Une recrudescence des affrontements entre gangs rivaux, ainsi que l'éruption de manifestations parfois violentes, des pillages, pénuries de biens essentiels et le blocage d'axes routiers et ports dans la Zone métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP) au cours des derniers mois ont accrû l'insécurité déjà présente et ont aggravé une situation économique déjà précaire. Cette situation s'est accompagnée, ces dernières semaines, d'une épidémie de choléra. Tout cela a contribué à des déplacements urbains à grande échelle. Ce rapport présente les résultats de l'évaluation hebdomadaire des déplacements et de la situation humanitaire effectuée par le système d'alerte précoce du ZMPP.

888 nouveaux déplacements (+188% par rapport à la période d'évaluation précédente) et 1 028 nouvelles arrivées (+123% par rapport à la période d'évaluation précédente) de personnes déplacées internes ont été rapportés pendant la période d’évaluation dans les 357 quartiers évalués. La plupart de ces déplacements ont eu lieu dans les communes de Croix-des-Bouquets (69%), Tabarre (21%) et Cité Soleil (4%). Durant la période d’évaluation du 8 au 14 octobre, la DTM avait observé 308 nouveaux déplacements et 461 nouvelles arrivées de personnes déplacées dans 308 quartiers évalués. La situation sécuritaire reste toujours tendue, avec 169 quartiers affectés par l'insécurité (pas de changement par rapport à la période d'évaluation précédente) et 58 par des violences généralisées (-9%). Des affrontements violents se déroulant dans le quartier de Noilles ont entraîné la mort d'une cinquantaine de personnes et le déplacement de 326 personnes vers des autres localités. 28 quartiers (+100% par rapport à la période d'évaluation précédente) ont signalé une flambée épidémique de choléra dans le contexte de la résurgence des cas de choléra en Haïti, qui au 20 octobre 2022 avait conduit au décès de 34 personnes dans la ZMPP. Treize quartiers étaient situés à Port-au-Prince, les autres étant situés à Croix-des-Bouquets (10), Delmas (2), Pétion-Ville (1), Carrefour (1), et Tabarre (1).

Dans un contexte marqué par l’insécurité et la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre le Mali et les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), des combats et attaques sporadiques se sont poursuivis dans plusieurs localités du pays occasionnant des déplacements internes de populations civiles dans le Nord et dans le Centre du pays. Le caractère violent des conflits a provoqué d’importants déplacements de populations à l’intérieur du territoire malien et dans les communes frontalières entre le Burkina Faso et le Niger, avec des méthodes de mouvements très complexes à suivre. Des déplacements de courte durée ont continué à être signalés dans différentes régions du pays.

Chaque semaine, de nouvelles personnes déplacées internes (PDI) continuent d’être enregistrées. Ces mouvements ont un impact considérable sur les personnes forcées de fuir leurs foyers et sur les communautés qui les accueillent.

Afin de répondre aux besoins des populations déplacées internes, rapatriées et retournées, la Commission Mouvement de Populations (CMP) recueille et analyse les informations sur les mouvements de populations à l’intérieur du Mali, afin de fournir un état complet des mouvements de populations et à la demande de ses partenaires. Les membres de la Commission sont : la Direction Générale de la Protection Civile (Ministère de la sécurité intérieur), UNHCR, OCHA, PAM, UNICEF, ACTED, NRC, DRC, HI, Solidarités International, CRS, OIM, et DNDS. Plusieurs autres entités participent régulièrement aux rencontres de la Commission.

The Horn of Africa and Yemen is one of the busiest and riskiest migration corridors in the world travelled by hundreds of thousands of migrants, the majority of whom travel in an irregular manner, often relying on smugglers to facilitate movement along the Eastern Route. This regional report provides monthly updates on the complex migratory dynamics through Djibouti, Somalia, Yemen and Ethiopia based on diverse data sources and consultations with key informants in the four countries. Moreover, it provides information on the main protection concerns for migrants along the journey, information on the spill over effects of the conflict in Northern Ethiopia observed at the border between Ethiopia, Kenya and Sudan, a specific focus on children and information on the returns from Saudi Arabia to Ethiopia, Somalia and Yemen.

