Afrique de l'Ouest et du Centre — Côte D'ivoire — Guinée Conakry —Cartographie des transhumance 1 (Novembre -Décembre 2022)

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Contacto
Regional Office Dakar, RODakar-DataResearch@iom.int
Idioma
French
Ubicación
Côte d’Ivoire
Fecha de instantánea
Nov 01 2022
Dec 31 2022
Actividad
  • Other
  • Survey

La transhumance transfrontalière est un phénomène majeur en Afrique de l'Ouest, et en particulier dans la région du Sahel. Ce mouvement cyclique se déroule généralement des pays sahéliens vers les pays côtiers pour la transhumance transfrontalière. Les pays côtiers demeurent la destination principale des mouvement transfrontaliers, En tant qu'activité économique importante et moteur du développement régional, cette transhumance a subi au cours des dernières années des bouleversements importants. La variabilité climatique, la pression démographique, la concurrence croissante pour des ressources plus rares, la volatilité politique et l'insécurité au Sahel ont profondément affecté les itinéraires et les flux de transhumance. Le couloir central de transhumance, qui relie les pays sahéliens aux pays côtiers, a été particulièrement affecté par ces changements.

L'OIM, à travers sa matrice de suivi des déplacements (DTM), travaille avec le Réseau Bilital Maroobe (RBM) et ses organisations pastorales partenaires pour cartographier les mouvements des éleveurs transhumants le long du couloir central de transhumance, afin de mieux comprendre la dynamique et les caractéristiques des mouvements de transhumance internes et transfrontaliers vers les pays côtiers. Ce projet s’efforce de fournir une analyse cohérente des flux de transhumance transfrontaliers le long de couloir de transhumance et de fournir des estimations quant aux mouvements de transhumance.

Plus précisément, la cartographie des éleveurs de transhumance présente vise à fournir des estimations du nombre de troupeaux actuellement présents aux frontières entre la Côte d’Ivoire et la Guinée (Kabadougou, Bafing et N’Zérékoré) en raison de disponibilité des ressources naturelles, des problèmes sécuritaires dans leur terroir d’attache ou de restrictions liées au COVID-19, telles que la fermeture des frontières dans le but d'informer les autorités et les parties prenantes locales à la faveur d’une transhumance transfrontalière pacifique.