L’utilisation des méthodes d’intelligence collective cartographie participative et données générées par les citoyens pour répondre à la dégradation de l’environnement et les déplacements de population : Une étude de cas au Burundi

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DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Langue
French
Emplacement
Burundi
Période couverte
Dec 01 2022
Jun 29 2024
Activité
  • Other

Depuis juin 2022, la Displacement Tracking Matrix (DTM) de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Joint IDP Profiling Service (JIPS) collaborent au projet financé par ECHO intitulé « Environmental Degradation and Displacement : Leveraging Citizen-Centered Data to Enhance Humanitarian Programming » (Dégradation de l'environnement et déplacements : exploiter des données centrées sur les citoyens pour améliorer la programmation humanitaire). Cette initiative vise à répondre au défi croissant que représentent les déplacements dus à des facteurs environnementaux. Pour ce faire, l'OIM et le JIPS sont à la tête d'une initiative d'intelligence collective (IC) axée sur les déplacements dus aux catastrophes et l'action anticipée, en particulier dans les zones prioritaires du Plan de mise en œuvre humanitaire (PMH) dans l'Est et la Corne de l'Afrique. Les résultats de l'étude contribueront à renforcer les systèmes d'alerte précoce déjà opérationnels au Burundi.
 

L'intelligence collective pour lutter contre la dégradation de l'environnement et les déplacements de population

L'intelligence collective peut être comprise comme la capacité accrue qui émerge lorsque des groupes de personnes travaillent ensemble, en mettant en commun leurs connaissances, leurs compétences et leurs idées pour résoudre des problèmes et prendre des décisions plus efficacement que des individus travaillant seuls (PNUD, 2021). En utilisant des outils analytiques pour traiter et synthétiser ces informations, l'IC peut révéler des schémas et des idées qui ne seraient pas évidents autrement et garantit que les solutions et les décisions reflètent l'apport collectif du groupe, créant ainsi des résultats efficaces et inclusifs.
 

Projet d'intelligence collective

Le projet, décrit ci-dessous, comprenait des consultations communautaires dans neuf collines avec 115 groupes de discussion (51 % d'hommes et 49 % de femmes). La collecte de données à l'aide de l'outil d'intelligence collective a couvert 65 collines dans six communes de quatre provinces du Burundi, dont trois bordent le lac Tanaganyika, ce qui a permis de recueillir 3 373 personnes (59 % d'hommes et 42 % de femmes). Tout au long du projet, 2 520 incidences de dommages ou d'impacts de catastrophes météorologiques ainsi que 2 311 mesures de prévention et d'atténuation ont été cartographiées. Le projet s'est achevé par des sessions de validation communautaire organisées dans neuf collines avec 144 participants aux FGD (52% d'hommes, 48% de femmes). Cette étude de cas peut être utilisée pour reproduire l'approche de l'IC dans d'autres régions confrontées à des défis similaires. Ainsi, cette approche contribuera aux efforts mondiaux de réduction des risques de catastrophes (RRC) et renforcera la résilience des communautés, en démontrant comment l'exploitation des connaissances collectives des populations touchées peut conduire à des solutions durables et efficaces.

Si vous avez eu l'occasion de lire ou d'utiliser cette étude de cas, veuillez remplir un court questionnaire en anglais (lien ici) ou en français (lien ici). Nous apprécions grandement vos commentaires.