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Burkina Faso
Suivi des PDI (CONASUR)
Mouvements de déplacement
2,063,000
IDMC 2023
cycle de collecte de données
À propos Burkina Faso
Depuis 2018, le Burkina Faso fait face à un nombre croissant d’attaques des groupes extrémistes ainsi que des tensions intercommunautaires qui ont dégénéré en attaques violentes entraînant des déplacements des populations à travers différentes régions du pays. Au même moment, la recrudescence de la violence dans la bande centrale du Mali, prenant la forme d’un cycle de représailles liés aux affrontements intercommunautaires entre pasteurs et agriculteurs, a contraint des milliers de personnes à fuir le pays et s’installer dans la région nord du Burkina Faso. En réponse au besoin d'informations sur les personnes déplacées internes (PDI) et réfugiés et face à la nécessité de mettre en place un système de collecte de données fiables, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a, en partenariat avec Secrétariat permanent des secours d’urgence (SP CONASUR), déployé la Matrice de suivi des déplacements (DTM) en juillet 2019.
Les activités du projet DTM, consistent à effectuer des évaluations de base et à enregistrer les personnes déplacées vivant dans des camps et dans des communautés hôtes au Burkina Faso. Les informations recueillies dans le cadre de la DTM, qui comprend des évaluations de base et l’enregistrement des personnes déplacées, contribueront à fournir un profil complet des populations de PDI au Burkina Faso. Elles seront communiquées à toutes les parties prenantes et permettront au gouvernement et aux partenaires humanitaires d'identifier les besoins des populations déplacées afin de leur fournir une meilleure assistance. Par ailleurs, la DTM au Burkina Faso met également en œuvre le Suivi des flux de populations. Cet exercice a pour but de recueillir des informations sur le nombre, profils et caractéristiques des voyageurs transitant par des zones de forte mobilité et lieux de transit clés.
Au Burkina Faso, des points de suivi des flux (FMP) sont installés à Ouagadougou et Dori/Seytenga depuis février 2018, Kantchari en mars 2018, et Faramana et Yendéré depuis avril 2018. Le Suivi des flux est composé d’un exercice de comptage (Flow Monitoring Registry), durant lequel sont enregistrés le nombre, les caractéristiques démographiques, la provenance et destination et les modalités de transport des voyageurs ; et d’une enquête individuelle (Flow Monitoring Survey), entretien approfondi avec un échantillon de voyageurs sur leur profil et leur expérience migratoire.
Bailleurs de fonds
- EUTF
- Peace Building Fund
- JICA
Madagascar
Suivi des PDI
Mouvements de déplacement
2,800
IDMC 2023
cycle de collecte de données
À propos Madagascar
L'OIM Madagascar a mis en place son programme de Matrice de Suivi des Déplacements (DTM) afin de mieux comprendre les mouvements de population causés par la sécheresse qui sévit dans le sud du pays et de fournir des informations essentielles au gouvernement et aux acteurs humanitaires sur le sujet. Ce programme a été adapté au contexte du sud de Madagascar et les outils utilisés pour élaborer les évaluations de terrain ont été développés en collaboration avec les partenaires humanitaires.
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Daniel Silva
Programme officer
dsilva@iom.int
Bailleurs de fonds
- Japan
Mauritania
Suivi des PDI
Mouvements de déplacement
Aucun chiffre n’est disponible
IDMC 2023
cycle de collecte de données
À propos Mauritania
La DTM est un système d’outils et de méthodologies permettant de suivre les déplacements et la mobilité des populations. En Mauritanie, la DTM est active depuis novembre 2018 afin de mieux comprendre les flux de population dans le pays, y compris les migrants présents dans les villes mauritaniennes ainsi que les mouvements pastoraux dans les régions du sud du pays. En outre, la DTM a été utilisée dans le pays pour mener des exercices d’évaluation rapide au moyen d’enquêtes auprès des ménages à la suite d’inondations dans la région de Guidimagha. La DTM est opérationnelle en Mauritanie pour collecter, analyser et diffuser des informations essentielles et multicouches sur la mobilité, les vulnérabilités et les besoins des populations déplacées et mobiles, qui permettent aux décideurs et aux partenaires répondant de fournir une assistance ciblée et adaptée au contexte.
