SITUATION DE VACCINATION DES COMMUNAUTES - (27 février - 31 mars 2024)

Share

Descargar

Share

Contacto
DTM Burundi, DTMBurundi@iom.int
Idioma
French
Ubicación
Burundi
Fecha de instantánea
Feb 27 2024
Mar 31 2024
Actividad
  • Other

Cette analyse porte sur les données recueillies jusqu'au 31 mars 2024, auprès de 7 883 ménages situés dans des communautés transfrontalières, représentant une portion des populations de ces zones. Parmi ces ménages, 72 pour cent comptent des enfants de moins de cinq ans, totalisant 8 216 enfants répartis comme suit : 2 615 à Busoni, 2 211 à Rugombo, 2 096 à Mutimbuzi et 1 294 à Mabanda. Ces chiffres permettent de dresser un portrait partiel mais utile de la situation sanitaire et de l'accès aux services de vaccination. Environ 48 pour cent des ménages enquêtés indiquent que le trajet pour atteindre le centre de santé le plus proche est supérieur à 30 minutes, ce qui peut constituer un obstacle à l'accès régulier aux soins de santé. Malgré ces défis, 72 pour cent des enfants disposent d'un carnet de vaccina-tions, ce qui est crucial pour le suivi de la vaccination infantile. Il est à noter que cette collecte de données est continue et que les résultats présentés ici ne reflètent que les informations obtenues à ce stade. Environ 6 pour cent des ménages signalent que le manque de temps est un obstacle majeur à la vaccination. Cependant, une proportion encourageante de 82 pour cent des ménages affirme que la vaccination de leurs enfants de moins de cinq ans est en cours ou déjà achevée. Concernant les enfants zéro dose, 1 pour cent des enfants de moins de cinq ans, soit 59 enfants, n'ont jamais reçu de vaccin. Ces cas sont répartis de manière inégale entre les différentes communes : 31 enfants (1,4%) à Rugombo, 11 enfants (0,9%) à Mabanda, 11 enfants (0,4%) à Busoni et 6 enfants (0,3%) à Mutimbuzi, nécessitant des interventions ciblées. Enfin, parmi les adultes, 89 pour cent des membres de ménage âgés de 18 ans et plus n'ont pas été vaccinés contre la Covid-19. Les principales raisons invoquées sont le manque d'information (67%) et la disponibilité limitée des vaccins (23%).