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Crisis Responses
Mobility Tracking
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Aug 25 2023
Aug 25 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le 12 août 2023, les quartiers de Carrefour-Feuilles et Savanes Pistaches, situés dans la commune de Port-au-Prince (Département de l’Ouest) ont été affectés par des violences armées.
Après une relative accalmie, des violences sont survenues le 24 août 2023 dans la même zone, provoquant un déplacement de 1 139 ménages comprenant 5 478 individus et la création de 5 nouveaux sites, en plus de ceux qui ont été créés suite aux déplacements provoqués par les violences du 12 août 2023.
Le développement et la mise en œuvre de programmes et politiques migratoires favorisant une migration sûre, ordonnée et légale en Afrique de l’Ouest et du Centre requière une meilleure compréhension des mobilités humaines dans la région.
La mobilité régionale prend différentes formes. La transhumance, la migration saisonnière lors des saisons des récoltes et des extractions de minerais, la migration économique à destination de l’Afrique du Nord et de l’Europe, les mouvements liés aux fêtes religieuses et culturelles, le tourisme, les mouvements étudiants, les déplacements forces, l’exode rural, et les migrations environnementales, sont des exemples de mouvements observes en Afrique de l’Ouest et du Centre, reflétant la diversité de la mobilité dans la région.
Ce rapport a pour tâche de fournir un aperçu des dynamiques, des tendances et schémas migratoires en Afrique de l’Ouest et du Centre et au-delà. Le rapport est mis à jour de manière régulière afin de fournir les dernières informations concernant les mobilités régionales.
Les cartes présentées dans le rapport ne servent pas qu’à établir des informations sur les mobilités dans la région. Elles fournissent également des données qui peuvent orienter la mise en œuvre de programmes d’assistance aux migrants (protection, gestion des flux de transhumance, retour des populations déplacées et l’élaboration de politiques migratoires fondées sur des éléments factuels.
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DTM Cameroon, DTMCameroun@iom.int
Langue
English
Emplacement
Cameroon
Période couverte
Aug 12 2023
Aug 15 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Le suivi des situations d’urgence (en anglais, Emergency Tracking Tool, ETT) est une des composantes de la Matrice de suivi des déplacements (en anglais, Displacement Tracking Matrix, DTM) déployée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a pour objectif de rassembler des informations sur les mouvements significatifs et soudains de populations ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques. Les données ont été collectées par observation directe et par des entretiens téléphoniques, auprès de 04 informateurs clés, principalement des autorités locales, des organisations non-gouvernementales (ONG), des organisations de la société civile (OSC) et des représentants des populations dans les lieux affectés. Ce tableau de bord présente des informations sur le déplacement de populations de la localité de Katoa et des localités environnantes (République du Tchad) vers les localités de Mourla-Lawaya et de Mourla-Gobo dans l’arrondissement de Maga, dans le département du Mayo-Danay (République du Cameroun).
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dtmhaiti@iom.int
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French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Aug 12 2023
Aug 15 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Depuis le 12 août 2023, les quartiers de Carrefour-Feuilles et Savanes Pistaches, situés dans la commune de Port-au-Prince (Département de l’Ouest) sont affectés par des violences armées. A ce jour, environ 1 020 ménages comprenant 4 972 individus se sont déjà déplacés, dont la plupart (76%) se sont réfugiés dans 13 sites et le reste dans des communautés hôtes.
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dtmhaiti@iom.int
Langue
French
Emplacement
Haiti
Période couverte
Aug 14 2023
Aug 14 2023
Activité
- Mobility Tracking
- Event Tracking
Entre les 12 et 13 août 2023, des violences armées ont eu lieu dans les quartiers de Carrefour-Feuille et Savanes Pistaches, situés dans la commune de Port-au-Prince (Département de l’Ouest). Ces violences ont provoqué un déplacement d’environ 717 ménages comprenant 3 556 individus, dont la plupart (89%) se sont réfugiés dans 7 sites.
La République centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En juillet 2023, il est dénombré un total de 3 831 877 individus affectés, y compris 485 825 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 063 885 retournés anciennes PDI (54%), 503 019 retournés de l’étranger (13%) et 779 148 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (350 428 individus ou 45% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (210 552 individus ou 27% des réfugiés) et au Tchad (127 934 individus ou 16% des réfugiés). Néanmoins, 24 370 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (3% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, c’est 4 071 Centrafricains qui sont revenus au pays en traversant la frontière d’Am-Dafock, représentant 4 pour cent des retours de l’étranger. De plus, la RCA est le refuge d’individus de pays voisins avec 33 209 refugiés venus du Soudan (22 768 individus), de la RDC (6 384), du Sud Soudan (2 726 individus) et du Tchad (1 331).