Afin de faciliter les interventions humanitaires, DTM Mauritanie travaille en étroite collaboration avec les autres programmes de l’OIM en orientant les populations identifiées ayant besoin d’aide vers des collègues fournissant une assistance directe aux migrants, ainsi qu’au programme de retour volontaire assisté et de réintégration de l’OIM (AVRR). DTM Mauritanie collabore avec son partenaire local GNAP pour suivre les mouvements de transhumance au moyen de l’outil de suivi des transhumances de l’OIM afin de fournir les informations nécessaires aux programmes qui soutiennent les populations impliquées dans la transhumance. En outre, DTM Mauritanie soutient les autres partenaires humanitaires et les autorités locales en fournissant des informations actualisées sur les mouvements de population soudains causés par les inondations et en facilitant les évaluations humanitaires rapides, par exemple à la suite de déplacements provoqués par les inondations.
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DTM Mauritania
DTMMauritania@iom.int
Bailleurs de fonds
- European Union
- Peace Building Fund
- ECHO
- IOM Development Fund
Guinea
Suivi des PDI
Mouvements de déplacement
Aucun chiffre n’est disponible
IDMC 2023
cycle de collecte de données
À propos Guinea
Le phénomène migratoire de la République de Guinée s’inscrit dans une histoire longue et riche en dynamiques. Si la Guinée a accueilli près de 650 000 réfugiés originaires de Sierra Leone et du Libéria à la suite des conflits sévissant dans ces deux pays entre 1989 et 2003, elle est aussi une terre d’émigration, principalement en Afrique de l’Ouest mais aussi vers de nouveaux espaces comme l’Amérique du Nord. De plus, entre 2015 et 2018, l’OIM a enregistré plus de 25 000 migrants guinéens arrivés en Italie : ces statistiques placent ainsi la Guinée parmi les pays à fort taux de migrants départant de l’Afrique Sub-saharienne. Grâce à l’initiative FFUE (Fonds Fiduciaire de l’Union Européenne) et d’autres programmes, l’OIM a pu faciliter le retour volontaire de plus de 10 000 migrants entre janvier 2017 et septembre 2018.
Après la parenthèse de la crise Ebola de 2015 qui a engendré le déplacement de beaucoup de Guinéens à l’intérieur et à l’extérieur du pays, le phénomène plus récent de la migration irrégulière constitue aussi une des multiples dynamiques migratoires observées dans le pays.
Un constat général a été observé par rapport au manque de données précises sur le phénomène migratoire et une absence de politique migratoire en Guinée. Afin de mieux comprendre et connaître les mouvements migratoires à la sortie et à l’entrée du pays et de pallier le manque d’information, l’OIM Guinée travaille avec les autorités nationales et locales ainsi qu’avec des partenaires locaux. C’est ainsi que la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM, Displacement Tracking Matrix en anglais) a été mise en place grâce aux projets FFEU par le Renforcement de la gestion des frontières en 2017. Cinq points de suivi ont été installés dans les localités frontalières avec le Mali et le Sénégal dont trois sont actifs à ce jour. Il s’agit des localités de Kouremalé, Nafadji et Boundoufourdou où l’on observe les mouvements des voyageurs.
D’autre part, les activités de la DTM consistent à conduire des évaluations pour comprendre les phénomènes migratoires en Guinée et mener des recherches sur des populations en déplacement dans des zones ciblés (ex : zones d’orpaillage). L’information recueillie permet d’enrichir le profil migratoire de la Guinée et d’orienter les interventions des acteurs humanitaires et de développement.
