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Crisis Responses
Internal displacement
Domain host
displacement.iom.int
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DTM Mauritania, DTMMauritania@iom.int
Langue
French
Emplacement
Mauritania
Période couverte
Oct 01 2023
Oct 31 2023
Activité
- Survey
- Site Assessment
- Village Assessment
La Mauritanie est un pays particulièrement vulnérable aux risques de catastrophes telles que les sécheresses et les inondations. Dans le contexte du changement climatique, le pays a connu ces dernières années des événements environnementaux extrêmes se matérialisant par des sécheresses prolongées, des inondations et des feux de brousses ravageant d’importantes surfaces de terres agricoles.
Face à cette situation et à une menace toujours présente, il est devenu urgent de prévenir ces catastrophes et de renforcer la capacité des différents acteurs intervenant dans la réduction et la gestion des risques de catastrophes à faire face aux menaces. C’est dans ce cadre que dans le projet visant la réduction des risques de catastrophes, financé par la protection civile et l’aide humanitaire de l’Union Européenne, un réseau d’informateurs clés (au niveau communautaire) et un système d’alertes précoces sur les risques de catastrophes ont été mis en place au niveau de dix villages de la moughataa (département) de Bassikounou et de dix autres dans la moughataa de Adel Bagrou. Ces informateurs clés remontent les informations (alertes météos, risques de sécheresses, etc.) vers un point focal des alertes qui se charge de vérifier la véracité et la pertinence de l’information avant d’en informer les services techniques compétents.
La Mauritanie est un pays particulièrement vulnérable aux risques de catastrophes telles que les sécheresses et les inondations. Dans le contexte du changement climatique, le pays a connu ces dernières années des événements environnementaux extrêmes se matérialisant par des sécheresses prolongées, des inondations et des feux de brousses ravageant d’importantes surfaces de terres agricoles.
Face à cette situation et à une menace toujours présente, il est devenu urgent de prévenir ces catastrophes et de renforcer la capacité des différents acteurs intervenant dans la réduction et la gestion des risques de catastrophes à faire face aux menaces. C’est dans ce cadre que dans le projet visant la réduction des risques de catastrophes, financé par la protection civile et l’aide humanitaire de l’Union Européenne, un réseau d’informateurs clés (au niveau communautaire) et un système d’alertes précoces sur les risques de catastrophes ont été mis en place au niveau de dix villages de la moughataa (département) de Bassikounou et de dix autres dans la moughataa de Adel Bagrou. Ces informateurs clés remontent les informations (alertes météos, risques de sécheresses, etc.) vers un point focal des alertes qui se charge de vérifier la véracité et la pertinence de l’information avant d’en informer les services techniques compétents.
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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Dec 07 2023
Dec 07 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
L'objectif du suivi des urgences est de collecter des informations sur les mouvements de population importants et soudains, ainsi que sur des urgences de sécurité et climatiques.
Les informations sont recueillies par le biais d'entretiens avec des informateurs clés ou d'observations directes. Ce tableau de bord présente des informations sur un mouvement qui a eu lieu le 06 décembre 2023 dans la ville d’Ounianga-Kébir, située dans la province de l’Ennedi Ouest, près de la frontière libyenne.
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Dec 09 2023
Dec 10 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Depuis le 08 décembre 2023, des affrontements armés ont éclaté dans la commune de Tabarre, particulièrement dans les quartiers de HT Monquette, Truitier, Tapage et Dumornay. Ces affrontements ont provoqué un déplacement d’environ 317 ménages comprenant 1 240 individus. Ces quartiers avaient subi des attaques en juillet 2023 (voir ETT 20) et ont plus tard connu une relative accalmie poussant certaines personnes à y retourner. Ces personnes viennent donc de se déplacer à nouveau. Près de la moitié de ces personnes (48%) se sont réfugiées dans le site Jean Marie Vincent qui a été créé suite aux attaques de juillet 2023. Ce site comptait 923 personnes avant l’arrivée de personnes nouvellement déplacées et accueille désormais 1 523 personnes avec les dernières arrivées.
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DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
English
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Dec 06 2023
Dec 10 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des situations d’urgence est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations. Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de sept informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non-gouvernementales, des organisations de la société civile et des représentants des populations dans les lieux affectés.
Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations des localités de Watatoufou, Toufou 2, Segoulé, Ziver, Magoumaz, Loctcha, Moutsecar, Vouzoud, Dingling, Batawaya, Tourou, Ldubam (arrondissement de Mokolo) et de Moskota (arrondissement du Mayo-Moskota), vers les localités de Mikilik, Grédé, Sirak-Gorai, Ouro-Tada (Sekande), Ldamang (Kedalai), Wandai, Ségoulé, Ldoubam, Mokolo Centre, Goulanda, Magoumaz et Zamalva dans l’arrondissement de Mokolo, département du Mayo-Tsanaga.
