations non gouvernementales (ONGs), les organisations de la société civile (OSCs) et les représentants des populations dans les lieux affectés. Ce tableau de bord présente des informations sur la seconde vagues des mouvements progressifs de personnes depuis la localité de Gakara située dans l’arrondissement de Kolofata (département du Mayo- Sava) vers la localité de Kerawa centre dans le même arrondissement, survenus du 29 au 30 janvier 2023.