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DTM Guinea
OIMGuineeDTM@iom.int
Bailleurs de fonds
- EUTF
- Peace Building Fund
Niger
Suivi des PDI
Mouvements de déplacement
347,000
IDMC 2023
cycle de collecte de données
À propos Niger
La composante de suivi des flux de DTM est opérationnelle au Niger depuis février 2016 pour collecter, analyser et diffuser des informations essentielles et multidimensionnelles sur la mobilité, les vulnérabilités et les besoins des migrants en mouvement, qui permettent aux décideurs et aux partenaires répondant de fournir une assistance ciblée et adaptée au contexte. Actuellement, sept points de suivi des flux (FMP) sont actifs au Niger: trois dans la région d’Agadez (Arlit, Madama et Séguédine), trois à la frontière avec le Nigéria (Dan Barto, Dan Issa et Magaria) et un à Tahoua, situé à centre du pays. Les points de suivi des flux de Tahoua, Madama et ceux situés à la frontière avec le Nigéria sont actifs depuis août 2018 afin de fournir une compréhension plus globale de la mobilité au Niger ainsi que de la mobilité transfrontalière entre le Niger et le Nigéria.
Les données quantitatives collectées via les points de suivi des flux sont complétées par des informations qualitatives recueillies au moyen de Points d'Information (PI) installés de manière stratégique à divers endroits le long du corridor de migration. Depuis septembre 2017, ces points d'information ont été mis en place dans 10 endroits afin de collecter plus d'informations sur les nouvelles routes de migration en raison de l'utilisation accrue des routes de contournement en 2017, ainsi que des perceptions de la communauté sur la migration irrégulière. Les points d’information se trouvent à Abalak, Agadez, Assamaka, Bilma, Ingall, Lateye, Tahoua, Tanout, Tchinta et Zinder.
Outre la surveillance des flux, d'autres activités ponctuelles de collecte de données, telles que des enquêtes sur l'intention de retour et le changement climatique, ont été menées au Niger, notamment dans la région de Diffa.
Afin de faciliter les interventions humanitaires, DTM travaille en étroite collaboration avec les autres programmes de l'OIM Niger en dirigeant les populations identifiées aux points de suivi des flux et ayant besoin d'assistance vers les centres de transit de l'OIM ou les mobilisateurs communautaires où les migrants sont sensibilisés au programme d’Aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) de l'OIM Niger et d'autres services offerts grâce aux Mécanismes de Ressources et de Réponse pour les Migrants (MRRM) de l'OIM. En outre, DTM Niger est en train d'étendre ses activités en coordination avec des partenaires humanitaires à d'autres régions du Niger afin de fournir plus d'informations sur la mobilité, en particulier des populations déplacées.
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Niger Data & Research Unit
NigerDataResearch@iom.int
Bailleurs de fonds
- GFFO
- PRM
- SMP EU
- AVUMED
- DANIDA
Suivi des PDI
Mouvements de déplacement
344,000
IDMC 2023
cycle de collecte de données
À propos Mali
En 2012, la rébellion armée au Nord et le coup d’État ont constitué les principaux facteurs qui ont plongé le Mali dans une instabilité sociale et politico-sécuritaire. Cette situation instable a eu des conséquences tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, touchant également des pays limitrophes comme le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie par le déplacement forcé de près d’un demi-million de personnes.
Plus de sept ans après le conflit, le contexte de déplacement interne au Mali reste complexe et fluide.
La Matrice de Suivi des Déplacements (DTM, Displacement Tracking Matrix en anglais) a été lancée en 2012 par l’OIM Mali afin de collecter et de fournir des informations fiables sur les mouvements des populations et leurs besoins à la communauté humanitaire pour une meilleure assistance aux personnes déplacées. En 2014, la DTM a été transférée au gouvernement à travers la Direction Nationale du Développement Social (DNDS). L’OIM continue de financer et de superviser les différentes activités sur le terrain avec la DNDS.
