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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Feb 24 2024
May 31 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Baseline Assessment
- Site Assessment
- Village Assessment
Le Round 6, publié au début du mois de mars 2024, a indiqué que 362 551
personnes étaient déplacées internes en Haïti. Ce nouveau rapport indique la présence de 578 074 personnes déplacées
internes, soit près de 60% de plus qu’au round 6. Cette augmentation est due à la détérioration de la situation sécuritaire
observée dans la ZMPP, la capitale d’Haïti, entre fin février et avril 2024 notamment. L’augmentation du nombre des PDI
a été plus marquée en province où il a augmenté de 95% (contre 15% dans la ZMPP). En effet, suite à l’augmentation des
violences dans la ZMPP, de nombreuses personnes ont fui la capitale pour chercher refuge en province.
Le Grand Sud a été la région ayant connu la plus grande augmentation du nombre de PDI qui y sont accueillies (130%
de plus comparé au round 6). Près de la moitié (47%) des PDI dans le pays se trouvent dans le Grand Sud.
La majorité des PDI dans le pays sont accueillies en province : 68% en province vs 32% dans la ZMPP.
Les PDI en province sont principalement les personnes qui ont fui la ZMPP : 78% des PDI en province sont venues de
la ZMPP. L’Artibonite, où la moitié des PDI ont fui des zones situées dans ce département, fait exception. Dans tous les
autres départements du pays les PDI sont majoritairement venues de la ZMPP.
Au niveau national, la majorité des PDI sont accueillies en familles d’accueil : 80% contre 20% en sites. Cependant, dans
la ZMPP la majorité des PDI résident plutôt en sites (61% en sites vs 39% en familles d’accueil), alors qu’en province c'est
l'inverse qui se produit (97% en familles d’accueil vs 3% en sites). Il est crucial d’appuyer les communautés hôtes en
province, notamment dans le Grand Sud, afin de leur permettre de continuer d’accueillir les PDI; et important de
promouvoir la cohésion sociale entre ces deux groupes de populations. Sans une résilience des communautés hôtes, le
nombre de sites en province risquera d’augmenter comme cela a été le cas dans la ZMPP. En effet, au début de la crise la
majorité des PDI dans la ZMPP étaient accueillies en familles d’accueil: seulement environ 2 PDI sur 10 étaient en sites en
2022 ; ce chiffre est passé à 6 PDI sur 10 en 2023. L’une des raisons principales à cette augmentation a été le manque de
ressources des communautés hôtes pour continuer à accueillir les PDI et la détérioration de la cohésion sociale dans ce
contexte.
Par ailleurs, 50 000 personnes retournées anciennement PDI ont été identifiées, notamment dans la ZMPP, à Croixdes-
Bouquets (21%), Cité Soleil (14%), Port-au-Prince (12%) ; dans le Sud à Tiburon (19%) ; et dans le Centre à Sauts
d’Eau (10%). Il est à souligner que pour le moment ces retours restent très fragiles et ne sont pas durables, notamment
dans la ZMPP.
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Feb 24 2024
May 31 2024
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- Baseline Assessment
- Site Assessment
- Village Assessment
Le Round 6, publié au début du mois de mars 2024, a indiqué que 362 551
personnes étaient déplacées internes en Haïti. Ce nouveau rapport indique la présence de 578 074 personnes déplacées
internes, soit près de 60% de plus qu’au round 6. Cette augmentation est due à la détérioration de la situation sécuritaire
observée dans la ZMPP, la capitale d’Haïti, entre fin février et avril 2024 notamment. L’augmentation du nombre des PDI
a été plus marquée en province où il a augmenté de 95% (contre 15% dans la ZMPP). En effet, suite à l’augmentation des
violences dans la ZMPP, de nombreuses personnes ont fui la capitale pour chercher refuge en province.
Le Grand Sud a été la région ayant connu la plus grande augmentation du nombre de PDI qui y sont accueillies (130%
de plus comparé au round 6). Près de la moitié (47%) des PDI dans le pays se trouvent dans le Grand Sud.
La majorité des PDI dans le pays sont accueillies en province : 68% en province vs 32% dans la ZMPP.
