Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est l'une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Son objectif est de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur les urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de cinq informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non gouvernementales (ONG), des organisations de la société civile (OSC) et des représentants des populations dans les lieux affectés.

Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations du site de Tildé et de la localité de Glao Bardai dans l'arrondissement de Makary, département de Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

La République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à une situation complexe de déplacement interne avec un ensemble varié de facteurs et d’impacts. Dans les provinces de l’est du pays, les conflits armés et l’insécurité sont depuis longtemps les principaux facteurs des déplacements prolongés à grande échelle que connaît la région. En plus de la crise humanitaire à grande échelle dans l’est du pays, d’autres zones de la RDC ont connu des conflits, l’insécurité et des catastrophes naturelles. Une compréhension complète de la situation des déplacements dans l’ensemble de la RDC est vitale pour informer l’aide humanitaire à court terme, ainsi que pour engager un plus grand nombre d’acteurs impliqués dans la programmation à long terme. Ce rapport présente un aperçu actualisé des déplacements au niveau du pays, produit par la Matrice de Suivi des Déplacements (Displacement Tracking Matrix - DTM) en RDC, et combine des données provenant d’un exercice de suivi de la mobilité (Mobility Tracking - MT) dans les quatre provinces de l’est du pays (mené entre juillet et août 2024) ainsi que d’un exercice utilisant la méthodologie de suivi de la mobilité light, couvrant les 22 provinces restantes, pour lesquelles les données ont été collectées entre juin et juillet 2024.

Ce rapport présente des informations sur les dynamiques de déplacement en Haïti, issues des enquêtes conduites du 11 juin au 13 août 2024 auprès de 8 911 ménages de principales catégories de populations affectées par les déplacements dans le pays : les ménages déplacés internes en sites, des ménages déplacés hors sites et des communautés accueillant les personnes déplacées.

Ce rapport fournit les analyses sur les relations entre les communautés hôtes et les PDI, l'impact de l'arrivée des PDI dans ces communautés, l’historique de déplacement des PDI ainsi que leurs intentions de retour dans leur lieu de provenance.

L’objectif de ces analyses est de renforcer la compréhension des dynamiques de déplacement en Haïti afin de mieux orienter efficacement à la fois les interventions humanitaires et les stratégies des solutions durables aux déplacements internes

Pendant ces enquêtes, en plus des données approfondies sur les dynamiques déplacements, des données sur les besoins multisectoriels des populations cibles ont aussi été collectées. Des rapports thématiques focalisés sur ces besoins seront publiés séparément.

Le Round 8, qui s'est déroulé du 01 août au 04 septembre 2024, indique la présence de 702 973  personnes déplacées internes en Haïti, soit près de 22% de plus qu’au round 7. 

Les attaques armées dans la commune de Gressier (située dans le département de l’Ouest, en dehors de la ZMPP) sont la principale raison de cette augmentation ; cette commune a été vidée de presque toute sa population suite à ces attaques et est devenue la deuxième commune de provenance des PDI dans le pays alors qu’elle était à la 5ème position lors du round 7.

Par ailleurs, une légère diminution (6%) du nombre de PDI a été observée dans la ZMPP, reflétant la poursuite des déplacements de la capitale vers les provinces, mais dans de plus faibles proportions comparativement à la période de mars-avril 2024. Le retour de certains PDI a également été observé notamment dans certains quartiers de la commune de Cité Soleil (voir la section sur les personnes retournées). 

 La ZMPP accueille actuellement un quart des PDI du pays, alors qu’elle en accueillait près d’un tiers lors du round 7 (25% au round 8 contre 32% au round 7).

Les provinces accueillent ainsi 75% des PDI du pays. En particulier, le Grand Sud (départements du Sud, Grande’Anse, Sud-Est et Nippes) accueille près de la moitié des PDI: 45% des PDI dans le pays sont accueillies dans ces 4 départements. 

 Le département de l’Ouest, en particulier la ZMPP, est la provenance de la vaste majorité des PDI dans tous les départements. Seul l’Artibonite fait exception, où 56% des PDI qui s’y trouvent ont fui des zones situées dans ce même département. 

Au niveau national, la majorité des PDI sont accueillies en famille d’accueil/hors site : 83% (contre 17% en site). Cependant, dans la ZMPP la majorité des PDI résident plutôt en site (63% en site vs 37% en famille d’accueil/hors site), alors qu’en province c'est l'inverse qui se produit (98% en famille d’accueil/hors site vs 2% en site). 

65 535 personnes retournées anciennement PDI ont été identifiées, notamment dans la commune de Cité Soleil où une augmentation de 151% du nombre de retournés a été observée. Il est à souligner que pour le moment ces retours restent très fragiles et ne sont pas durables, notamment dans la ZMPP. En effet, les personnes retournées sont parfois obligées de se déplacer à nouveau suite à de nouvelles attaques dans leur zone de retour : dans la ZMPP, 52% des PDI se sont déjà déplacées plus d’une fois. Ces mouvements multiples incluent de nouveaux mouvements après être retourné chez soi 

Le rapport d’outil de veille sur la situation dans les quatre pays côtiers du golfe de Guinée (Ghana, Bénin, Togo et Côte d’Ivoire) en date du 31 mai 2024, élaboré par le Groupe régional d’analyse intersectorielle (GRANIT) sous la direction et l’impulsion d’OCHA, de l’OIM et de REACH, fait le suivi, sur la base des données et les analyses de partenaires humanitaires et de développement, des tendances relatives à des indicateurs clés reflétant la situation dans les quatre pays côtiers limitrophes du Burkina Faso, au 31 juillet 2024.

Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations, ainsi que sur les urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de huit informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non gouvernementales (ONG), des organisations de la société civile (OSC) et des représentants des populations dans les lieux affectés.

Ce tableau de bord présente des informations sur les déplacements de populations des localités de Chugulé (Zouba), Mayo-Moskota, Tourou, Ldamang, Ldubam, Dingling, Ziver et de Gouzda Wayam, qui se sont continuellement déplacées vers le site de Ouro-Tada, les localités de Ndilang Sirak, Yobourga, Dzawandai et Segoulé dans l’arrondissement de Mokolo et Dindibek dans l'arrondissement de Koza département de Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains, ainsi que sur les urgences liées à la sécurité et aux conditions climatiques. Les informations sont collectées par le biais d’entretiens avec des informateurs clés ou par des observations directes.

Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement ayant eu lieu le 18 septembre 2024 dans la ville d’Ounianga-Kébir, située dans la province de l’Ennedi Ouest, près de la frontière libyenne.