Les activités de la DTM au Mali sont financées par le gouvernement japonais, le Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) et le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF).
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DTM Mali
DTMMali@iom.int
Bailleurs de fonds
- EUTF
- AVUMED
- Peace Building Fund
- COMPASS
- Sweden
- USAID
Democratic Republic of the Congo
Suivi des PDI
Mouvements de déplacement
6,734,000
IDMC 2023
cycle de collecte de données
À propos Democratic Republic of the Congo
La Matrice du Suivi des Déplacements (DTM) est un système d'évaluation composé d'outils et de méthodologies permettant de récolter des informations sur les besoins, les profils et localisations des populations déplacées. En RDC, la DTM a été activée pour la première fois en 2013 en réponse à la crise de déplacement engendré par la rébellion du M23 au Nord Kivu. l'OIM en République démocratique du Congo, à travers les 4 composantes de la DTM, collecte, analyse et diffuse des informations cruciales sur la mobilité, les vulnérabilités et les besoins des populations déplacées dans 9 provinces du pays: le Nord Kivu, le Sud Kivu, le Lomami, Le Kasaï, le Kasaï Oriental, le Sankuru, l'Ituri et le Tanganyika. Ces informations collectées à travers la DTM en RDC permettent aux acteurs gouvernementaux et humanitaires de fournir une assistance ciblée et adaptée au contexte lié à la mobilité.
- L'enregistrement à travers lequel des informations sont collectées sur chaque individu déplacé dans les sites de déplacement. Ces informations permettent d’identifier les déplacés et de rendre possible une assistance ciblée aux ménages.
- Les enquêtes, elles permettent de vérifier des assertions au sein des populations déplacées et de collecter des informations spécifiques afin d'améliorer la définition de l'assistante.
- Le suivi de mobilité de population à travers lequel il est réalisé périodiquement des estimations sur le nombre des populations déplacées et les populations retournées dans des zones cibles spécifiques. Cela permet aux différents acteurs humanitaires et aux décideurs d'avoir un aperçu fiable sur l'ampleur des déplacements ainsi que les dynamiques de retours.
- Le suivi des flux à travers lequel l'OIM évalue des points d’entrée et de contrôle sur des voies migratoires couramment empruntées dans les zones affectées par l'épidémie a Virus Ebola. L'objectif étant de récolter des informations sur les provenances et les destinations des populations afin d'éventuellement anticiper, repérer et signaler des mouvements migratoires potentiellement dangereux et propice à la propagation de la maladie a virus Ebola.
L'ensemble des activités de DTM en République démocratique du Congo sont mise en œuvre en proche coordination avec des structures spécialisée de gouvernement congolais ainsi qu’avec le support des ONG nationales.
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DTM Support
iomdrcdtm@iom.int
Bailleurs de fonds
- Canada (DFATD)
- SIDA
- BHA
- CERF
- USAID
- ECHO
Suivi des PDI
Mouvements de déplacement
452,000
IDMC 2023
cycle de collecte de données
À propos Chad
Depuis 2014, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a travaillé en partenariat avec le gouvernement du Tchad, parmi d’autres collaborateurs, afin de mener à bien des rapports sur le déplacement et les flux de mobilité des populations à travers les multiples régions du pays : Lac, Moyen-Chari, Logone Oriental, Borkou, Tibesti, Borkou et Ennedi Ouest.
L’analyse des dynamiques sur les déplacements s’appuie sur le retour des expériences qui ont suivi la crise de la Libye durant lequel OIM a porté son secours a plus de 150 000 personnes arrivant du Nord du Tchad. C’est ainsi, après le renouvèlement de nombreuses crises à l’intérieur de la République Centrafricaine, tel que la crise du Bassin du Lac Chad, couplé avec d’autres turbulences autour de la Libye et du Soudan, qu’une approche plus cohérente dans le suivi des flux de migrations venant du Tchad a été déterminé et mené. Plus récemment, l’intérêt envers le Tchad a de nouveau pris ampleur en tant que point de transit et de départ pour les migrants se dirigeant vers la Libye et potentiellement pour l’Europe. Ceci a depuis provoqué en OIM une attention plus particulière à une meilleure gestion des données en ce qui concerne le Tchad, tant bien dans la qualité que dans la cohérence de ce dernier.