Les PDI en province sont principalement les personnes qui ont fui la ZMPP : 78% des PDI en province sont venues de
la ZMPP. L’Artibonite, où la moitié des PDI ont fui des zones situées dans ce département, fait exception. Dans tous les
autres départements du pays les PDI sont majoritairement venues de la ZMPP.
Au niveau national, la majorité des PDI sont accueillies en familles d’accueil : 80% contre 20% en sites. Cependant, dans
la ZMPP la majorité des PDI résident plutôt en sites (61% en sites vs 39% en familles d’accueil), alors qu’en province c'est
l'inverse qui se produit (97% en familles d’accueil vs 3% en sites). Il est crucial d’appuyer les communautés hôtes en
province, notamment dans le Grand Sud, afin de leur permettre de continuer d’accueillir les PDI; et important de
promouvoir la cohésion sociale entre ces deux groupes de populations. Sans une résilience des communautés hôtes, le
nombre de sites en province risquera d’augmenter comme cela a été le cas dans la ZMPP. En effet, au début de la crise la
majorité des PDI dans la ZMPP étaient accueillies en familles d’accueil: seulement environ 2 PDI sur 10 étaient en sites en
2022 ; ce chiffre est passé à 6 PDI sur 10 en 2023. L’une des raisons principales à cette augmentation a été le manque de
ressources des communautés hôtes pour continuer à accueillir les PDI et la détérioration de la cohésion sociale dans ce
contexte.
Par ailleurs, 50 000 personnes retournées anciennement PDI ont été identifiées, notamment dans la ZMPP, à Croixdes-
Bouquets (21%), Cité Soleil (14%), Port-au-Prince (12%) ; dans le Sud à Tiburon (19%) ; et dans le Centre à Sauts
d’Eau (10%). Il est à souligner que pour le moment ces retours restent très fragiles et ne sont pas durables, notamment
dans la ZMPP.
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Haiti
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Feb 24 2024 -May 31 2024
Le Round 7 indique la présence de 578 074 personnes déplacées internes en Haïti, soit près de 60% de plus qu’au round 6. Cette augmentation est due à la détérioration de la situation sécuritaire observée dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP), entre fin février et avril 2024 notamment. L’augmentation du nombre des PDI a été plus marquée en province où le nombre de PDI a augmenté de 95% (contre 15% dans la ZMPP). En effet, suite à l’augmentation des violences dans la ZMPP, de nombreuses personnes ont fui la capitale pour chercher refuge en province.
En plus de contenir les données sur le nombre des personnes déplacées internes et retournées, ce jeu des données contient des données sectorielles sur plusieurs secteurs : CCCM, Accès des enfants déplacés aux écoles, accès des PDI aux structures de santé, Redevabilité, Eau, Hygiène et Assainissement dans les sites spontanés, Accès aux marchés, etc.
Population Groups
IDPs
Returnee (Previously Internally Displaced)
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Admin Area 4
Community
Site
Site or Location
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Full Coverage
Administrative boundaries with available data
The current dataset covers the following administrative boundaries
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Feb 24 2024 -May 31 2024
Le Round 7 indique la présence de 578 074 personnes déplacées internes en Haïti, soit près de 60% de plus qu’au round 6. Cette augmentation est due à la détérioration de la situation sécuritaire observée dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP), entre fin février et avril 2024 notamment. L’augmentation du nombre des PDI a été plus marquée en province où le nombre de PDI a augmenté de 95% (contre 15% dans la ZMPP). En effet, suite à l’augmentation des violences dans la ZMPP, de nombreuses personnes ont fui la capitale pour chercher refuge en province.
Population Groups
IDPs
Returnee (Previously Internally Displaced)
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Admin Area 3
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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
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Haiti
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Période couverte
Feb 24 2024 -May 31 2024
Ce dataset inclut les données sur les Populations Déplacées Internes résidant dans des sites en Haïti lors du Round 7 de la DTM. Au total, 123 652 PDI (30 513 ménages) sont accueillies dans 114 sites identifiés dans le pays. La grande majorité des sites sont concentrés dans la ZMPP où 96 sont localisés et accueillent 112 851 PDI.