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Dec 02 2023
Dec 08 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Depuis le début du mois de décembre, des affrontements armés ont éclaté dans les quartiers de Bon repos - Lizon, Galette - Roche Blanche, Meyer et Guedon dans la commune de Croix-desBouquets. En plus de pertes en vies humaines, ces affrontements ont provoqué un déplacement d’environ 158 ménages comprenant 567 individus. La plupart des personnes déplacées (78%) se sont réfugiées dans des familles d’accueil et 22% dans deux nouveaux sites dans les communes de Tabarre et de Delmas.
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En novembre 2023, 3 021 024 individus sont déplacés, y compris 2 650 836 personnes déplacées internes (88% de la population affectée) et 370 188 réfugiés (12% de la population affectée). Soixante-dix pour cent des individus (2 100 130 personnes) se situaient au Burkina Faso, 15 pour cent résidaient au Mali (465 403 personnes), 9 pour cent au Niger (263 918 personnes) et 3 pour cent en Mauritanie (104 324 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En novembre, sont recensés 96 249 individus affectés dans ces quatre pays réunis (9 847 au Bénin, 32 926 en Côte d’Ivoire, 7 171 au Ghana et 46 305 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes. D’autres estimations portent à 66 915 le nombre de réfugiés vivant dans ces quatre pays (13 499 au Bénin, 26 569 en Côte d’Ivoire, 3 326 au Ghana et 23 521 au Togo)*.
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En novembre 2023, il est dénombré un total de 3 909 286 individus affectés, y compris 490 868 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 125 798 retournés anciennes PDI (54%), 513 037 retournés de l’étranger (13%) et 779 853 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (353 701 individus ou 45% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (211 963 individus ou 27% des réfugiés) et au Tchad (128 619 individus ou 16% des réfugiés). Néanmoins, 18 597 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 15 335 individus qui sont entrés en RCA traversant la frontière d’Am-Dafock. Le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 30 710 refugiés venus du Soudan (20 201 individus), de la RDC (6 411), du Sud Soudan (2 753 individus) et du Tchad (1 345).
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En novembre 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 5 990 879 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps).
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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Oct 01 2023
Oct 31 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains, ainsi que sur des urgences de sécurité et climatiques. Les informations sont collectées par le biais d’entretiens avec des informateurs clés ou par des observations directes. Ce tableau de bord présente des informations sur les mouvements de personnes survenus lors de la période allant du 02 au 23 octobre 2023 dans la province du Lac. Depuis le début de l’année 2023, un nombre important d’incidents de sécurité se sont produits dans la province du Lac, engendrant des déplacements de population.
Ainsi, durant le mois d’octobre 2023, 1 589 ménages (6 788 individus) ont été affectés par des déplacements, soit une baisse de 48 pour cent comparé à la période de septembre 2023. La totalité (100%) des personnes affectées durant le mois d’octobre étaient membres des communautés locales avant leur déplacement. Ainsi, la raison principale de leur déplacement était due aux attaques armées (71%). De plus, la plupart (67%) de la population déplacée est restée dans la même sous-préfecture (voir le tableau de la page 2). Les trois principaux besoins cités par les personnes déplacées dans les lieux de déplacement sont la nourriture (33%), les abris (23%), les articles non-alimentaires (20%), l’eau (20%) et l’argent liquide (4%).
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DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Langue
English
Emplacement
Burundi
Période couverte
Jan 01 2023
Jun 30 2023
Activité
- Survey
L’Indice de Stabilité comprend des données recueillies lors d’entretiens avec des informateurs clés au niveau local dans les provinces cibles touchées par le déplacement interne et les mouvements de retour des réfugiés burundais des pays voisins. Des informateurs clés, des leaders de PDI et rapatriés, des agents communautaires et des volontaires de la Croix-Rouge, ont été interrogés à chaque endroit par des enquêteurs au mois de juin 2023. La méthode de l’informateur clé a l’avantage de permettre la couverture de nombreuses collines. Plusieurs informateurs clés ont été interrogés dans chaque colline, ce qui a permis à l’OIM de valider les informations.
Au total, les 363 lieux de retour et/ou de déplacement évalués lors du premier tour ont également été évalués lors du second tour dans les mêmes provinces de Cankuzo, Cibitoke, Kirundo, Makamba, Muyinga, Rumonge, Rutana et Ruyigi afin de permettre l’observation des changements dans le temps. Grâce aux résultats des évaluations de base de la DTM et de la cartographie des rapatriées fournis par le UNHCR, les collines ont été sélectionnées afin d’identifier les zones où se trouvent un grand nombre de personnes déplacées et des rapatriées. La récurrence des aléas météorologiques en raison du changement climatique et le nombre important de rapatriés étaient un facteur clé dans le choix des collines3 (localités)
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