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dtmhaiti@iom.int
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French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Dec 02 2023
Dec 08 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Depuis le début du mois de décembre, des affrontements armés ont éclaté dans les quartiers de Bon repos - Lizon, Galette - Roche Blanche, Meyer et Guedon dans la commune de Croix-desBouquets. En plus de pertes en vies humaines, ces affrontements ont provoqué un déplacement d’environ 158 ménages comprenant 567 individus. La plupart des personnes déplacées (78%) se sont réfugiées dans des familles d’accueil et 22% dans deux nouveaux sites dans les communes de Tabarre et de Delmas.

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
Nov 01 2023
Nov 30 2023
Activité
  • Mobility Tracking

La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.  

​En novembre 2023, 3 021 024 individus sont déplacés, y compris 2 650 836 personnes déplacées internes (88% de la population affectée) et 370 188 réfugiés (12% de la population affectée). Soixante-dix pour cent des individus (2 100 130 personnes) se situaient au Burkina Faso, 15 pour cent résidaient au Mali (465 403 personnes), 9 pour cent au Niger (263 918 personnes) et 3 pour cent en Mauritanie (104 324 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En novembre, sont recensés 96 249 individus affectés dans ces quatre pays réunis (9 847 au Bénin, 32 926 en Côte d’Ivoire, 7 171 au Ghana et 46 305 au Togo) dont un total de 30 372 déplacés internes.​ D’autres estimations portent à 66 915 le nombre de réfugiés vivant dans ces quatre pays (13 499 au Bénin, 26 569 en Côte d’Ivoire, 3 326 au Ghana et 23 521 au Togo)*.

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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English
Emplacement
Période couverte
Nov 01 2023
Nov 30 2023
Activité
  • Mobility Tracking

La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En novembre 2023, il est dénombré un total de 3 909 286 individus affectés, y compris 490 868 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 125 798 retournés anciennes PDI (54%), 513 037 retournés de l’étranger (13%) et 779 853 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (353 701 individus ou 45% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (211 963 individus ou 27% des réfugiés) et au Tchad (128 619 individus ou 16% des réfugiés). Néanmoins, 18 597 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (2% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, ce sont 15 335 individus qui sont entrés en RCA traversant la frontière d’Am-Dafock. Le pays est le refuge d’individus de pays voisins avec 30 710 refugiés venus du Soudan (20 201 individus), de la RDC (6 411), du Sud Soudan (2 753 individus) et du Tchad (1 345).​

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
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English
Emplacement
Période couverte
Nov 01 2023
Nov 30 2023
Activité
  • Mobility Tracking

La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En novembre 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 5 990 879 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps). 

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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
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English
Emplacement
Chad
Période couverte
Oct 01 2023
Oct 31 2023
Activité
  • Mobility Tracking
  • Event Tracking

Le suivi des urgences a pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains, ainsi que sur des urgences de sécurité et climatiques. Les informations sont collectées par le biais d’entretiens avec des informateurs clés ou par des observations directes. Ce tableau de bord présente des informations sur les mouvements de personnes survenus lors de la période allant du 02 au 23 octobre 2023 dans la province du Lac. Depuis le début de l’année 2023, un nombre important d’incidents de sécurité se sont produits dans la province du Lac, engendrant des déplacements de population.

Ainsi, durant le mois d’octobre 2023, 1 589 ménages (6 788 individus) ont été affectés par des déplacements, soit une baisse de 48 pour cent comparé à la période de septembre 2023. La totalité (100%) des personnes affectées durant le mois d’octobre étaient membres des communautés locales avant leur déplacement. Ainsi, la raison principale de leur déplacement était due aux attaques armées (71%). De plus, la plupart (67%) de la population déplacée est restée dans la même sous-préfecture (voir le tableau de la page 2). Les trois principaux besoins cités par les personnes déplacées dans les lieux de déplacement sont la nourriture (33%), les abris (23%), les articles non-alimentaires (20%), l’eau (20%) et l’argent liquide (4%).

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DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
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English
Emplacement
Burundi
Période couverte
Jan 01 2023
Jun 30 2023
Activité
  • Survey

L’Indice de Stabilité comprend des données recueillies lors d’entretiens avec des informateurs clés au niveau local dans les provinces cibles touchées par le déplacement interne et les mouvements de retour des réfugiés burundais des pays voisins. Des informateurs clés, des leaders de PDI et rapatriés, des agents communautaires et des volontaires de la Croix-Rouge, ont été interrogés à chaque endroit par des enquêteurs au mois de juin 2023. La méthode de l’informateur clé a l’avantage de permettre la couverture de nombreuses collines. Plusieurs informateurs clés ont été interrogés dans chaque colline, ce qui a permis à l’OIM de valider les informations.

