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Côte D'Ivoire — Participation des Jeunes à la Gestion durable des Ressources Forestières pour le Renforcement de la Cohésion Sociale dans la Région Ouest de la Côte D'Ivoire
Contacter
Aude Nanquette, Ananquette@iom.int
Langue
French
Emplacement
Côte d’Ivoire
Période couverte
Jun 16 2021
Jun 16 2021
Activité
- Other
- Survey
La Côte d'Ivoire est un pays qui se caractérise par la richesse de ses matières premières, elle est notamment au niveau mondial le 1er producteur de cacao, 3ème de café, 7ème d’hévéa et 9ème de palmier. Ces ressources constituent l’essentiel de ses recettes d’exportation et la principale source de revenu des paysans. La compétition pour les terres forestières fertiles et favorables à la croissance de ces cultures de rente, notamment dans le domaine rural, a engendré une forte pression foncière ayant occasionné de nombreux conflits particulièrement dans l’Ouest du pays où se trouvent la majorité des grandes forêts de Côte d’Ivoire.
Le projet conjoint OIM-PNUD, financé par le Peace Building Fund (PBF) des Nations Unies, intitulé « Participation des jeunes à la gestion durable des ressources forestières pour le renforcement de la cohésion sociale dans la région Ouest de la Côte d’Ivoire » vise au renforcement de la cohésion sociale entre les occupants ou ex-occupants des Forêts classées de la Haute Dodo, du Scio, de Séguéla et les populations riveraines. Il devra contribuer à répondre aux causes structurelles des tensions entre les jeunes des communautés concernées, à travers deux axes d’intervention :
1) Renforcement de la cohabitation pacifique entre les jeunes (filles et garçons) des communautés riveraines et ceux des communautés allogènes et allochtones délocalisées des forêts classées ;
2) Renforcement de la gestion participative et inclusive des forêts classées comme levier pour la prévention des litiges/conflits liés à l’accès à ces forêts.
1) Renforcement de la cohabitation pacifique entre les jeunes (filles et garçons) des communautés riveraines et ceux des communautés allogènes et allochtones délocalisées des forêts classées ;
2) Renforcement de la gestion participative et inclusive des forêts classées comme levier pour la prévention des litiges/conflits liés à l’accès à ces forêts.
Dans le contexte de la planification de la mise en oeuvre du plan de sécurisation des forêts, il s’agit d’effectuer un diagnostic initial dans les zones priorisées pour les prochaines délocalisations prévues, identifiées notamment avec l’appui de la SODEFOR afin de :
- Déterminer les acteurs principaux au niveau local ;
- Mettre en évidence les conflits intercommunautaires spécifiques à la gestion des forêts classées dans chaque localité ;
- Identifier les processus de résolution de ces conflits existants ;
- Evaluer les besoins des communautés ayant un potentiel impact sur la cohésion sociale entre les communautés.
De manière spécifique, il s’agit de :
• Elaborer la cartographie des principaux acteurs dans les localités cibles (autorités locales, leaders communautaires, associations (impliquant notamment des jeunes et des femmes), ONGs, etc.) ;
• Evaluer le niveau d’information sur la politique de la délocalisation auprès des communautés locales déplacées et autochtones ;
• Evaluer les besoins de base des populations à accueillir et à délocaliser et les capacités des services sociaux de base ;
• Evaluer les processus de prévention, gestion et résolution des conflits des communautés ;
• Identifier les moyens de communication et d’information sur la cohésion sociale existants ;
• Formuler des recommandations visant à améliorer la cohésion sociale et la gestion des ressources forestières en priorisant les cibles
- Déterminer les acteurs principaux au niveau local ;
- Mettre en évidence les conflits intercommunautaires spécifiques à la gestion des forêts classées dans chaque localité ;
- Identifier les processus de résolution de ces conflits existants ;
- Evaluer les besoins des communautés ayant un potentiel impact sur la cohésion sociale entre les communautés.
De manière spécifique, il s’agit de :
• Elaborer la cartographie des principaux acteurs dans les localités cibles (autorités locales, leaders communautaires, associations (impliquant notamment des jeunes et des femmes), ONGs, etc.) ;
• Evaluer le niveau d’information sur la politique de la délocalisation auprès des communautés locales déplacées et autochtones ;
• Evaluer les besoins de base des populations à accueillir et à délocaliser et les capacités des services sociaux de base ;
• Evaluer les processus de prévention, gestion et résolution des conflits des communautés ;
• Identifier les moyens de communication et d’information sur la cohésion sociale existants ;
• Formuler des recommandations visant à améliorer la cohésion sociale et la gestion des ressources forestières en priorisant les cibles