La région du Sahel central, et plus particulièrement la zone du Liptako Gourma, qui enjambe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est témoin d’une crise complexe qui comprend comme enjeux une compétition grandissante pour le contrôle des ressources; des bouleversements climatiques; une croissance démographique galopante; des niveaux élevés de pauvreté; l’absence d’opportunités économiques; des tensions communautaires; l’absence de présence étatique et le manque de services sociaux de base; ainsi que des violences provoquées par des réseaux de crime organisé et des groupes armés non-étatiques. La crise a engendré des déplacements importants de populations dans les pays concernés et affecte, par ailleurs, des pays voisins tels que la Mauritanie ou les pays côtiers.
En juillet 2023, 2 911 228 individus ont été déplacés, y compris 2 614 709 personnes déplacées internes (90% de la population affectée) et 296 519 réfugiés (10% de la population affectée). Soixante-douze pour cent des individus déplacés (2 098 917 personnes) se situaient au Burkina Faso, 15 pour cent résidaient au Mali (437 842 personnes), 8 pour cent au Niger (233 041 personnes) et 3 pour cent en Mauritanie (101 844 personnes). Le recent déversement de cette crise vers les pays côtiers, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, fait prevue d’un nombre croissant de réfugiés arrivant du Sahel central vers ces pays et, à l’interne, des populations déplacées. En juillet, sont recensés 39 584 individus affectés par le déplacement dans ces quatre pays réunis (2 293 au Bénin, 6 316 en Côte d’Ivoire, 6 598 au Ghana et 24 377 au Togo) dont un total de 10 397 déplacés internes. D’autres estimations portent à 63 831 le nombre de réfugiés vivant dans ces quatre pays (10 000 au Bénin, 25 719 en Côte d’Ivoire, 8 112 au Ghana et 20 000 au Togo)*.
La crise dans le Bassin du lac Tchad est le résultat d’une combinaison complexe d’une multitude de facteurs, y compris un conflit armé impliquant des groupes armés non-étatiques, des niveaux extrêmes de pauvreté, un développement peinant, et des bouleversements climatiques, qui ont conduit à des déplacements importants de populations. En juillet 2023, le Cameroun, le Chad, le Niger et le Nigéria accueillaient un total de 6 065 751 individus affectés par la crise, dont des personnes déplacées internes (PDI), des retournés (anciennes PDI et retournés de l’étranger) et des réfugiés (vivant en et hors des camps).
La République Centrafricaine (RCA) souffre d’instabilité depuis deux décennies. La dernière crise atteignant le pays a débuté en 2012, suite à une prise du pouvoir violente, et a depuis évolué en un état d’insécurité et de fragilité permanent, découlant d’une crise complexe de long-terme qui s’est étendue dans les pays voisins. Cette dernière est caractérisée par des rivalités pour le pouvoir parmi les élites du pays, l’absence d’institutions étatiques et d’investissement d’argent public, des tensions inter-ethniques et inter-religieuses et la lutte pour le contrôle de ressources. Plus récemment, la partie à l’est du pays est affectée par la crise ayant éclaté mi-avril 2023 au Soudan, témoignant d’un nombre croissant de personnes déplacées. En juin 2023, il est dénombré un total de 3 819 924 individus affectés, y compris 474 822 personnes déplacées internes (PDI) (13% de la population déplacée), 2 063 885 retournés anciennes PDI (54%), 503 019 retournés de l’étranger (13%) et 778 198 réfugiés (20%). En RCA, les personnes retournées, anciennement déplacées internes, représentent la majeure partie de la population affectée. Les réfugiés centrafricains ont pris principalement refuge au Cameroun (350 428 individus ou 45% des réfugiés), en République Démocratique du Congo (RDC) (210 238 individus ou 27% des réfugiés) et au Tchad (127 934 individus ou 16% des réfugiés). Néanmoins, 24 370 réfugiés centrafricains sont encore dénombrés au Soudan (3% des réfugiés). Depuis le début de la crise Soudanaise, c’est 4 071 Centrafricains qui sont revenus au pays en traversant la frontière d’Am-Dafock, représentant 4 pour cent des retours de l’étranger. De plus, la RCA est le refuge d’individus de pays voisins avec 32 617 refugiés venus du Soudan (22 185 individus), de la RDC (6 384), du Sud Soudan (2 717 individus) et du Tchad (1 331).
Type de carte
Atlas Map
Date de publication
Mon, 08/07/2023 - 12:37
Activité
Mobility Tracking
Ce document présente une collection de cartes issues des données collectées lors la quatrième phase (Round 4) des évaluations sur la situation de déplacement dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP). Les évaluations se sont déroulées du 03 juin au 03 juillet 2023 dans les quartiers et sites d’accueil des populations déplacées internes et retournées. Dans ces lieux, les données ont été collectées à travers des interviews avec des informateurs clés ainsi que des observations directes. Ce rapport permet de cartographier dans la ZMPP le nombre des personnes déplacées internes et retournées, leurs profils, leurs intentions ainsi que les différents besoins sectoriels.
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