La Matrice de Suivi des Déplacements (DTM, Displacement Tracking Matrix en anglais) est un système de gestion informatique qui cherche à tracer et à surveiller le déplacement et la mobilité d’une population. Conçue dans le but d’extraire, de saisir et de traiter régulièrement des couches de données, la DTM permet une meilleure compréhension des besoins changeant des populations mobiles stationnées ou en routes, dans le cas de déplacement forcé ou autre. Ajustée d’une méthodologie commune, sur le plan mondial de l’OIM, les caractéristiques qui définissent la DTM sont transposées dans les localités afin de ménager la gestion et livraison immédiate des services humanitaires et au déploiement des systèmes d’interventions d’urgences. Dans ce processus, la DTM informe le passage aux solutions durables, notamment centrée sur des politiques de développement.
Depuis son inauguration, la DTM est devenue un élément considérable et qui s’est intégrée sur le plan national et régional des systèmes de gestion informatiques humanitaires, permettant ainsi au gouvernement Tchadien et aux acteurs internationaux, dans le secteur humanitaire et de développement, de faire le lien entre les deux et d’établir une nouvelle méthode de pensée. Par conséquent, la DTM fait part à la communauté internationale d’un système qui sert à promouvoir cette méthode nommée « New Way of Working » (NWOW), cherchant à faire communiquer ces deux aspects.
Bailleurs de fonds
- USAID
- Netherlands
- CERF
- Peace Building Fund
- Spain
Central African Republic
Suivi des PDI
Mouvements de déplacement
512,000
IDMC 2023
cycle de collecte de données
À propos Central African Republic
En réponse aux violences sectaires et intercommunautaires qui ont éclaté en décembre 2013 en République centrafricaine et aux déplacements de personnes qui ont suivi, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déployé la Matrice de suivi des déplacements (DTM). En République centrafricaine, la DTM recueille des informations essentielles sur les Personnes Déplacées Internes (PDI) et les Retournés, utilisant différentes composantes et méthodologies dans tout le pays. Les informations recueillies comprennent le lieu, le nombre, les périodes de déplacement, la zone d'origine, les besoins et les vulnérabilités de la population déplacée ainsi que les services disponibles et les intentions de retour. Alors que les rounds de DTM sont mis en œuvre sur une base mensuelle, des enumerateurs sont également déployés dans les cas de nouveaux déplacements pour effectuer des évaluations rapides et informer les partenaires humanitaires en temps opportun.
Bailleurs de fonds
- BHA
- ECHO
- CAR Humanitarian Fund
Cameroon
Suivi des PDI
Mouvements de déplacement
1,044,000
IDMC 2023
cycle de collecte de données
À propos Cameroon
Depuis 2014, le Cameroun est affecté par les effets du mouvement insurgé de l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (EAIO, ex Boko Haram). L’augmentation des attaques et incursions aux Nigéria, au Cameroun et dans les pays frontaliers a créé des déplacements de populations depuis les zones de conflit et de violence.
L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a lancé son premier numéro de la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM) en Novembre 2015 avec pour objectif de fournir des informations régulières, exactes et à jour sur les populations déplacées dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun afin d’informer la réponse du Gouvernement du Cameroun et de la communauté humanitaire. La DTM Cameroun peut être comparée avec la DTM Nigéria pour un aperçu des déplacements dans la région.
Les données collectées incluent le nombre de personnes déplacées, les périodes de déplacement, les raisons du déplacement, les types de logement et des données démographiques sur les populations déplacées.
Bailleurs de fonds
- Germany
- ECHO
- CERF
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