Les PDI résidant en sites représentent 20% des PDI dans le pays. 80% sont accueillies en familles d'accueil. Pour avoir accès aux données de toutes les PDI (en familles d'accueil et en site), veuillez consulter le jeu des données sur le Round 7
Population Groups
IDPs
Survey Methodology
Unit of Analysis Or Observation
Admin Area 2
Admin Area 3
Admin Area 4
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Site or Location
Type of Survey or Assessment
Key Informant
Keywords
Geographical Scope Full Coverage
Administrative boundaries with available data
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DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Langue
French
Emplacement
Burundi
Période couverte
Jul 01 2023
Dec 31 2023
Activité
- Survey
l'Indice de Stabilité comprend des données recueillies lors d’entretiens avec des informateurs clés au niveau local (niveau administratif le plus bas possible) dans les provinces cibles touchées par les déplacements internes et les mouvements de retour des réfugiés burundais en provenance des pays voisins. Des informateurs clés comprenant des représentants de PDI et rapatriés, des agents communautaires et des volontaires de la Croix-Rouge, ont été interrogés à chaque endroit par des enquêteurs au mois de janvier 2024. Passer par des informateurs clés a l’avantage de permettre une large couverture géographique. Plusieurs informateurs clés ont été interrogés dans chaque colline, ce qui a permis à l’OIM de trianguler afin de valider ces informations.
Au total, les 363 lieux de retour et/ou de déplacement évalués lors du premier et second round ont également été évalués lors du troisième round dans les mêmes provinces de Cankuzo, Cibitoke, Kirundo, Makamba, Muyinga, Rumonge, Rutana et Ruyigi afin de permettre l’observation des évolutions dans le temps. Grâce aux résultats des évaluations de base de la DTM et de la cartographie des rapatriées fournis par le Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR), les collines ont été sélectionnées afin d’identifier les zones où se trouvent un grand nombre de personnes déplacées et des rapatriées. La récurrence des aléas environnementaux en raison du changement climatique et le nombre important de rapatriés étaient un facteur clé dans le choix des collines.
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. De plus, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées.
En mai 2024, il est dénombré un total de 4 029 176 individus affectés, y compris 518 075 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 196 858 retournés anciennes PDI (54%), 528 521 retournés de l’étranger (13%) et 785 722 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (351 905 individus ou 47% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (2112 457 individus ou 28% des réfugiés) et au Tchad (134 485 individus ou 18% des réfugiés). Néanmoins, 15 150 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 41 795 individus qui sont entrés en RCA. En effet, le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 36 251 réfugiés venus du Soudan (25 490 individus), de la RDC (6 447), du Sud Soudan (2 813 individus) et du Tchad (1 501 individus).
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En mai 2024, 3 135 243 individus sont déplacés, y compris 2 636 880 personnes déplacées internes (84% de la population affectée) et 498 363 réfugiés (16% de la population affectée). Soixante-sept pour cent des individus (2 100 990 personnes) se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent résidaient au Mali (445 454 personnes), 11 pour cent au Niger (352 732 personnes) et 4 pour cent en Mauritanie (119 354 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En mai, sont recensés 116 713 individus affectés dans ces quatre pays réunis (18 897 au Bénin, 49 723 en Côte d’Ivoire, 7 119 au Ghana et 40 974 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations.
En mai 2024, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 089 741 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). Treize pour cent des individus affectés (776 082 personnes) résidaient au Cameroun, 5 pour cent au Tchad (296 654 personnes), 9 pour cent au Niger (559 649 personnes) et enfin, 74 pour cent au Nigéria (4 457 356 personnes). De façon générale, les nombres montrent augmentation de PDI (+1%) et de retournés de l’étranger (+5%), ainsi qu’une diminution de réfugiés (-2%) depuis décembre 2023 dans la région.
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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
May 01 2024
May 25 2024
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains, ainsi que sur des urgences de sécurité et climatiques. Les informations sont collectées par le biais d’entretiens avec des informateurs clés ou par des observations directes. Ce tableau de bord présente les informations sur les mouvements des populations survenus du 31 mars au 14 avril 2024 des localités de Wadarom, Baltouwa et Tchoukou-Kadaram vers les sites de Tchoukou Toubou et Koulfoua, dans la province du Lac