To better understand the demographic profiles, living conditions and reintegration processes of Afghan returnees, IOM, under the EU-funded project “Displacement Tracking Matrix Regional Evidence for Migration Analysis and Policy (DTM REMAP)”, developed the Returnee Longitudinal Survey (RLS).

This report provides a snapshot of the eighth round of RLS data collection, which took place from 03 October to 19 October 2022 among Afghan migrants who had returned from Türkiye or the EU between January 2018 and July 2021. A total of 563 returnees (489 from Türkiye and 74 from the EU) were interviewed over the phone across 94 districts in 16 provinces.

IOM Yemen DTM’s Rapid Displacement Tracking (RDT) tool collects data on estimated numbers of households forced to flee on a daily basis from their locations of origin or displacement, allowing for regular reporting of new displacements in terms of estimated numbers, geography, and needs. It also tracks returnees who returned to their location of origin.

From 1 January to 29 October 2022, IOM Yemen DTM tracked 9,230 households (HH) (55,380 Individuals) who experienced displacement at least once.

Between 23 and 29 October 2022, IOM Yemen DTM tracked 32 households (192 individuals) displaced at least once. The majority of people moved into/within the following governorates and districts:

• Ad Dali (12 HHs) – Al Hasayn (5 HHs), Qatabah (4 HHs), Ad Dali (2 HHs) districts. Most displacements in the governorate were internal.
• Marib (7 HHs) – Marib City (4 HHs), Marib (3 HHs) districts. Most displacements in the governorate originated from Ibb and Raymah.
• Shabwah    (5 HHs) – Bayhan (4 HHs), Mayfaah (1 HH) districts. Most displacements in the governorate originated from Al Bayda and Marib.

The majority of people moved from the following governorates and districts:   

• Ad Dali (11 HHs) – Qatabah (5 HHs), Ad Dali (4 HHs), Al Husha (2 HHs) districts.
• Taiz (8 HHs) – Maqbanah (6 HHs), Jabal Habashi (1 HH), Sharab Ar Rawnah (1 HH) districts.
• Marib (4 HHs) – Al Jubah (2 HHs), Madghal Al Jidan (1 HH), Marib City (1 HHs) districts.

The snapshot captures present mobility and displacement trends between Afghanistan, the Islamic Republic of Iran and Pakistan.

The snapshot captures present mobility and displacement trends between Afghanistan, the Islamic Republic of Iran and Pakistan.

The snapshot captures present mobility and displacement trends between Afghanistan, the Islamic Republic of Iran and Pakistan.

Afin de mieux comprendre les mouvements et tendances migratoires en Afrique de l’Ouest et du Centre, l’OIM, à travers la Matrice de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM), met en œuvre l’activité de Suivi des flux de populations (Flow Monitoring, FM). 

Le suivi des flux, qui est mis en œuvre en étroite collaboration avec les autorités et des partenaires nationaux et locaux, est composé de deux outils : l’enregistrement des flux (Flow Monitoring Registry, FMR), qui recueille des données clés sur l’ampleur, la provenance, la destination et les modalités des flux, et les enquêtes individuelles (Flow Monitoring Survey, FMS), conduites auprès des voyageurs afin d’obtenir des informations sur les profils, les parcours migratoires et les intentions des migrants. Le suivi des flux de populations récolte ainsi des données clés sur les flux, les tendances migratoires, les profils des voyageurs, les parcours et intentions des migrants, afin de fournir une meilleure compréhension des mobilités en Afrique de l’Ouest et du Centre.

En Guinée, la DTM recueille des données au niveau de trois points de suivi des flux (Flow Monitoring Point, FMP) à savoir : le FMP de Boundoufourdou dans la préfecture de Koundara au Nord du pays, les FMP de Kourémalé et de Nafadji tous situés dans la préfecture de Siguiri au Nord-Est de la Guinée, dans le but d’identifier les zones à forte mobilité transfrontalière et récolter des données sur les tendances de mobilité, les profils et les parcours des voyageurs dans le pays.

Ce rapport présente les données collectées pendant le troisième trimestre de l’année (juillet –septembre) au niveau des différents FMP actifs en Guinée.  ​