Au total, les 363 lieux de retour et/ou de déplacement évalués lors du premier tour ont également été évalués lors du second tour dans les mêmes provinces de Cankuzo, Cibitoke, Kirundo, Makamba, Muyinga, Rumonge, Rutana et Ruyigi afin de permettre l’observation des changements dans le temps. Grâce aux résultats des évaluations de base de la DTM et de la cartographie des rapatriées fournis par le UNHCR, les collines ont été sélectionnées afin d’identifier les zones où se trouvent un grand nombre de personnes déplacées et des rapatriées. La récurrence des aléas météorologiques en raison du changement climatique et le nombre important de rapatriés étaient un facteur clé dans le choix des collines3 (localités)

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DTM Chad, dtmtchad@iom.int
Langue
English
Emplacement
Chad
Période couverte
Dec 05 2023
Dec 05 2023
Activité
  • Survey
  • Flow Monitoring Survey
  • Depuis le début des affrontements au Soudan, plus de 547 000 personnes ont traversé la frontière vers le Tchad. L’OIM estime que plus de 98 770 parmi eux sont des retournés tchadiens et s’attend à ce que ce nombre passe à 150 000 d’ici fin mars 2024, en raison de la reprise du conflit au Darfour.
  • En coordination avec la CNARR et les organisations humanitaires, l’OIM a déjà enregistré 86 604 retournés et 346 ressortissants de pays (Soudan du Sud, Niger, Ethiopie, République Centrafricaine, Burkina Faso, Ouganda et Nigéria) dans 37 localités dans trois provinces.
  • La plupart des retournés sont installés spontanément près de la frontière avec le Soudan et ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris, d’articles non alimentaires, de soutien sanitaire et de protection.
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DTM Tchad, dtmtchad@iom.int
Langue
French
Emplacement
Chad
Période couverte
Jul 01 2023
Sep 30 2023
Activité
  • Flow Monitoring

Le suivi des flux de populations est un travail de collecte des données qui vise à identifier des zones sujettes aux migrations internes et transfrontalières et à mettre en lumière les caractéristiques et les parcours des personnes passant par ces zones. Il est mis en œuvre en étroite collaboration avec les autorités et les partenaires nationaux et locaux, à travers deux outils: l’enregistrement des flux (Flow Monitoring Registry, FMR) et les enquêtes individuelles (Flow Monitoring Survey, FMS). 

Cet outil récolte des données clés sur l’amplitude des flux migratoires, les profils des voyageurs ainsi que leurs parcours et intentions, afin de fournir une meilleure compréhension des flux migratoires dans la région et de contribuer à l’élaboration de politiques migratoires basées sur des preuves

À cet effet, plusieurs points de suivi des flux de population (Flow Monitoring Point, FMP) sont installés dans des zones de transit importantes. Durant le troisième trimestre de 2023, seul le FMP de Faya était actif, situé dans la province du Borkou, au nord du Tchad. Ce rapport présente les données clés collectées entre juillet et septembre 2023 au niveau de ce FMP. Le rapport est subdivisé en trois sections: 

  • La première section présentant les données obtenues lors de l’enregistrement des flux (FMR).
  • La deuxième section présentant les résultats des enquêtes individuelles effectuées auprès des voyageurs (FMS).
  • La dernière section présentant les vulnérabilités et les risques d’exploitation des migrants.

 

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RO Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Langue
English
Emplacement
Période couverte
Jan 01 2019
Jun 30 2023
Activité
  • Survey
  • Flow Monitoring

La transhumance transfrontalière est une pratique pastorale traditionnelle de longue date en Afrique de l’Ouest et du Centre par laquelle les éleveurs migrent de façon saisonnière, passant les frontières avec leur bétail, à la recherche d’eau et de pâturages. ​

En fournissant des données clés sur la mobilité transhumante, l’outil de suivi de la transhumance est un outil stratégique qui structure et appuie les mécanismes locaux de résolution des conflits dans le but de prévenir et de réduire les tensions entre les communautés d'agriculteurs et d'éleveurs, ainsi que d’appuyer le développement et l’adoption de solutions adaptées au lien entre le climat, les conflits et la mobilité.​

Ce rapport vise à présenter de façon non-exhaustive les principaux résultats obtenus par la mise en place de l’outil de suivi de la transhumance depuis sa mise en œuvre en 2019, jusqu’en juin 2023.​

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DTM Haiti, dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Oct 09 2023
Oct 20 2023
Activité
  • Survey
  • Mobility Tracking
  • Site Assessment
  • Baseline Assessment
  • Village Assessment

Cette analyse sur la possession des documents est issue des deux approches : 1. Evaluations de zones de déplacement (Niveau informateur clé) : ces évaluations permettent d’identifier les zones (familles d’accueil et sites) où la possession des documents est élevée ou basse. Ceci permet par exemple de prioriser les zones où mener les activités de délivrance de documents d’identité. 2. Enquêtes ménages : ces enquêtes permettent de collecter les informations plus granulaires au niveau des ménages. Pendant que la première méthodologie permet de prioriser les zones, les enquêtes, à travers un échantillon représentatif, permettent de ressortir la proportion de ménages ayant ou pas des documents d’identité.

Les résultats indiquent que les PDIs en sites ont moins accès aux documents d’identité comparativement à celles en familles d’accueil; 5 071 ménages déplacés internes en sites (soit 20 300 individus) n’ont pas de documents d’identité; Le manque de documents d’identité est particulièrement important dans 23 sites